InitiativesLimiter le réchauffement climatique exige un arrêt rapide de la déforestation

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09 Nov

Limiter le réchauffement climatique exige un arrêt rapide de la déforestation

Marrakech – Limiter le réchauffement climatique à bien en dessous de 2 (ou 1,5) degrés exige un arrêt rapide de la déforestation et atteindre un équilibre en carbone vers la seconde moitié de ce siècle nécessite une restauration massive des forêts.

Les forêts saines jouent un rôle central dans la création de sociétés résilientes qui peuvent s’adapter aux changements climatiques, relève un document distribué lors de la COP 22.

Les forêts existantes suppriment déjà plus de 2 gigatonnes de nos émissions de carbone de l’atmosphère annuellement, de sorte que la conservation et la gestion durable des forêts représentent l’une des réponses les plus importantes et les plus rentables aux problèmes climatiques, fait savoir le document.

La publication met en avant les engagements solidement pris par les pays pour fournir des services environnementaux à l’échelle globale, le financement important mobilisé par les pays donateurs et le secteur privé, l’engagement croissant de la société civile, y compris les peuples autochtones et d’autres communautés dépendant de la forêt, ainsi que les innovations technologiques permettant de réduire le coût de la mise en œuvre de la surveillance de l’état des forêts.

Au cours des dernières années, plus de 300 entreprises du secteur privé ont annoncé leur intention d’éliminer la déforestation de leurs chaînes d’approvisionnement, précise le document.

Les gouvernements jouent un rôle clé en soutenant les efforts des entreprises pour assurer le succès, en mettant en œuvre des politiques et des règlements qui créent des incitations aux deux extrémités de l’offre, en s’engageant dans des partenariats public-privé et en utilisant une aide au développement ciblée, recommande la publication.

La société civile joue un rôle important dans le renforcement des capacités, le suivi des progrès et la diffusion de l’information. Les peuples autochtones et les communautés locales fournissent des contributions essentielles en tant que titulaires de droits de plus de 500 millions d’hectares de forêts tropicales – et gestionnaires d’une zone encore plus grande, ajoute la même source.

Concernant le financement, le document estime qu’il reste encore beaucoup à faire pour explorer les nouveaux financements et les moyens d’aider les pays à accéder à de nouvelles ressources financières provenant de sources nationales et internationales, comme le Fonds vert pour le climat, et veiller à ce que ces ressources soient bien déployées.

Les bailleurs de fonds, les agences du système des Nations Unies, le secteur privé et d’autres acteurs peuvent aider à faciliter le renforcement des financements liés à la foresterie pour la mise en œuvre des efforts des pays, relève le document.

Les cadres régionaux et sous-régionaux peuvent être des catalyseurs utiles pour la mobilisation des pays, le partage des connaissances et la facilitation de la mobilisation des ressources, ajoute-t-on.

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