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17 Sep

La Semaine européenne de la mobilité vise à promouvoir la mobilité urbaine durable

Bruxelles –  La Semaine européenne de la mobilité qui vise à promouvoir la mobilité urbaine durable et réduire les émissions de carbone, en particulier dans les villes, se tient du 16 au 22 septembre à travers plus de 2400 villes d’Europe.

Cette manifestation de sensibilisation annuelle a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités dans de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement. Elle a été lancée dimanche par la fameuse Journée sans voiture notamment à Bruxelles ou encore à Paris.

« En vélo, en transport en commun, à pied : choisissez la multimodalité pour vous déplacer lors de vos trajets », tel est le mot d’ordre de cette 17-ème édition qui met à l’honneur « la multimodalité » sous le thème « Mix and Move » ou comment mixer plusieurs moyens de transport.

La multimodalité consiste « à opter pour plusieurs modes de transports d’un point A à un point B, et encourage ainsi tous les usagers à explorer les options de déplacements existantes sur leurs trajets quotidiens ».

L’idée est de donner la possibilité aux villes d’expérimenter des alternatives de transport durable et encourager les citadins à choisir des modes de transport, autres que la voiture, comme la marche et le vélo.

Plus largement, cette démarche vise à réduire les émissions de carbone, améliorer la qualité de l’air et rendre les zones urbaines plus agréables à vivre.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du lundi 17 septembre 2018:

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France:

L’initiative ‘’Journées sans voiture’’ opérée dimanche à Paris a permis un recul du dioxyde d’azote dans l’air de 28 à 35 %, selon un premier bilan d’Airparif.

Des « baisses significatives » de concentration de dioxyde d’azote (NO2) allant de -28 % à -35 % ont été observées à Haussmann, Opéra, quai des Célestins et sur les Champs-Élysées, par rapport à un dimanche comparable sans restrictions de trafic (même météo, même saison), selon Airparif.

Ce bilan portait sur la période 11h-17h. Plus les heures s’écoulaient, plus les résultats s’amélioraient, note l’organisme indépendant de suivi de la qualité de l’air.

« L’impact positif sur la qualité de l’air des rues fermées au trafic se confirme encore cette année avec une tendance à la diminution des concentrations sur toute la zone concernée », souligne l’association.

Le NO2 est à Paris majoritairement émis par le trafic routier, en particulier les véhicules diesel. Gaz irritant favorisant l’asthme et les affections pulmonaires, il est responsable de 75.000 décès prématurés par an en Europe, selon l’Agence européenne de l’environnement (AEE).

 

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Portugal:

Le métro de Lisbonne a rejoint la semaine européenne de la mobilité prévue du 16 au 22 septembre, pour encourager l’utilisation des transports en commun, sensibiliser aux dangers de la pollution et promouvoir la mobilité durable.

Dans un communiqué, le Metro de Lisbonne annonce plusieurs initiatives qui auront lieu cette semaine « en vue d’encourager l’utilisation des transports publics comme moyen structurant de mobilité dans cette ville ».

Le Métro prévoit ainsi plusieurs initiatives visant à promouvoir des solutions de mobilité partagées et mettre en évidence les avantages des infrastructures de transport les plus respectueuses de l’environnement.

Ainsi, il entend organiser plusieurs campagnes de sensibilisation, des expositions et des jeux pour enfants, afin de favoriser l’utilisation des transports en commun, et promouvoir les moyens alternatifs à l’usage de la voiture en ville: train, vélo, tram…

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Espagne:

Plus de 50 experts en informatique issus de plusieurs pays européens se sont donnés rendez vous, ce week-end au Zoo Aquarium de Madrid, pour prendre part à la deuxième édition de la compétition internationale « Zoohackaton », visant à trouver une solution technologique pour lutter contre le braconnage et le trafic illicite des espèces.

Des programmeurs, des concepteurs de sites Web, des codificateurs, des biologistes, des mathématiciens et des ingénieurs en provenance de l’Espagne, des Pays-Bas, de l’Allemagne et de la Roumanie, sont venus participer à cette rencontre, initiée par le ministère de la transition écologique, en collaboration avec le service de la protection de la nature de la garde civile (Seprona) et le zoo aquarium de Madrid.

Dans le cadre de ce concours, les participants ont développé des applications ou des outils Web devant aider à prévenir les délits, à assurer le suivi des délinquants et à sensibiliser la société à ce phénomène.

Les vainqueurs de cette compétition, qui se déroule aussi dans d’autres Etats des États-Unis, et pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe, vont bénéficier d’une assistance fournie par des experts américains devant leur permettre de développer leur produit.

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