En vedetteTunisie: le « PAPS-Eau » a permis la mise en place de trois projets pilotes

En vedette

27 Sep

Tunisie: le « PAPS-Eau » a permis la mise en place de trois projets pilotes

Tunis – Le projet « valorisation des acquis de la recherche dans le domaine de l’eau (PAPS-Eau) », lancé en janvier 2015, a permis la mise en place de trois projets pilotes dans les gouvernorats de Béja, Kef, Bizerte, Kairouan et Médenine, a déclaré le directeur de l’ Institution de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur Agricoles (IRESA) et coordinateur de projet, Hichem Ben Salem.

Clôturé en juin 2018, le projet « PAPS-Eau » est financé à raison de 85% par l’Union Européenne (UE) et 15% par la Tunisie avec un budget total de 1,175 million d’euros, a-t-il ajouté en marge d’un séminaire de clôture du PAPS-Eau.

« Concernant le volet économie d’eau du projet, on a choisi un certain nombre de technologies dont la réduction de l’évapotranspiration en pratiquant l’agriculture de conservation qui consistent à semer directement sur le sol sans labour et permet de réduire l’exposition des sols aux rayons solaires et réduire l’utilisation des carburants » a fait savoir le coordinateur de projet.

La deuxième technologie consiste en la conservation des eaux et des sols à travers des ouvrages qui permettent la mobilisation des eaux pluviales et leur conservation pour l’irrigation.

Il a fait savoir que la troisième technique concerne l’agriculture bio saline, étant donné que le taux de salinité de l’eau au Sud atteint 6 grammes/litre et il y a des variétés de céréales ou de fourrages qui tolèrent cette salinité. L’objectif est de développer cette agriculture afin de réduire la pression sur les eaux conventionnelles et en valorisant d’une manière rationnelle les eaux saumâtres ou les eaux riches en sel à travers la mise en place de ce projet pilote à Médenine.

S’agissant du volet recherche du projet, l’objectif est de créer des plateformes regroupant tous les acteurs du domaine agricole, la recherche, le développement, la vulgarisation et la profession (agriculteurs, associations, groupements de développement agricole, UTAP, Conect Agri et SYNAGRI).

***

Alger- La propreté de l’environnement immédiat des lieux d’habitation, notamment dans les régions du Sud et des Hauts plateaux en Algérie, constitue le meilleur moyen de prévention contre les piqûres de scorpions, a affirmé Dr. Mohamed Rédha Saïdani, membre de la Commission nationale de prévention contre les piqûres scorpioniques.

Il a expliqué que la prévention reste l’arme par excellence contre les envenimations scorpioniques, et ce en veillant à l’éloignement des ordures ménagers des lieux d’habitation, à la garantie d’un bon éclairage public et à la réfection des trottoirs.

Il est également nécessaire d’encourager les campagnes de collecte et d’élimination de scorpions, estime-t-il, précisant que durant le mois d’avril la femelle peut donner jusqu’à 120 petits par semaine, d’où la hausse des cas d’envenimations durant l’été.

Notant que l’Institut Pasteur d’Alger reçoit annuellement 50.000 scorpions grâce aux opérations de collecte qui permettent de produire suffisamment de doses de sérum anti-scorpionnique, le Dr. Saïdani a expliqué, à ce propos, qu’il n’existe sur le terrain aucun remède ou produit pour lutter contre les scorpions et que le meilleur moyen pour lutter contre est la sensibilisation des citoyens.

Il a préconisé à ce propos l’organisation de cours sur la prévention contre les piqûres scorpioniques au profit des élèves des Hauts plateaux et du Sud, ainsi que l’adoption d’animaux domestiques comme les volailles et les chats.

Le Dr. Saïdani a fait savoir que le risque d’envenimation scorpionique, bien qu’existant toute l’année, atteint son apogées durant le mois de juillet, particulièrement entre 18h00 et 06h00, une tranche horaire marquée par une hausse du mercure qui pousse le scorpion à rechercher la fraicheur dans les maisons.

***
-. Une quinzaine de points noirs ont été recensés à travers la wilaya d’El Tarf, dans le cadre d’une vaste opération de salubrité publique lancée récemment par les autorités locales, selon le directeur local de l’environnement, Nourreddine Chouali.

Les points noirs sont localisés principalement dans les communes de Ain Assel, El Kala et El Tarf où des efforts ont été déployés en matière d’hygiène, a-t-il dit, précisant que la wilaya produit quotidiennement un total de 304 tonnes de déchets et traite au niveau de ses centres d’enfouissement techniques ( CET) pas moins de 226 tonnes de déchets.

Et d’ajouter que l’intensification des actions de sensibilisation en direction des citoyens demeure la seule alternative pour la préservation de l’environnement et de la salubrité publique. La salubrité publique est la responsabilité de tout un chacun, d’où l’urgence d’impliquer le citoyen dans les campagnes périodiques pour débarrasser l’environnement des ordures et détritus qui lui portent préjudice, préconise-t-il.

Voir Aussi