InitiativesLa totalité des emballages en plastique sur le marché européen seront recyclables d’ici à 2030

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17 Août

La totalité des emballages en plastique sur le marché européen seront recyclables d’ici à 2030

Bruxelles- D’ici à 2030 au plus tard, tous les emballages en plastique sur le marché européen seront recyclables ou réutilisables. La consommation de plastiques à usage unique sera plus que réduite, et l’utilisation de micro plastiques sera limitée.

Depuis l’adoption en début de l’année d’une stratégie pour bannir le plastique, la commission européenne encourage les entreprises à intégrer de nouveaux matériaux notamment des polymères naturels, comme la cellulose ou l’amidon qui sont à la fois biodégradables et bon isolant.

À Amsterdam, un supermarché bio sans plastique propose près de 700 produits soit en vrac, soit avec emballage en verre ou en carton ou encore en plastique biodégradable. Ce dernier est fabriqué à partir de pulpe de bois, de cellulose et de fibres végétales.

Par ailleurs, Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi 17 août 2018 :

Plus de 70 citadins wallons vont mesurer pendant un mois la qualité de l’air dans leurs villes à l’initiative de l’organisation de défense de l’environnement Greenpeace, rapporte vendredi la presse belge.

Les données récoltées ainsi pendant quatre semaines à partir de ce vendredi seront publiées à la veille des élections locales prévues le 14 octobre prochain en Belgique.

Greenpeace qui déplore que le réseau de mesure officiel de la Wallonie n’est pas représentatif de la situation au cœur des grandes villes wallonnes, veut démontrer à travers cette initiative que « la Région sous-estime l’exposition de ses habitants à la pollution ».

A la suite d’un appel à candidature, 74 citoyens ont été équipés d’un outil composé de deux tubes qui récoltent la pollution atmosphérique et plus particulièrement le dioxyde d’azote (NO2). L’objectif étant de donner une idée sur la qualité de l’air dans les six plus grandes villes wallonnes, à savoir Tournai, Mons, Charleroi, La Louvière, Namur et Liège.

Greenpeace avait déjà cité le gouvernement wallon en justice fin mars pour obtenir des mesures « crédibles » dans les zones urbaines.

Le dioxyde d’azote, un gaz issu de la combustion des carburants, peut altérer le fonctionnement des poumons. D’après l’Agence européenne pour l’environnement, il est responsable chaque année de 2.320 décès prématurés en Belgique.

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Paris – La période 2018-2022 connaîtra des températures encore plus élevées que ce que laissait présager le réchauffement climatique en cours, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS-France).

Cette étude, qui s’est basée sur une nouvelle méthode de prévision des températures moyennes développée par une équipe de chercheurs du CNRS de l’Université de Southampton (GB) et de l’Institut royal météorologique des Pays-Bas, relève que les variations de la température moyenne annuelle dépendent du changement climatique provoqué par les activités humaines, mais aussi de la variabilité intrinsèque du climat, qui rend plus difficiles les prévisions d’une année sur l’autre.

Baptisée ProCast (Probabilistic forecast), cette nouvelle méthode statistique fait ressortir que le réchauffement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre « n’est pas un processus linéaire » mais a semblé marquer une pause au début du 21ème siècle -un phénomène connu sous le nom de «hiatus climatique»-.

Le réchauffement climatique peut être, selon les années, contrebalancé ou au contraire renforcé par la variabilité naturelle du climat, explique le CNRS.

Selon l’étude, les risques d’épisodes de températures anormalement élevées de la surface de la mer seront également plus importants, une situation propice aux ouragans.

Le nouveau système ne prévoit pour l’instant que la température moyenne annuelle de la planète, mais les chercheurs espèrent pouvoir développer des prévisions régionales et aussi des tendances de précipitations ou de sécheresse, pour répondre à une « demande sociétale toujours croissante de prévisions précises et fiables d’une année sur l’autre ».

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Madrid – Plus de 239 millions de voyageurs ont visité, depuis 1996, l’un des 15 espaces du Réseau des parcs nationaux d’Espagne, dont les parcs de Pics d’Europe et d’Ordesa et Mont perdu.

Parmi les espaces les plus visités durant cette période, on trouve les parcs nationaux de Teide de Timanfaya des îles Canaries, et des pics d’Europe, situé au Nord ouest de l’Espagne, selon les données du ministère espagnol de la Transition écologique.

La première loi sur les parcs nationaux en Espagne, considérée comme pionnière en Europe en matière de protection de la nature, a été approuvée en 1916. L’afflux de visiteurs a augmenté depuis 1991, dépassant dix millions d’entrées en 2000 et s’établissant à 15,5 millions de touristes en 2017.

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Lisbonne – La préservation de l’écosystème du parc national de Peneda-Gerês, dans le nord du Portugal, fait partie des engagements écologiques pris par le gouvernement.

Ainsi, une grande partie de la zone de haute altitude, à l’intérieur du parc, dont les collines sauvages abritent différentes espèces d’animaux et d’oiseaux, a été dédiée à la recherche et fermée au public.

Pour leurs randonnées ou pique-niques, les visiteurs doivent se contenter des terrains officiels, mis à leur disposition.

Les types d’embarcations et la navigation sur les lacs artificiels du parc sont également soumis à restrictions. Aucune navigation ou baignade n’y est autorisée.

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