USA: L’Agence américaine de protection de l’environnement compte réglementer deux produits chimiques toxiques

Washington – L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) compte réglementer deux produits chimiques toxiques soumis à des limites de santé strictes à leur présence dans l’eau potable par un nombre croissant d’États fédérés, mais qui n’ont pas encore été réglementés par le gouvernement fédéral, a déclaré mardi l’administrateur de l’EPA, Scott Pruitt.

Intervenant lors d’une conférence nationale sur les produits chimiques dits PFAS, M. Pruitt a indiqué que son agence se pencherait sur la nécessité d’établir des limites maximales de contaminants pour les produits toxiques de type PFOA et PFOS, associés à certains cancers, taux élevé de cholestérol et autres maladies.

«Nous passerons à l’étape suivante du processus de la Loi sur la salubrité de l’eau potable afin d’évaluer la nécessité d’un niveau maximal de contaminants pour le PFOA et le PFOS», a déclaré M. Pruitt à cette occasion. « C’est quelque chose dont on parle depuis un certain nombre d’années. Le processus doit être entamé », a-t-il dit.

Il a également déclaré que des produits chimiques, retrouvés dans les ustensiles de cuisine antiadhésifs et les mousses anti-incendie, « affectent les communautés de manière négative », chose qui explique la participation à cette réunion de représentants de 35 Etats, trois tribus et de nombreuses associations et organisations à but non lucratif. « Il est clair que cette question est une priorité nationale », a-t-il estimé.

Pruitt a également déclaré que l’EPA a entamé un processus de désignation de ces deux produits chimiques en tant que « substances dangereuses » en vertu de la loi fédérale dite « Superfund ».

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du nord pour la journée de mercredi 23 mai 2018.

Mexique :

Le ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles du Mexique, pays qui abrite plus de 10 % de la biodiversité mondiale, le long de ses côtes, ses montagnes, ses plateaux et ses canyons, a réaffirmé son engagement à préserver et protéger cette biodiversité à travers la mise en place de différentes actions visant accroître ses ressources naturelles.

Dans un communiqué rendu public à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la biodiversité, le ministère de a souligné que le Mexique fait partie des 12 pays méga-divers de la planète qui détiennent ensemble 70% de la diversité des espèces dans le monde.

Le pays est également considéré comme le deuxième pays au monde en terme de variété des écosystèmes et quatrième en terme de nombre d’espèces globales. Environ 2.500 espèces sont protégées par la loi mexicaine.

Le Mexique dispose de 182 zones protégées réparties dans tout le pays, ce qui représente plus de 90 millions d’hectares au titre des régimes de protection marine et terrestre, dont les écosystèmes jouent un rôle essentiel dans la vie et de l’économie de la population locale, fait savoir le communiqué.

Les Nations Unies ont désigné le 22 mai Journée internationale de la biodiversité (JIB) en vue de sensibiliser sur l’encourager la compréhension des enjeux liés à la biodiversité et d’accroître la sensibilisation sur ce sujet.

L’année 2018 marque ainsi le 25ème anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique, qui vise à défendre la diversité biologique, l’utilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources génétiques.

A cet égard, le gouvernement mexicain s’est engagé dans le cadre du Plan stratégique Aichi pour la biodiversité 2011-2020, pour couvrir 10 pour cent de la surface des aires marines protégées, souligne-t-on.

=============================

Panama :

La déforestation, le changement de la vocation des terres, la construction de barrages et le braconnage figurent parmi les principaux facteurs à l’origine de la disparition de plusieurs espèces animalières et d’oiseaux au Panama.

Le ministère de l’environnement de ce pays d’Amérique centrale a ainsi lancé plusieurs initiatives visant à sensibiliser sur l’importance de la conservation de la diversité de la faune sauvage et de la lutte contre le braconnage, étant donné que le Panama compte une part non négligeable des espèces animalières et d’oiseaux de la planète, y compris certaines espèces rares ou menacées d’extinction.