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11 Avr

Grande Bretagne: une meilleure gestion des sols pourrait avoir un impact plus important que prévu contre le réchauffement climatique (étude)

Bruxelles – Une meilleure gestion des sols pourrait avoir un impact plus important que prévu contre le réchauffement climatique, selon les conclusions d’une étude scientifique, rapportée par la presse britannique.

Cette étude montre que 20 actions sur les sols pourraient avoir un impact énorme en matière de lutte contre le réchauffement, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de 11,3 milliards de tonnes équivalent CO2 par an d’ici 2030.

La première, et la plus simple, des mesures à prendre est de planter des arbres. Les chercheurs affirment qu’en plus d’absorber le CO2, les arbres améliorent la qualité de l’air et de l’eau et préservent la biodiversité. Du coup, ils plaident pour le renforcement de la reforestation, la réduction, voire l’arrêt du déboisement et une meilleure gestion des forêts, en particulier au Brésil, Indonésie, Chine, Russie et Inde.

Pour atteindre les objectifs escomptés, les chercheurs appellent à une réduction des pâturages pour l’élevage en diminuant la consommation de bœuf et en améliorant l’efficacité de la production de viande.

L’étude insiste aussi sur la nécessaire préservation des zones marécageuses. Une mesure qui permettrait de réduire de 14 pc les émissions carboniques.

Sensibiliser contre le fléau des déchets plastiques dans les océans, tel est l’objectif de l’exposition itinérante « Ocean Plastics Lab » qui a fait escale, mardi à Bruxelles.

Organisée à l’initiative du ministère fédéral allemand de l’Education et de la recherche en coopération avec le Consortium allemand pour la recherche marine et avec le soutien de l’intergroupe « Mers, Rivières, Iles et Zones côtières » du Parlement européen, cette exposition constitue une opportunité pour le grand public de comprendre les différents aspects de cette problématique environnementale.

« Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique sont déversés dans les océans et y restent des centaines d’années. Ces plastiques se dégradent en petites particules – micro-plastiques – qui sont ensuite ingérés par les organismes marins », explique John Hanus, représentant du Consortium allemand pour la recherche marine, dans une déclaration à la MAP.

Plus de 400 espèces marines sont affectés par les déchets plastiques, ce qui a un impact très néfaste sur la biodiversité marine et l’écosystème océanique, déplore M. Hanus.

En parallèle à cette exposition, qui se poursuivra jusqu’au 19 avril à l’esplanade Solidarność 1980 du Parlement européen, une série de conférences publiques seront organisées à l’Institut royal des sciences naturelles en Belgique pour informer les citoyens sur la problématique de la pollution plastique des océans.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mercredi 11 avril 2018:

Lisbonne  –  Les mesures d’urgence prises pour sauvegarder le littoral portugais après des périodes d’érosion accrue sont insuffisantes pour prévenir les éventuels dommages à l’avenir, ont mis garde des experts.

« Au cours des 20 dernières années, chaque fois qu’il y a une tempête, il y a un investissement urgent, mais il n’y a pas de continuité dans ce type de solutions et d’investissements. Nous avons besoin d’une politique continue dans le temps », a déclaré José Carlos Ferreira, professeur et chercheur à l’Université Nova de Lisbonne.

Selon le spécialiste, Docteur en environnement et développement durable, le plan de l’Agence portugaise de l’environnement (APA) pour la côte « est un plan adéquat », mais il est nécessaire que l’action du gouvernement « soit prise au sérieux ».

« Nous avons besoin que la politique soit continue, à la renaturation et à la restauration des écosystèmes de la zone côtière et qu’ils soient, petit à petit, loin des zones à risque. Qu’il y a une politique continue et que les problèmes de planification sont pris au sérieux « , a-t-il déclaré.

Madrid, – La commission de l’environnement au Congrès des députés (chambre basse du parlement) s’est mise d’accord mardi pour introduire les modifications législatives nécessaires en vue d’interdire la commercialisation, l’importation et l’exportation des ustensiles en plastique à usage unique (plats, couverts, pailles…) à partir du 1er janvier 2020.

L’amendement, approuvé par l’ensemble des groupes politiques excepté le Pari populaire (PP), a été décidé en consensus entre les trois grands groupes de l’opposition et stipule que tous les ustensiles de ce genre doivent être fabriqués à base d’au moins 50 pc de matières biodégradables à partir de 2020, un pourcentage qui sera porté à 60 pc à partir de 2025.

Les groupes de l’opposition se sont également accordés sur l’introduction des mesures nécessaires pour interdire la distribution gratuite de sacs en plastique à usage unique.

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-La commission de l’environnement au Congrès des députés s’est accordée sur l’élaboration d’une stratégie nationale de prévention des incendies de forêt, qui sera menée en collaboration avec les régions autonomes afin de mieux coordonner les actions de lutte contre le feu.

La future stratégie doit impulser «des projets innovants en matière de lutte et de prévention des incendies», selon le texte de l’initiative promue par le Parti populaire (PP) et soutenue par Ciudadanos, alors que les autres groupes parlementaires se sont abstenus en considérant que cette stratégie «n’apporte rien de nouveau».

La députée du PP, Maria Teresa de Lara, a souligné la nécessité d’une stratégie nationale dans ce domaine, compte tenu des chiffres préoccupants des incendies de forêt l’année dernière, pendant laquelle plus de 100 milles hectares de forêts ont été ravagés par 11.610 incendies, jusqu’à septembre dernier.

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Paris,- ATMO, une association agréée de surveillance de la qualité de l’air en France, a lancé la semaine dernière à Bordeaux une vaste campagne de mesure pour connaître l’influence spécifique des navires qui accostent au port de la Lune dans cette ville sur la qualité de l’air.

Dans un communiqué, ATMO rappelle que depuis quelques années, Bordeaux accueille des navires qui accostent au port de la Lune, relevant que cette activité suscite des interrogations chez les riverains, les élus et les gestionnaires bordelais quant à son impact sur l’environnement.

la campagne lancée a donc deux objectifs principaux à savoir : étudier l’impact à quai des croisières maritimes sur la qualité de l’air et dresser un état initial de la pollution générée par les croisières fluviales.

Durant les deux mois de l’étude (5 avril au 1 juin), treize croisières maritimes sont attendues, permettant une évaluation représentative de l’activité, a ajouté la même source, précisant que les résultats de cette campagne seront connus en septembre prochain.

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