Portugal : Plus de 270.000 arbres plantés en 2017 par les mouvements de bénévoles

Lisbonne -Les associations et mouvements de bénévoles au Portugal ont planté en 2017 plus de 270.000 arbres, des espèces comme le liège, le chêne ou le chêne vert, un effort de reboisement qui s’est intensifié après les grands incendies de juin et d’octobre.

Selon les données de l’association environnementale Quercus, l’une des entités ayant engagé le plus d’initiatives dans ce sens, ces actions de reboisement s’inscrivent dans le cadre de programmes à savoir « Forêt Commune », qui impliquait la plantation de 201.600 arbres, et un autre, « Créer des Forêts », avec 9.800 arbres financées par des campagnes soutenues par des entreprises.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi 25 janvier 2018:

Belgique:

Au cours de l’année 2017, 37 nouvelles éoliennes ont été installées en Wallonie. Elles produisent au total 86 MW. La Wallonie est désormais capable de produire plus de 1.700 GWh/an, soit l’équivalent de la consommation de plus de 485.000 ménages, annonce jeudi, l’Association pour la promotion des énergies renouvelables, citée par Belga.

Selon l’association, la Wallonie atteint désormais une puissance installée de 835 MW qui permet de produire plus de 1.700 GWh/an, soit l’équivalent de la consommation de plus de 485.000 ménages.

Le parc éolien wallon compte par ailleurs 148 MW en construction et 83 MW autorisés définitivement.

« L’éolien wallon renoue en 2017 avec une croissance au-delà de 10%, ce qui n’avait plus été observé depuis 2015 », relève APERe. En Flandre, 74 éoliennes ont été mises en service en 2017 pour une capacité nette de 213 MW, ce qui porte la puissance totale à 1.136 MW.

Enfin, au large des côtes belges, la mise en service du parc offshore de Nobelwind ajoute 50 éoliennes et une puissance de 165 MW. Ce parc se compose dorénavant de 232 éoliennes pour une puissance de 877 MW. Un cinquième projet d’énergie éolienne en mer, Rentel, est en cours de construction et commencera à produire de l’électricité durant la seconde moitié de l’année 2018, d’après la même source.

Portugal:

– Les forêts portugaises comptent « environ 100.000 hectares d’eucalyptus abandonnés », a déclaré le secrétaire d’Etat aux Forêts, soulignant la nécessité de la reconversion de ces plantations sachant qu’elles se trouvent dans des zones insuffisamment productives.

« Il est fondamental d’examiner la situation de ces 100.000 hectares de terres abandonnées, en gardant l’eucalyptus dans les zones où la productivité le permet et en reconvertissant les zones qui ne sont pas appropriées pour les plantations d’eucalyptus », a déclaré Miguel Freitas.

Lors d’une audition devant la commission parlementaire de l’agriculture et de la mer, le responsable a annoncé le lancement d’une mesure dans la zone pilote de Pinhal Interior pour entamer le processus de remplacement des zones d’eucalyptus et de pins par des arbres à croissance lente.

Madrid, – La multiplication des jardins potagers urbains, devenue une tendance en Espagne et dans le reste de l’Europe, a révolutionné la façon de s’alimenter durant les dernières années, mais c’est un phénomène qui comporte des risques, notamment lorsque les terrains utilisés à cet effet comportent des éléments toxiques en raison de la proximité avec des zones industrielles ou polluées, a souligné l’expert en écosystèmes terrestres à l’Université de Vigo, Andrés Rodríguez.

Dans une interview avec l’agence EFE, M. Rodríguez a noté que les terrains non contrôlés peuvent contenir de nombreux éléments pollueurs dérivés du pétrole, des métaux ou des produits chimiques industriels, en particulier dans les zones situées à proximité d’usines, de routes très fréquentées ou de décharges.

Selon les données de l’ONG Ecologistes en Action, le nombre de jardins potagers urbains a augmenté de manière spectaculaire ces dernières années en Espagne, notamment en Andalousie, en Catalogne, à Madrid et dans la région de Valence. Barcelone et Madrid sont les villes qui comptent le plus de terrains urbains dédiés à cette activité.

-L’organisation à but non lucratif SIGRE, dédiée au recyclage et traitement des déchets médicaux, et l’agence de presse EFE ont lancé récemment la 6ème édition de la Bourse du journalisme environnemental, une initiative destinée aux étudiants en journalisme et communication audiovisuelle des facultés des sciences de l’information.

Les candidats à cette bourse doivent présenter, avant le 14 février prochain, un projet consistant en une infographie sur l’action de SIGRE et du recyclage des déchets médicaux.

Trois finalistes seront sélectionnés et le jury de ce concours annoncera le 20 février le nom du gagnant, qui bénéficiera d’une formation dans la rédaction d’EFEverde, le desk écologique de l’agence, allant du 1er mars 2018 au 28 février 2019.

Angleterre:

Greenpeace vient de diffuser ses premières images sous-marines du fond marin de l’Antarctique. C’est la première fois que des humains, à bord d’un petit sous-marin deux places, explorent cette zone du plancher océanique en Antarctique.

Les experts de Greenpeace disent : « nous en sommes au début de notre travail de recherche scientifique, mais il y a des indications claires de la présence d’un écosystème marin vulnérable d’après les premières images ».

Et d’ajouter : »Nous allons continuer notre exploration du fond marin pour aider à déterminer quelles zones précises doivent être protégées en priorité contre la pêche industrielle notamment. Nous voulons rassembler les preuves qui permettront de soutenir la protection de l’océan antarctique ».

Greenpeace mène actuellement une expédition de 3 mois en Antarctique avec son navire brise-glace l’Arctic Sunrise pour plaider en faveur de la création d’un vaste sanctuaire marin en mer de Weddell.

Ce sanctuaire constituerait un refuge pour de nombreuses espèces emblématiques telles que les manchots, les phoques, les baleines mais également le krill, ces petites crevettes qui se trouvent à la base de la chaîne alimentaire de tout l’écosystème marin et qui sont très prisées par la pêche industrielle.

L’équipage de Greenpeace mène des recherches scientifiques grâce aux plongées d’exploration du plancher océanique. La pollution par les micro-plastiques sera également étudiée.

Ce sanctuaire marin serait le plus grand du monde : il s’étendrait sur 1,8 million de km2, soit l’équivalent de 5 fois la taille de l’Allemagne, le pays à l’origine de la proposition de créer ce sanctuaire. Cette proposition sera examinée en octobre par la Commission pour la conservation de la faune et la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR).

Paris -Deux arrêtés visant à renforcer le contrôle des émissions de polluants atmosphériques des véhicules lourds et légers viennent d’être publiés en France, en application de l’article 65 de la loi sur la transition énergétique.

Ces textes prévoient qu’à partir du 1er janvier 2019, les dispositifs de mesure de l’opacité des fumées utilisés pour le contrôle technique soient conformes à la norme NF R10-025 : 2016 relative au mesurage de l’opacité des gaz d’échappement émis par les moteurs diesel.

La mesure de l’opacité doit aussi être réalisée conformément à cette norme.

En outre, les anomalies signalées par les systèmes embarqués de contrôle des émissions polluantes (systèmes OBD) devront être indiquées sur les procès-verbaux de contrôle technique, dès lors qu’elles concernent les éléments surveillés du dispositif antipollution du véhicule et les niveaux d’émissions par rapport aux valeurs limites applicables.

Concernant les véhicules légers à essence (moins de 3,5 tonnes), la nouvelle réglementation prévoit aussi la mesure des émissions de monoxyde de carbone, de dioxyde de carbone, d’oxygène et d’hydrocarbures imbrûlés.

– Après avoir essayé plusieurs modèles de bus électriques, la RATP et Ile-de-France Mobilités passent à la vitesse supérieure et projettent d’en acheter jusqu’à un millier, pour rendre plus vert le réseau de transports en commun de la région parisienne.

Le site «Sciences et Avenir» fait état, à ce propos, de l’annonce mercredi par le principal opérateur francilien et l’autorité organisatrice régionale d’un appel d’offres «massif» portant sur 250 à 1.000 véhicules fonctionnant grâce à des batteries, pour un montant maximum de 400 millions d’euros.

«Mon ambition est de doter la Région de 100 pc de véhicules propres en 2025 pour la zone dense (Paris, villes de petite couronne et grandes agglomérations régionales). C’est un enjeu de santé publique et un enjeu industriel majeur en ligne avec notre volonté de faire de l’Ile-de-France une métropole attractive et écologique», a déclaré dans un communiqué commun Valérie Pécresse, présidente du conseil régional et d’Ile-de-France Mobilités.

« L’équipement massif de notre parc en bus électriques démontre notre ambition de devenir un acteur incontournable de la transition énergétique dans le secteur du transport public », a commenté de son côté la PDG de la RATP, Catherine Guillouard, citée dans le même communiqué.