La France appelle à une mobilisation internationale pour lutter contre l’érosion de la biodiversité

Paris – La France, qui accueille depuis lundi la 7ème session plénière de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques(IPBES), a appelé à une mobilisation internationale pour lutter contre l’érosion de la biodiversité.

« Face aux enjeux de disparition de la biodiversité et aux alertes des scientifiques, seule une mobilisation collective aux niveaux national et international pourra permettre d’inverser la tendance », ont affirmé, jeudi, dans un communiqué conjoint, les ministres français de l’écologie, des Affaires étrangères et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

En accueillant cette session plénière de l’IPBES, « la France souhaite créer avec ses partenaires une dynamique et une prise de conscience en faveur de la biodiversité mondiale », ont indiqué les ministres, soulignant la volonté du gouvernement français de faire de la biodiversité une priorité de même ampleur que celle du changement climatique.

Lundi, à l’ouverture de cette session, le président de l’IPBES, Sir Robert Watson, a appelé les gouvernements à prendre des mesures urgentes pour lutter contre l’érosion de la biodiversité.

«Si les gouvernements veulent atteindre les objectifs du développement durable, il faut agir d’urgence pour limiter les changements climatiques d’origine humaine et la perte de biodiversité », a préconisé le président de l’IPBES, affirmant que « la lutte contre la perte de biodiversité ne peut se faire que par des actions rapides et transformatrices partout dans le monde ».

La 7ème session plénière de l’IPBES réunit depuis lundi au siège de l’Unesco, plus de 800 délégués, dont de hauts représentants de gouvernements, des experts scientifiques et des parties prenantes de plus de 130 pays.

Le sommet, qui clôturera ses travaux samedi prochain, doit permettre de valider la première évaluation mondiale de l’état de la biodiversité et des services fournis par les écosystèmes.

Il s’agit du premier rapport intergouvernemental du genre et de l’analyse la plus complète de la nature disponible à ce jour depuis l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire de 2005.