En vedetteLa Wallonie interdit l’usage de pesticides à néonicotinoïdes

En vedette

05 Mai

La Wallonie interdit l’usage de pesticides à néonicotinoïdes

Bruxelles – Après le glyphosate, la Wallonie s’apprête à interdire l’usage par les particuliers de pesticides contenant des néonicotinoïdes. Le gouvernement wallon a approuvé jeudi en première lecture un projet d’arrêté en ce sens du ministre de l’Environnement, Carlo Di Antonio.

La Wallonie peut, depuis la révision du décret « Pesticides » en octobre dernier, restreindre ou interdire sur son territoire l’utilisation de pesticides contenant des substances actives présentant un risque pour la protection de l’environnement, pour la santé humaine ou pour la conservation de la nature. Une interdiction de vente relève, elle, du Fédéral.

Pour les particuliers, les néonicotinoïdes se retrouvent dans de nombreux produits (poudres anti-fourmis, autocollants antimouches, etc) proposés actuellement en vente libre et qui sont utilisés sans en connaître la nocivité, selon le ministre de l’Environnement. C’est toutefois dans l’agriculture que ces substances sont le plus souvent utilisées. Tout comme pour l’interdiction d’usage du glyphosate, l’arrêté ne concerne pas ses usages professionnels.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi :.
.- Genève – Les dauphins sauvages sont plus exposés à des polluants et aux maladies que ceux vivant en captivité, révèle mercredi une étude relayée cette semaine par les médias suisses.

D’après un rapport de chercheurs de l’université américaine de Caroline du Sud, un grand nombre de dauphins souffrent d’inflammations chroniques, signe que leur organisme combattait des maladies.

« Cela s’explique par leur contact avec des pathogènes, des parasites et des polluants dans l’océan qui sont absents dans les aquariums », précise Patricia Fair, principale auteure de l’étude.

Les scientifiques ont pu observer « l’apparition de maladies infectieuses, de tumeurs, d’infection bactérienne résistantes aux antibiotiques et des niveaux alarmants de contaminants dans les deux populations de dauphins en liberté », indique l’étude.

De précédentes recherches avaient mis en évidence des maladies fongiques et l’émergence de nouveaux virus qui pourraient être potentiellement pathogènes pour les humains, avertissent aussi ces scientifiques.

*-*-*-*-*-*.

.- Les émissions de CO2 ont reculé dans les secteurs de l’industrie et du bâtiment, mais « des progrès insuffisants dans les transports » où les objectifs ne sont que partiellement atteints, selon un rapport sur les gaz à effet de serre en Suisse.

En 2015, le pays helvétique a produit 48 millions de tonnes de CO2, soit 600.000 de moins que l’année précédente, précise ce rapport officiel qui a été remis au secrétariat de l’ONU sur les changements climatiques.

La loi sur le CO2 doit permettre à la Suisse de réduire de 20pc ses émissions néfastes à l’horizon 2020, conformément aux engagements internationaux du pays au titre des objectifs intermédiaires en la matière.

Si la pollution diminue légèrement chaque année depuis dix ans, elle est encore à un niveau supérieur de 4pc par rapport à 1990 dans les transports, même si la réduction du gaz à effet de serre a été très marquée.

.- Lisbonne – Le mois d’avril était « extrêmement chaud et sec » dans la partie continentale du Portugal, qui a été marquée par une vague de chaleur et des températures maximales jamais observées depuis 86 ans.

Selon le bulletin météorologique publié sur le site de l’Institut portugais de la mer et l’atmosphère (IPMA), le mois d’avril a connu aussi une augmentation significative des régions affectées par la sécheresse, en particulier dans le nord et le centre du pays.

*-*-*-*-*-*.

.- Le Portugal a enregistré en 2016 la troisième plus forte baisse (5,7 pc par rapport à l’année précédente) des émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion des combustibles fossiles, au-dessus de la moyenne de l’Union européenne qui est de 0,4 pc, selon les données publiées par Eurostat.

*-*-*-*-*-*.

.- Londres – Pour réduire l’impact environnemental des vêtements et le gaspillage des textiles, le britannique H&M a lancé dernièrement un vaste programme mondial de collecte de vêtements de toutes marques contre un bonus par lot de 3 pièces usagées rapportées.

Ce programme de collecte est aujourd’hui proposé dans tous les magasins du groupe dans le monde entier. Selon H&M plus de 95 pc de ces vêtements pourraient servir à nouveau, qu’ils soient portés à nouveau, réutilisés ou recyclés selon l’état du vêtement.

Pour sensibiliser le grand public sur ce sujet, la marque anglaise a lancé cette initiative dans le but de collecter 1.000 tonnes de vêtements usagés à travers le monde et ses 3.600 magasins.

« La collecte de vêtements fait partie des objectifs de H&M pour boucler la boucle de la mode et recycler les vêtements usagés pour créer de nouvelles fibres textiles et de nouveaux produits », expliquent les responsables de cette enseigne.

*-*-*-*-*-*.

.- Selon des chercheurs britanniques, les insectes pollinisateurs jouent un rôle important dans la production alimentaire mondiale, mais ces insectes risquent de disparaître à cause de l’usage systématique d’insecticides.

Toutefois, les insecticides affectent les végétaux qui ont besoin de ces insectes pour se reproduire et une disparition totale des pollinisateurs pourrait entraîner des carences en vitamines et micronutriments, préviennent les experts.

Leur étude a porté sur plusieurs champs et systèmes de culture en Afrique, en Asie, et en Amérique Latine, pendant une période de cinq ans.

« Globalement, lorsque l’on augmente le nombre mais également la diversité des insectes pollinisateurs, on accroit le rendement des cultures de plus de 20 pc en moyenne à l’échelle mondiale », concluent les chercheurs.

Ils disent que ces résultats mettent en évidence l’impact du déficit des insectes pollinisateurs à une échelle mondiale. Et donc, l’impact des insecticides, de plus en plus souvent utilisés de manière systématique même en l’absence d’insectes ravageurs.

Les néonicotinoïdes sont accusés de décimer les abeilles. En tuant les insectes utiles, ces pesticides contribuent à aggraver la faim dans le monde, mettent en garde les écologistes.

.- Paris – Le gaspillage alimentaire en restauration collective représente 167 grammes en moyenne, par repas et par personne, ce qui représente, pour un restaurant servant 500 convives la perte de 15 à 20 tonnes par an, soit un budget de 30.000 à 40.000 euros par an de produits jetés, selon Ronan de Dieuleveult, directeur marketing et communication de l’entreprise de restauration collective ‘’Mille et un repas’’.

Le gaspillage alimentaire, dans les restaurants scolaires et d’entreprises, crée des dépenses inutiles, augmente la production des déchets, de la culture du produit jusqu’à sa consommation, et génère une utilisation des ressources et pollutions dommageables pour l’environnement, a-t-il souligne au journal en ligne Environnement magazine.

Il a ajouté, par ailleurs, que ‘’chaque consommateur jette chez lui, en moyenne, entre 110 et 150 euros de produits chaque année. Dans chaque foyer, cela représente 20 kg de déchets alimentaires par an et par habitant’’.

‘’Ces chiffres ne sont évidemment pas acceptables lorsque l’on sait que 3,9 millions de personnes bénéficient de l’aide alimentaire’’, a-t-il fait remarquer.

*-*-*-*-*-*.

.- Aliapur, entreprise française de collecte des pneumatiques usagés a battu son record en 2016 avec 335.000 tonnes de pneus usagés collectés, soit l’équivalent d’un peu plus de 44 millions de gommes VL. Un résultat supérieur de 2pc à la commande passée par ses actionnaires et clients, selon l’entreprise.

L’année passée, près de 38pc des pneus collectés ont pris la voie d’une valorisation énergétique tandis que 44pc ont été l’objet d’une valorisation matière. Enfin, 18pc de ces enveloppes ont été réutilisées (occasion et rechapage). Parmi les travaux de recherche et développement liés au granulat, un projet de matériau destiné à l’isolation phonique pourrait aboutir bientôt, avec le concours d’industriels partenaires.

*-*-*-*-*-*.

.- Madrid – L’Espagne a célébré jeudi le 35-ème anniversaire de la ratification de la convention Ramsar pour la protection des zones humides, un événement qui a été marqué par la désignation de deux espaces naturels comme zones protégées, à savoir les parcs nationaux de la Donana et des Tablas de Daimiel.

La convention Ramsar, unique accord international consacré à la protection d’un seul type d’écosystème, a été signée sous les auspices de l’UNESCO le 2 février 1971 et entrée en vigueur quatre ans plus tard.

L’ONG SEO/BirdLife a relevé, à l’occasion de cette célébration, que l’Espagne n’a toujours pas rempli ses engagements pour la protection des deux espaces humides précités, qui font face ‘’à la surexploitation des ressources en eau et à une politique agricole et économique qui génère des déséquilibres environnementaux’’.

*-*-*-*-*-*.

.- L’expédition ‘’Fleuve de glace 2017’’, dirigée par l’explorateur espagnol Ramon Larramendi à la tête d’une équipe internationale, va s’installer en Groenland pour prélever des échantillons de glace, de neige et d’air en vue d’analyser les effets du changement climatique.

L’expédition sillonnera, du 15 mai au 27 juin, 1.200 km à bord d’un véhicule innovant, conçu par Larramendi et qui constitue la première plateforme scientifique mobile du monde avec zéro émission de carbone.

Cette initiative scientifique, présentée jeudi à Madrid, analysera ce qui est aujourd’hui le plus grand et le plus rapide courant de glace en Groenland, un flux qui avance à une vitesse de 100 mètres par an vers l’océan et qui peut donner des informations sur le phénomène du réchauffement climatique et son lien avec l’augmentation du niveau de la mer.

Voir Aussi