InitiativesPollution de l’air en Thaïlande: 1500 usines acceptent de ralentir leurs activités

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04 Fév

Pollution de l’air en Thaïlande: 1500 usines acceptent de ralentir leurs activités

Bangkok – Pour faire face au pire épisode de la pollution de l’air aux particules fines (PM2,5) qui affecte particulièrement Bangkok, quelques 1.500 usines vont ralentir leurs activités à partir de lundi.

La Fédération des industries thaïlandaises (FTI) a annoncé dimanche qu’elle a accepté l’appel lancé par le gouvernement de ralentir ou même suspendre la production courant cette semaine dans le cadre des efforts pour la lutte contre la pollution de l’air aux particules fines qui a atteint des niveaux dangereux pour la santé.

La Fédération a indiqué que 1.500 usines vont ralentir leurs productions du 4 au 6 février courant, tandis que 18 usines vont suspendre complètement leurs activités durant ces trois jours.

Lors d’une rencontre avec la Fédération, le ministère thaïlandais de l’industrie a demandé le ralentissement des activités industrielles de quelques 2.599 usines sur l’ensemble du territoire du pays.

« La plupart des usines qui ont accepté de se conformer à cette mesure d’urgence s’activent dans les secteurs industriels de la sidérurgie, de la cimenterie et de la pétrochimie », a déclaré Surapol Chamart, secrétaire permanent au ministère de l’industrie.

Les usines comptent ralentir leur production à hauteur de 30% et réduire ainsi leurs émissions de 50%.

Les autorités métropolitaines de Bangkok ont décidé, mercredi, la fermeture des écoles en raison de la pollution de l’air qui a atteint des niveaux dangereux pour la santé.

Le taux élevé de particules fines en suspension dans l’air (PM2,5) a atteint des niveaux dangereux dans la capitale depuis la mi-janvier, poussant les autorités sanitaires à lancer des alertes rouges et des consignes de sécurité.

Le taux de concentration des particules fines dans l’air ont culminé parfois à des pics de 185 microgrammes au mètre cube d’air dans certaines zones de la capitale, alors que le seuil de tolérance de l’OMS est de 25 microgrammes/m3.

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