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30 Mai

Sénégal : Des producteurs sénégalais à l’heure des nouvelles technologies grâce à un projet financé par l’USAID

Dakar – Plus de 80.000 producteurs sénégalais reçoivent directement des informations climatiques qui leur sont adressées par le moyen des nouvelles technologies, dans le cadre d’un projet financé par l’USAID, selon des médias.

« 82.000 producteurs reçoivent directement des informations climatiques par SMS, appel vocal en wolof ou e-mail », a révélé Issa Ouédraogo, coordonnateur du projet dénommé « Services d’information climatiques pour améliorer la résilience et la productivité au Sénégal » (CINSERE, en anglais) et financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

Il prenait part lundi à Thiès à une formation sur une approche dénommée Services climatiques participatifs intégrés pour l’agriculture (PICSA), organisée par l’USAID à l’intention de services techniques de l’agriculture et d’ONG.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 30 mai :

Kenya:

— Le gouvernement a lancé des essais pour la production de coton génétiquement modifié à l’échelle nationale.

S’exprimant lors du 34è colloque annuel de l’Institut des experts-comptables du Kenya, récemment à Mombasa, le secrétaire principal de la décentralisation, Micah Powon, a indiqué que ces essais sont menés dans des zones reculées dans quatre régions du pays.

Cité par des médias locaux, le responsable a expliqué que la production massive d’organismes génétiquement modifiés ou du coton de biotechnologie (BT) stimulerait jusqu’à huit fois la production annuelle estimée actuellement à 30.000 balles.

Burkina:

— Le gouvernement burkinabè vient de lancer le projet Eco-électrification dynamique pour les régions du Nord et du Centre-Nord, au terme duquel 63 localités rurales seront électrifiées par les énergies renouvelables et le solaire photovoltaïque.

Avec le soutien de l’Union européenne et l’Agence française de développement, ce projet portera sur la réalisation d’une douzaine de centrales solaires avec une capacité cumulée de 3,2 MW.

Ce projet ambitionne, en outre, de libérer la croissance en offrant des opportunités de création d’emplois et de richesses, tout en assurant la préservation de l’environnement.

— Le Burkina Faso compte de nombreuses zones humides, dont 20 sont inscrites sur la liste de « Ramsar » ou liste des zones humides d’importance internationale.

Ces zones humides fournissent tout un éventail de services importants, aussi bien pour l’homme que pour l’environnement et sont parmi les milieux les plus productifs du pays. Réservoirs de la diversité biologique, elles fournissent l’eau et la productivité dont des espèces innombrables de plantes et d’animaux dépendent pour leur survie.

Cependant, elles sont soumises à de fortes pressions et sujettes à de menaces multiformes surtout d’ordre anthropique. Celles-ci se traduisent, entre autres, par le tarissement progressif de la ressource et de la baisse du niveau de la nappe phréatique, l’ensablement et l’effritement des berges des fleuves et la réduction des ressources halieutiques qui constituent une importante source de revenus des populations.

— La fondation italienne ACRA, avec ses partenaires, dont l’Union européenne, a lancé, mardi le projet « Moins de déchets, plus d’opportunités: l’économie verte au service des micros et petites entreprises de Ouagadougou ».

Ce projet vise à réduire les déchets à l’air libre et lutter contre la pollution des eaux, ce qui permettra d’éviter la contamination des écosystèmes naturels, selon ses promoteurs.

Dans le but de concrétiser ce projet, l’Union européenne a indiqué y avoir contribué à hauteur de 1,2 million d’euros, a révélé son représentant au Burkina Faso.

Niger:

— Le ministère nigérien de l’Hydraulique et de l’Assainissement a lancé, lundi, une campagne sur le traitement de l’eau à base de chlore.

Cette opération, axée sur l’information et la sensibilisation, consiste à inciter les populations à améliorer la qualité de l’eau de consommation en utilisant des tablettes de chlore.

En outre, ce projet s’inscrit dans le cadre de l’engagement souscrit par le Niger qui consiste à améliorer, d’ici 2030, la qualité de l’eau en jugulant la pollution, éliminant l’immersion de déchets et réduisant au minimum les émissions de produits chimiques.

Côte d’Ivoire :

— Le ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, a animé vendredi dernier une conférence de presse, pour situer les enjeux de la nouvelle politique de réhabilitation, de préservation et d’extension des forêts sensée restaurer le couvert forestier national jusqu’au-dessus du 8è parallèle.

Les objectifs de cette politique, aux dires du Ministre Donwahi, s’inscrivent dans la prise en compte des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire à savoir la préservation de l’environnement, la lutte contre le changement climatique au niveau mondial, la séquestration du carbone et la pratique d’une agriculture « zéro déforestation », s’appuyant sur l’agroforesterie.

Ces engagements suggèrent aussi l’entretien d’un climat favorable au développement des activités et du bien-être de sa population, la préservation de la biodiversité et la création d’un environnement favorable à la poursuite du développement du secteur agricole et du secteur de l’industrie du bois, générateurs de millions d’emplois.

RD congo :

— Dix-sept bonobos réunis en 4 groupes familiaux seront prochainement réintroduits dans la forêt communautaire Ekolo ya Bonobo, située à 800 km de Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, rapporte la presse locale.

Cette initiative qui bénéficie du soutien financier de la Fondation 30 Millions d’Amis a vu le jour au terme de 18 mois de démarche pour l’obtention de toutes les autorisations officielles.

La forêt devant abriter ces bonobos a été reconnue par le Ministère de l’Environnement congolais comme un « Centre de réadaptation à la vie sauvage » où peuvent être réintroduits des groupes de primates socialement stables, rappelle la presse.

Ghana:

— Le programme de la Commission des forêts vise à rendre le Ghana vert au cours des 10 prochaines années, a fait savoir son président, Kwadwo Owusu Afriyie.

Ce programme, qui intervient dans le cadre d’une initiative écologiste, a pour but de faire participer les jeunes dans la protection de l’environnement et des forêts a travers le pays.
Mali:

— Dans la perspective de gestion de la période de la pointe saisonnière 2018, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseyni, a procédé le weekend dernier, à l’inauguration des installations d’adduction d’eau potable dans les localités de Sanankoroba et de Dialakoroba dans la Région de Koulikoro.

Le ministre et sa délégation se sont d’abord rendus à Sanankoroba, une localité située à 35 kilomètres de Bamako. Les travaux au niveau de cette ville ont porté, entre autres, sur la réalisation de trois forages d’exploitation avec un débit cumulé d’environ 17 m3 /h, la construction d’un château d’eau en béton d’une capacité de 160 m3 sur un radier de 12 mètres.

La délégation s’est ensuite rendue à Dialakoroba à 12 kilomètres de Sanankoroba, où les travaux ont porté sur la réalisation d’un forage d’exploitation d’un débit de 12 m3/h et d’un château d’eau en béton d’une capacité de 80 m3 sur un radier de 12m de hauteur.

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