InitiativesSénégal : 300 bacs à ordures pour une meilleure gestion du cadre de vie dans la mairie de Sandiara

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22 Juin

Sénégal : 300 bacs à ordures pour une meilleure gestion du cadre de vie dans la mairie de Sandiara

Dakar – La mairie de Sandiara, dans le département de Mbour, a mis à la disposition de ses habitants 300 bacs à ordures d’une valeur de 20 millions de francs CFA, dans la perspective d’une meilleure gestion du cadre de vie qui implique la création à moyen et long termes d’une usine de thermo-valorisation pour l’électrification des villages concernés.

Ces bacs à ordures, don de la commune de Clermont-Ferrand (France), s’ajoutent à un camion-benne réceptionné récemment, en complément du dispositif de l’usine de traitement et de thermo-valorisation des ordures de la commune, a souligné le maire Serigne Guèye Diop.

S’exprimant lors de la cérémonie de remise de ce don, M. Diop a réaffirmé sa volonté de travailler à faire de sa commune « une ville propre ».

Dans ce cadre, il a été retenu que chaque concession apporte une contribution mensuelle de mille francs CFA, qui va servir à acheter d’autres poubelles pour les habitants qui n’en ont pas, mais aussi à réparer le camion-benne en cas de panne et à rétribuer une partie du personnel de nettoiement de la commune.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 22 juin 2017 :

— Une délégation du service public de l’eau (DSP) sera instaurée dans les 200 forages que compte la région de Kaffrine a déclaré, mercredi, le directeur Contrôle exploitation de l’Office des forages ruraux (OFOR), Ndiamé Diop.

« On parle de 162 forages au niveau de la région de Kaffrine mais c’est plus de ça. Quand on intègre les nouvelles réalisations dans le cadre du PUDC, nous serons pratiquement à 200 forages dans la région de Kaffrine », a-t-il souligné en marge d’un atelier de présentation de l’état d’avancement de la délégation du service public de l’eau.

« La délégation du service public de l’eau sera donc instaurée au niveau des 200 forages que compte cette région. Mais, nous allons démarrer par les nouvelles réalisations », a précisé M. Diop.

« La délégation du service public est une nouvelle forme de gestion qui sera instaurée au niveau des forages. L’Office des forages ruraux a pris l’option de mettre en place cette forme de gestion au niveau de l’ensemble des ouvrages hydrauliques des régions du Sénégal », a expliqué M. Diop.

Côte d’Ivoire :

— Le ministère ivoirien de la salubrité de l’environnement et du développement durable, à travers la Direction des opérations de salubrité et de lutte contre les nuisances, est en cours d’actualisation des données sur l’état de la salubrité dans les différentes régions du pays.

A cet effet, une mission du ministère de tutelle est en tournée jusqu’au 22 juin courant, dans les différents départements des régions du Poro et du Hambol, dont l’objectif de collecter des données réelles sur la propreté de ces centres urbains, répertorier les problèmes spécifiques, sensibiliser les différents acteurs et proposer des stratégies de gestion durable des déchets solides ménagers et assimilés (DSMA).

Cette tournée est l’occasion d’identifier les différentes difficultés rencontrées en matière de salubrité, notamment l’incivisme notoire des populations, le manque de matériels de collecte, et la prolifération de dépotoirs anarchiques, et surtout de sensibiliser certains opérateurs économiques sur la nécessité d’assainir leur cadre de travail, ainsi que les différents acteurs, notamment les associations de quartiers, les jeunes et les femmes.

Burkina Faso :

— Le Groupe canadien Windiga Energie vient de signer une convention de 22,30 milliards de F CFA pour la réalisation de la centrale solaire de Zina (centre-ouest) au Burkina Faso, rapporte l’Agence de presse APA.

Ce projet, premier partenariat public-privé pour la réalisation d’une centrale solaire de 20 MW sera exécuté par la Société Zina Solaire SA, la filiale de Windiga au Burkina Faso.

La centrale qui contribuera ainsi à augmenter la capacité nationale de production d’électricité sera opérationnelle d’ici août 2018. Elle produira de l’énergie pour la Société nationale d’électricité (Sonabel) sur une durée de 25 ans à compter de la date de mise en service.

— Le gouvernement burkinabè a adopté, mercredi en Conseil des ministres, un appel d’offre national de 1,5 millions de lampes LED, destinées à remplacer les ampoules énergivores dans l’administration publique et dans certains ménages.

L’opération va consister à remplacer des tubes fluorescents d’environ 40W par des lampes LED qui consomment deux fois moins autour de 15 à 18W et qui éclairent beaucoup plus, a expliqué le ministre de l’Energie, Alfa Oumar Dissa,.

«Cette opération qui vise à inciter les populations à utiliser les lampes LED va coûter à l’Etat 6 milliards FCFA, alors si cela avait été une centrale électrique, elle nous aurait couté 20 milliards de FCFA, a poursuivi M. Dissa, notant que l’initiative qui va débuter d’ici le troisième trimestre de l’année 2017, va permettre d’économiser 20 MW.

Le Burkina Faso qui connait régulièrement des délestages à cause d’un gap de l’ordre de 110 MW, s’est résolument engagé dans le secteur des énergies renouvelables avec plusieurs chantiers solaires en cours d’exécution

Mali :

— Le «projet de promotion de la production d’électricité durable dans les zones rurales du Mali grâce aux hybrides » a été lancé récemment à Bamako, selon la presse locale.

Ce projet, qui vise à consolider les acquis des phases précédentes de la coopération énergétique entre le Mali et le PNUD, couvre 15 villages repartis entre les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso et Mopti. Il est d’une durée de 4 ans qui s’étale de 2017 à 2020,.

L’objectif de ce projet financé à 25 millions de dollars est de promouvoir les mini-réseaux fonctionnant à l’aide d’énergies renouvelables photovoltaïques (PV) dans un système hybride avec les plates-formes multifonctionnelles (PMF) et ce, en vue d’assurer l’électrification rurale hors réseaux pour les petits villages dont la population se situe entre 500 et 2000 habitants.

Gabon :

— Le gouvernement gabonais envisage de transformer l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) en Agence nationale pour la préservation de la nature et les discussions sur cette transformation vont bon train au Sénat, l’objectif étant d’’’élargir le champ d’action de cette administration’’, selon la ministre de l’Economie forestière, Estelle Ondo.

La nouvelle agence nationale pour la préservation de la nature deviendra le gestionnaire de toutes les aires protégées du Gabon, de la préservation, de l’identification et de la valorisation de la biodiversité sur tout le territoire national, mais également le gestionnaire du conflit homme-faune, a expliqué Mme Ondo dans des propos relayés par la presse locale.

L’ANPN avait été créée par l’Etat en août 2002 avec pour mission principale de gérer les 13 parcs nationaux du Gabon.

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