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10 Mai

Suède : Les prix bas de l’électricité devraient attirer de nouveaux centres de données vers le pays cette année (Vattenfall)

Copenhague – Les prix bas de l’électricité en Suède devraient attirer de nouveaux centres de données vers le pays cette année, selon l’opérateur énergétique suédois Vattenfall (étatique), qui a indiqué qu’elle était en pourparlers avec des entreprises de la Silicon Valley et des entreprises chinoises.

Les pays nordiques, qui peuvent produire de l’électricité relativement bon marché à partir de sources renouvelables, comme l’hydroélectricité et l’énergie éolienne, attirent depuis longtemps les industries de l’énergie lourde, mais attirent désormais des centres de données avides d’énergie.

La Suède, qui a également des réacteurs nucléaires, a tendance à avoir les prix de l’électricité les moins chers pendant la majeure partie de l’année.

Vattenfall fournit déjà de l’énergie à un certain nombre de centres de données en Suède, notamment à Facebook dans la ville de Lulea, où le géant des réseaux sociaux a décidé cette semaine de doubler la taille de son centre de données.

En 2017, la Suède a réduit son taux d’imposition sur l’électricité pour les centres de données de 97%, la Norvège lui ayant emboîté le pas pour concurrencer son voisin.

Vattenfall estime que d’autres industries à forte consommation d’énergie peuvent bénéficier des prix compétitifs de la Suède, tels que les fabricants de fibre de carbone, mais les centres de données sont sa cible principale.

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.- Vilnius – Panevezio Statybos Trestas (PST), une entreprise de construction leader en Lituanie, a annoncé qu’elle réalisera l’usine de production d’électricité et de chaleur de Kaunas du groupe énergétique lituanien Lietuvos Energija et Fortum Heat Lietuva, filiale lituanienne de du géant finlandais Fortum, pour 33,6 millions d’euros.

« Kauno Kogeneracine Jegaine (centrale de cogénération de Kaunas), une joint-venture entre Lietuvos Energija et Fortum Heat Lietuva, a signé mardi un contrat avec PST suite à un appel d’offres international qui a duré plus de deux ans », a indiqué Lietuvos Energija dans un communiqué.

Les trois autres enchérisseurs étaient Lemminkainen Lietuva, Merko Statyba et un consortium de Warbud et de Zilinskis Co.

PST va construire les bâtiments principaux et auxiliaires de l’usine, les réseaux de services publics et les communications, les routes internes et d’effectuer d’autres travaux de construction.

La construction de l’usine de cogénération de Kaunas a été lancée fin 2017. Des sociétés allemandes, finlandaises, françaises et tchèques fourniront des équipements pour l’installation de valorisation énergétique des déchets dans le cadre de contrats d’une valeur totale de 75 millions d’euros.

Les meilleurs experts en matière de planification de l’énergie en Chine et au Danemark travaillent ensemble dans le cadre d’un projet pilote sino-danois sur le chauffage urbain économe en énergie, indique mercredi l’Agence danoise de l’énergie.

Le panel a tenu la première réunion cette semaine avec l’objectif d’agir en tant que conseillers pour un projet pilote de planification thermique et de créer des liens permettant d’améliorer les connaissances et de jeter les bases d’un réseau de savoir-faire sur le chauffage urbain.

La Chine et le Danemark considèrent le chauffage urbain comme une solution importante pour réduire les émissions, rendre le système énergétique plus efficace et intégrer les technologies renouvelables, au vu de son importance pour maintenir la croissance économique, tout en réduisant la consommation d’énergie et l’impact sur l’environnement et le climat.

Cette première réunion du panel d’experts marque le début d’une coopération de deux ans et demi visant à apporter de nouvelles idées et méthodes au bénéfice du projet pilote mis en place par les deux pays.

Le projet a pour vocation de développer des scénarios de chauffage pour deux villes de la province du Shaanxi, Tongchuan Nord et Yijun en collaboration avec les autorités de la région. Ces deux villes sont aujourd’hui chauffées principalement avec des chaudières à charbon individuelles ou des poêles et des chaudières au gaz naturel.

« Je voudrais travailler avec les experts sur la façon dont nous pouvons établir des indicateurs d’évaluation raisonnables pour la planification de la chaleur, comment améliorer l’efficacité du système de chauffage et travailler sur les nouvelles technologies pour le système de chauffage urbain », a affirmé Xia Jianjun, Professeur associé à l’École d’architecture relevant de l’Université Tsinghua.

De son côté, John Tang, conseiller de l’Agence danoise de l’énergie avec la Chine, a fait part de son souhait de voir le projet pilote permettre aux autorités d’établir facilement une planification systématique de la chaleur dans les petites et grandes villes existantes en tenant compte des sources renouvelables, de la chaleur excessive ou d’autres sources de chaleur efficaces.

« J’espère que les experts chinois et danois pourront améliorer le modèle de planification de chaleur proposé, affiner le modèle de planification dans un contexte chinois et trouver des suggestions techniques et politiques pour la future méthodologie de planification thermique bénéficiant aux deux pays », a-t-il souligné.

 

.- Copenhague et Malmö (sud de la Suède) s’apprêtent à accueillir, du 21 au 25 mai, le plus grand sommet sur l’énergie propre de l’année, en l’occurrence la neuvième réunion ministérielle sur l’énergie propre et la semaine nordique de l’énergie propre, indique un communiqué des organisateurs.

Les ministres de l’énergie des pays du G20+, notamment les États-Unis, la Chine, l’Indonésie, la France et la Corée du Sud, se joindront à cette grand-messe pour discuter de la manière dont la transition énergétique pourrait être accélérée à travers le monde.

Le Danemark a choisi de mettre l’accent sur l’augmentation des investissements dans les technologies énergétiques propres et sur la manière de renforcer la transition énergétique propre afin de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris.

Les pays participants à la Conférence ministérielle sur l’énergie propre représentent 75% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ainsi que 90% des investissements mondiaux dans l’énergie propre.

 

Parallèlement aux réunions ministérielles officielles, plus de 140 activités liées à l’énergie propre auront lieu dans la région du Grand Copenhague et à Malmö sous la bannière de la « Semaine nordique de l’énergie propre ».

La semaine sera un moment opportun pour en apprendre davantage sur une série d’initiatives énergétiques allant du financement climatique, des véhicules électriques et de l’intégration de l’énergie propre aux visites sur site de la centrale nucléaire déclassée de Barsebäck ou à un voyage en ferry alimenté par batterie.

 

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.- Oslo – La société helvético-suédoise de technologie énergétique ABB a confirmé qu’elle fournirait une électrification renouvelable, de la côté au plate-forme, pour le développement de Johan Sverdrup, un gisement pétrolier norvégien, situé en mer du Nord et exploité par le géant pétro-gazier Statoil.

En distribuant des convertisseurs de courant continu haute tension (HVDC) pour l’électrification de la première phase du projet de développement sur le terrain de Johan Sverdrup, ABB affirme que la technologie permettra d’économiser les émissions équivalentes à 70 000 voitures.

 

D’une longueur d’environ 200 km, le câble sous-marin connectera Stavanger à la plate-forme, apportant une capacité de 100 mégawatts provenant principalement de sources hydroélectriques.

Borghild Lunde, vice-président senior pour le pétrole, le gaz et les produits chimiques pour ABB en Norvège, a déclaré que « la bonne coopération entre l’opérateur Statoil, l’ingénierie, l’approvisionnement et le constructeur Aibel et ABB a contribué à d’excellents progrès dans le projet, faisant savoir que « la station de conversion onshore est maintenant en ligne et prête à l’emploi ».

ABB a confirmé qu’il fournirait la conception, l’ingénierie, l’achat, l’installation et la mise en service de la liaison électrique à Johan Sverdrup pendant la première phase qui se déroulera jusqu’à la fin de 2018.

Situé à 155 kilomètres à l’ouest de Stavanger en mer du Nord, le champ de Johan Sverdrup est considéré comme un des plus grands champs pétroliers offshore du plateau continental norvégien.

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.- Tallinn – Plusieurs substances dangereuses et composés chimiques, dont le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane), interdit en Estonie il y a près d’un demi-siècle, ainsi que des niveaux élevés de pesticides ont été détectés dans les eaux du fleuve Emajõgi (Est), selon une étude récente de l’Agence estonienne de l’environnement.

Un rapport établi à l’Agence pour l’environnement indique que le contenu de composés dangereux à Emajõgi est préoccupant.

L’enquête a révélé des niveaux record de divers pesticides dépassant les limites prescrites par la réglementation en vigueur dans l’eau de la rivière.

Parmi les substances détectées figurent l’insecticide DDT, interdit en Estonie depuis le début des années 1970, une teneur accrue en nutriments agricoles en aval et des résidus d’analgésiques et de médicaments hormonaux.

Bien que l’impact de ces substances sur les ressources aquatiques ne soit pas encore tangible, des mesures doivent être prises rapidement pour prévenir le pire, a souligné l’agence.

L’étude a noté que les habitants et les entreprises de Tartu et des zones environnantes assument une responsabilité particulière pour la qualité de l’eau ainsi que pour la préservation des écosystèmes de la rivière Emajõgi, principale artère aquatique de l’Est de l’Estonie.

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.- Helsinki – Le quotidien finlandais de référence « Helsingin Sanomat » indique que plusieurs experts dans le pays nordique débattent actuellement des diverses questions autour des biocarburants et notamment le fait que les coupes de forêts qu’ils nécessitent diminueront les puits de carbone.

Selon Sampo Soimakallio du Centre environnemental de Finlande, Syke, cela ne permettrait pas de lutter contre le changement climatique. Les coupes diminueraient les puits de carbone au point où les émissions finlandaises de CO2 iraient augmentant jusqu’en 2050.

Il note que la question primordiale concernant les bioénergies est que pour qu’un système puisse ralentir le changement climatique, il faudrait soit qu’il enlève du carbone de l’atmosphère ou qu’il empêche que le carbone y soit émis.

L’usage du bois est problématique du fait que cela prend longtemps pour les forêts de pousser et que les jeunes arbres ne sont pas efficaces pour emprisonner du carbone. En même temps, il faut trouver une solution au changement climatique rapidement. Les forêts constituent actuellement la technologie la moins chère qui fonctionne comme puits de carbone, rappelle M. Soimakallio.

Il se félicite du fait que le débat des négociations climatiques puisse graduellement s’orienter dans ce sens, même si se mettre d’accord sur les puits de carbone a jusqu’ici été politiquement plus difficile que se mettre d’accord sur les diminutions d’émissions.

 

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