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26 Nov

France: Les grandes lignes de la PPE devraient être annoncées mardi prochain par le président français

Bruxelles – Les grandes lignes de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) devraient être annoncées mardi prochain par le président français Emmanuel Macron.

Selon les médias français, cette feuille de route voulue par la loi de transition énergétique de 2015 vise deux objectifs : Affronter le défi du changement climatique en limitant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, qui sont reparties à la hausse en 2017, et permettre de diversifier le mix électrique, en réduisant la dépendance du pays au nucléaire.

Trois grands chantiers composent cette feuille de route. Il s’agit de la réduction de la consommation d’énergie à travers l’éradication des « passoires » énergétiques d’ici à 2025 et la création d’un parc de logements basse consommation à l’horizon 2050. L’autre grand chantier est celui des transports, qui pèsent pour 29 % dans les émissions de CO2. Quant au troisième et dernier chantier, il se rapporte à la production d’électricité.

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Belgique:

Plusieurs manifestants se sont rassemblés, ce week-end à Bruxelles, à l’appel de l’association Les Amis de la Terre, pour dénoncer en chanson la surconsommation au lendemain de l’opération promotionnelle « Black Friday ».

Les principales rues commerçantes et stations de métro de la capitale belge ont ainsi vibré aux rythmes de cette manifestation qui s’inscrivait dans le cadre de l’appel à actions #StopClimateCriminals, en amont de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24).

Une chanson a été joué à la guitare pour appeler à protéger la planète et à poursuivre les criminels de l’environnement.

« On associe le Black Friday à la surconsommation, qui a forcément un impact sur l’environnement et le climat », a expliqué Clémentine Squevin, animatrice au sein des Amis de la Terre qui « veut aussi cibler les industries et la logique productiviste dans laquelle elles se trouvent ».

« Ce sont elles qui ont le plus gros impact sur l’environnement. On veut proposer aux consommateurs d’aller dans d’autres circuits et les amener à réfléchir à ce qu’ils ont vraiment besoin, ce qu’on appelle la simplicité volontaire », souligne l’activiste.

Les participants ont rappelé, sur la base d’un récent rapport du Carbon Disclosure Project (CDP), que 100 entreprises seraient depuis 1988 responsables de 71% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notant que l’industrie du textile est l’une des activités économiques mondiales ayant le plus fort impact sur l’environnement.

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Espagne:

Les politiques de transition écologique, les défis urbains et les Objectifs de développement durable de l’ONU seront les « thématiques transversales » qui seront au centre de la 14ème édition du Congrès national espagnol de l’environnement (Conama 2018) qui s’ouvre ce lundi à Madrid, a-t-on indiqué auprès des organisateurs.

Dans des déclarations à EFEVerde, le président de la Fondation Conama, Gonzalo Echagüe, a souligné que ces thématiques seront abordés à travers les 9 axes de ce congrès, à savoir l’énergie, la mobilité, les villes, le développement rural, la biodiversité, l’eau, les résidus, la qualité environnementale, l’économie et la société.

Il a mis l’accent sur les politiques d’adaptation aux changements climatiques, un phénomène appelé à durer dans le temps, étant donné que, selon lui, même si « on réussi à réduire les émissions de gaz à effet de serre, leurs effets resteront perceptibles durant des décennies », comme les sècheresses ou les vagues de chaleur.

C’est pour cette raison, a poursuivi Echagüe, que les décisions qui seront prises dorénavant, dans des domaines tels le développement urbain, les activités agricoles ou l’organisation de la vie, « doivent l’être dans une perspective d’adaptation ».

Il a relevé que ces changements seront plus graves dans les villes, espaces qui sont appelés aussi à mener le changement de manière plus rapide.

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Portugal:

L’utilisation de bactéries et de champignons pour augmenter la résistance des plantes au changement climatique et réduire l’utilisation de produits agrochimiques est à l’étude par une chercheuse à Coimbra, et testée avec « des résultats prometteurs ».

La chercheuse du Centre pour l’écologie de la Faculté des sciences et technologies de l’Université de Coimbra, Inês Rocha, a développé et testé « une méthode simple qui utilise des bactéries et des champignons, séparément ou en combinaison, pour augmenter la résistance des plantes aux changements climatiques, et par conséquent réduire l’utilisation de produits agrochimiques », a indiqué la faculté dans un communiqué.

La méthode développée consiste essentiellement à « inoculer aux plantes des bactéries présentes dans la rhizosphère (zone racinaire) et des champignons mycorhiziens », explique la faculté dans un communiqué.

Ces deux types de micro-organismes ont des mécanismes d’action directe sur différentes plantes, et leur permettent une meilleure résistance aux changements climatiques, notamment via l’absorption d’éléments nutritifs et l’approvisionnement en eau.

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Suisse:

L’initiative pour la dignité des animaux de rente agricoles, soumise à la votation publique dimanche en Suisse, a été refusée par 54,7% des votants, selon des médias locaux. Six cantons, dont Genève, ont dit « oui ».

Environ 1,384 million de Suisses ont glissé un « non » dans l’urne, contre quelque 1,146 million de « oui », précise-t-on. Les rejets les plus forts sont venus de Fribourg (66,2%) d’Appenzell Rhodes-Intérieures (66%) et du Jura (65,2%). L’initiative a trouvé ses plus forts soutiens à Genève (59,9%), à Bâle-Ville (56,8%) et Bâle-Campagne (51,6%).

Les centres urbains, mais aussi certaines régions de montagne, semblent avoir été plus sensibles aux arguments des initiateurs de la votation. Trois cantons, Schaffhouse, le Tessin et Glaris, ont dit « oui » du bout des lèvres (moins de 51%). Le Valais a quant à lui rejeté l’initiative par 51,2%. Le résultat est plus clair à Neuchâtel (56%), dans le canton de Vaud (58,8%) et à Berne (54,1%).

Trois quarts des vaches et un tiers des chèvres sont dépourvues de cornes en Suisse. L’initiative visait à adapter le système de subvention pour accorder un soutien financier aux détenteurs de vaches, de taureaux reproducteurs, de chèvres et de boucs reproducteurs tant que les bêtes adultes portent leurs cornes.

Cette aide devait s’inscrire dans le cadre des incitations visant le respect de l’environnement et des animaux. Durant la campagne, les défenseurs de l’initiative avaient chiffré leurs revendications. Il en coûterait 15 millions de francs par an (au moins 190 francs par vache et 38 francs par chèvre).

Le Conseil fédéral a quant à lui évoqué une facture pouvant afficher de 10 à 30 millions, à compenser dans le reste des fonds attribués à l’agriculture.

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