InitiativesSénégal : L’Afrique peut profiter des avantages qu’offre l’économie verte (expert)

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26 Nov

Sénégal : L’Afrique peut profiter des avantages qu’offre l’économie verte (expert)

Dakar – L’Afrique peut profiter des avantages qu’offre l’économie verte si elle arrive à « instaurer un cadre politique cohérent » et un certain nombre de mesures réglementaires, a estimé l’expert sénégalais en développement durable et environnement, Baba Dramé.

« L’Afrique a la possibilité de tirer des avantages qu’offre l’économie verte. Mais pour que cette transition soit une réalité, il faut instaurer un cadre politique cohérent, augmenter les investissements, développer les marchés », a-t-il dit lors de la célébration du premier anniversaire d’éco@afrique, une coproduction de Deutsche Welle, la radiotélévision internationale allemande, RDV du Groupe Excaf au Sénégal et la Cameroon Radio Television (CRTV).

L’investissement dans la formation, le soutien à la recherche, l’amélioration de la communication avec le public peut aider à profiter de l’économie verte, a-t-il soutenu en introduisant le thème « Dans quelle mesure une économie verte est-elle gérable pour les Etats africains ? ».

Gabon :

Un forum sur la généralisation de la certification des activités de la filière forêt-bois au Gabon d’ici à 2022 s’est tenu les 22 et 23 novembre à Libreville avec comme but de trouver des solutions idoines pour atteindre cet objectif.

A cette occasion, les panélistes ont proposé plusieurs recommandations. Ainsi, ils ont invité les administrations à s’assurer avant tout de l’application effective des textes en vigueur et plaidé pour la réalisation d’un état des lieux pour la vérification de la mise en œuvre effective des plans d’aménagement, rapporte la presse locale.

Ghana:

Un projet a été lancé par Tropenbos Ghana, en collaboration avec A Rocha Ghana, visant à orienter l’exploitation durable des ressources naturelles et la production agricole du pays afin de renforcer la sécurité alimentaire.

Le projet dénommé « Sécuriser les services alimentaires et écosystémiques dans les régions où sévit l’industrie minière » vise à promouvoir une utilisation diversifiée et harmonisée des terres agricoles.

Kenya:

L’entreprise Ekorent vient de lancer un nouveau service de taxi similaire à « Uber mais en plus écologique » dans la capitale kenyane, Nairobi. Baptisé « Nopia Ride », il a la particularité de ne compter que des voitures électriques dans son parc automobile.

« Nous avons vu une vraie opportunité économique et de faire quelque chose de bon pour l’environnement », a déclaré le fondateur et directeur d’Ekorent, Juha Suojanen.

En plus d’être plus écologique que ses concurrents, « Nopia Ride » serait également un « modèle gagnant-gagnant » pour les conducteurs de taxi. Ces derniers « ne paient pas d’essence » ce qui leur permettrait de toucher « 30 % à 50 % de plus qu’avec Uber ou Taxify ».

Selon le directeur, ce modèle permet de proposer » des prix plus bas pour les passagers » tout en s’assurant que « les conducteurs gagnent de quoi vivre ». La société prévoit d’étendre son activité à « 1500 véhicules d’ici fin 2021 ». Si l’expérience est une réussite, elle devrait se développer sur tout le continent africain.

Côte d’Ivoire :

Une dizaine de pays africains dont la Côte d’Ivoire se sont réunis la semaine dernière à Abidjan pour réfléchir sur la prévention de l’environnement marin, à l’initiative de l’Organisation maritime internationale (OMI).

Cette rencontre, sous forme d’ateliers, vise à aider les administrations de la région à mettre en œuvre et appliquer les instruments pertinents de l’OMI, notamment la convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (Marpol) et celle relative au contrôle des systèmes antisalissure nuisibles (AFS).

Elle vise également à faire appliquer des directives sur l’encrassement biologique aux fins de la protection du milieu marin et du milieu côtier aux niveaux national et régional.

Rwanda :

Le Forum africain de la croissance verte (Africa Green Growth Forum), dont le coup d’envoi est prévu ce lundi à Kigali, connaitra la participation de plus de 1000 représentants de gouvernements, du monde de l’entreprise, de la finance, de la société civile ainsi que des institutions spécialisées.

Durant les cinq jours de la rencontre, les participants auront à se pencher sur des axes aussi variés que le rôle des acteurs publics, de la finance, de l’énergie, des entreprises et des voies de croissance économique pour favoriser un meilleur partenariat entre les acteurs publics et privés en vue d’une croissance verte inclusive et durable, indique les organisateurs dans un communiqué.

Placé sous le thème « Pour une Afrique verte et résiliente », ce forum « partagera les meilleures pratiques internationales et mettra en lumière l’importance d’une transformation économique durable », précisent les organisateurs.

Mali:

Le district de Bamako a un parc d’éclairage public d’environ 40.000 lampadaires mais plusieurs d’entre eux sont aujourd’hui hors d’usage, faute d’entretien, rapporte le quotidien +L’essor+.

Les efforts visant à faire de la ville de Bamako, un exemple de cité lumière sont manifestes avec l’installation de l’éclairage public sur les grandes artères et les nouvelles voies.

Cependant, faute d’entretien, beaucoup de lampadaires sont hors d’usage. Nombreux sont les tronçons où les lampadaires opérationnels peuvent être comptés du bout des doigts, selon la publication.

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