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15 Sep

Le projet européen SmartNet optera pour des solutions énergétiques intelligentes pour chauffer 30 piscines dans les villes danoises

Copenhague – Le projet européen de recherche et de développement SmartNet rassemblera des expériences avec l’utilisation de solutions énergétiques intelligentes pour chauffer 30 piscines intérieures dans les villes danoises de Blokhus et Blåvand.

Le projet profitera aux propriétaires de chalets d’été, de touristes, de compagnies d’électricité et du réseau global de transport d’électricité.

Les partenaires danois impliqués dans le projet comprennent, entre autres, la société d’électricité SE, DTU, NOVOSOL et Energinet.

L’implication danoise dans le projet consiste, par exemple, dans le contrôle intelligent de la consommation d’énergie dans les chalets d’été.

Une part importante du chauffage des piscines est réglementée par des changements dans les prix de l’électricité, les émissions de CO2 ou l’efficacité énergétique optimale.

« Pour stocker l’énergie éolienne dans les piscines du projet SmartNet, nous aidons à résoudre certains des défis d’équilibre et de tension auxquels nous sommes confrontés dans la grille, car de plus en plus d’énergie provient de l’éolien », explique Henrik Madsen, professeur à l’Université technique du Danemark DTU.

« Nous espérons que nous, en tant que société de réseau électrique, aurons plus de connaissances sur la façon dont nous pouvons exploiter notre grille dans le futur différemment de notre manière actuelle. Ces années, des changements importants se produisent à la fois sur le plan de la production et de la consommation. Par conséquent, il n’est pas certain que la meilleure chose à faire soit de renforcer les câbles. Grâce au projet SmartNet, nous pouvons comprendre comment la consommation d’électricité peut être contrôlée et ce dont nous aurons besoin pour fonctionner », indique pour sa part Johan Ungermann Poulsen, ingénieur et chef de projet chez la société SE.

Etant donné que les piscines de cette nature utilisent normalement 30 à 35 000 kWh d’électricité par an, il est évidemment souhaitable d’optimiser la consommation d’électricité.

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-Stockholm- Plus de 200 experts et praticiens ont pris part, jeudi, à la deuxième Conférence de sécurité de Stockholm, dédiée à examiner les tendances, les menaces et des défis de la sécurité dans le monde, explorer comment ces enjeux se déploient dans les villes et à prospecter les moyens de faire face à l’insécurité.

Placée sous le signe « Villes sécurisées dans un monde peu sûr », cette rencontre est organisée par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), en partenariat avec la Ville de Stockholm, le Parlement suédois (Riksdag) et l’Agence suédoise des contingences civiles (MSB).

Lors de la séance d’ouverture, le président du Riksdag, Urban Ahlin, a plaidé pour une meilleure compréhension des défis de la sécurité urbaine et des menaces violentes dans le monde entier.

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Se référant à ce qu’il a appelé « l’âge de l’urbanisation », il a souligné que le monde « doit améliorer ses efforts pour relever les défis humains et sociaux ».

Abondant dans le même sens, la Secrétaire d’Etat auprès ministre de la Coopération internationale pour le développement, Ulrika Modéer, a appelé à la mise en place, dans le monde entier, d’approches inclusives qui soient renforcées par la transparence, la reddition des comptes et la volonté politique.

« Pour des solutions durables, le processus vers la paix, la stabilité et le développement doit être guidé par l’inclusion », a-t-elle dit, soutenant dans ce sens que les Objectifs du développement durable des Nations-Unies (ODD) constituent un cadre pour la coopération mondiale.

De son côté, le directeur du SIPRI, Dan Smith, a prévenu que les perspectives de la coopération tendent à s’affaiblir au moment où s’opèrent des changements dans l’équilibre des pouvoirs à l’échelle mondiale.

Le maire de Stockholm, Karin Wanngård, a pour sa part souligné l’importance de ce genre de conférences qui, a-t-il dit, « nous donnera du savoir, de la coopération et un réseau de personnes dans le monde qui s’efforcent de créer des villes sûres ».

Le président du conseil de direction du SIPRI, l’ambassadeur Jan Eliasson, est revenu sur les défis majeurs auxquels les villes sont confrontées, en particulier la protection de l’environnement, les changements climatiques, la sécurité, le terrorisme et les flux migratoires.

Le SIPRI est un institut indépendant chargé de la recherche sur les conflits, les armements, le contrôle des armements et le désarmement. Créée en 1966, il fournit des données, des analyses et des recommandations.

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.- Helsinki- La Conférence annuelle de haut niveau Plate-forme de l’eau Chine-Europe (CEWP 2017) se tiendra dans la ville de Turku, en Finlande, les 21 et 22 septembre 2017.

Selon un communiqué du ministère finlandais de l’Agriculture et des Forêts, cet évènement sera marqué par la présence des ministres des pays membres de l’Union européenne, le ministre chinois des ressources en eau Chen Lei et, ainsi que le Commissaire européen à l’environnement, aux affaires maritimes et à la pêche, Karmenu Vella.

Les participants discuteront notamment de la perspective de développement de la CEWP en vue d’un partenariat stratégique entre Pékin et Bruxelles « pour promouvoir la sécurité de l’eau et le développement écologique en Chine, en Europe et au-delà ».

L’accent sera mis sur les leçons à tirer et le rôle de l’eau dans le développement vert et l’économie circulaire en Chine et en Europe, ainsi que la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) liés à l’eau, y compris les efforts à déployer à travers la coopération commerciale et les organisations financières en la matière.

Les conférenciers débattent également de l’adoption de politiques et de mesures cohérentes, de l’amélioration de la législation, de la consécration de la gestion intégrée, de la promotion de la recherche et le développement, en plus des instruments économiques tels que la tarification de l’eau.

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.- Helsinki – La Finlande pourra augmenter les coupes de bois si le règlement sur l’utilisation des terres, changement d’affectation des terres et la foresterie (UTCATF), passera conformément à la formulation du Parlement européen qui a adopté l’amendement d’un eurodéputé finlandais à la proposition de la commission de l’environnement.

Selon cet amendement, tant que les puits de carbone des forêts seront garantis, les coupes pourront être augmentées en Finlande.

Le règlement UTCATF définit les règles comptables ainsi que les engagements des États membres en ce qui concerne les secteurs liés à l’utilisation des sols dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Ces secteurs couvrent l’utilisation des sols, des arbres, des plantes, de la biomasse et du bois.

Le ministre de l’Agriculture et de sylviculture, Jari Leppä, s’est félicité du fait que la Finlande se rapproche d’une solution permettant l’utilisation efficace du bois y compris à l’avenir. « C’est une bonne nouvelle pour les propriétaires de forêts tant que pour l’industrie forestière », a-t-il dit.

L’UTCATF concerne la règle du jeu de l’utilisation des forêts par rapport aux émissions de CO2. Le règlement adopté par le parlement européen prévoit un lien entre les coupes et la croissance annuelle des forêts. Comme les forêts finlandaises sont en forte croissance, l’objectif du gouvernement d’augmenter les coupes de 10 à 15 millions de m3 par an ne devrait pas être remis en cause.

La période de référence sera les années 2000 à 2012 et non pas 1990 à 2009 comme initialement proposé par la Commission. Se référer à la période antérieure aurait engendré pour la Finlande l’obligation de compenser les coupes du fait que juste avant 2010, les coupes avaient momentanément diminué du fait de la crise économique et des changements structurels dans l’industrie forestière.

Pour l’eurodéputé finlandais Nils Torvalds, le résultat est un compromis qui garantit les objectifs du traité de Paris ainsi que les intérêts économiques de la Finlande.

De son côté, le ministre de l’Environnement, Kimmo Tiilikainen, a estimé que cette entente promouvra les investissements industriels dans le pays, rappelant toutefois que « des détails restent à résoudre ».

L’Industrie énergétique, l’organisation du patronat finlandais EK et la confédération des producteurs agricoles (MTK) se sont tous félicitées de l’amendement du texte original.

Cependant, des ONG environnementales et des chercheurs ont souhaité que les coupes ne soient pas augmentées et qu’au contraire, on s’efforce d’avoir le plus de forêts possible comme puits de carbone. Les objectifs du gouvernement dans ce domaine pourraient mettre en danger le respect des engagements de la Finlande dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, a déploré Otto Bruun de l’Union pour la protection de la nature.

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