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01 Août

Accord de Paris: La France et le Maroc sont déterminés à assurer sa mise en œuvre

Paris – La France et le Maroc sont déterminés à assurer la mise en œuvre irréversible et universelle de l’accord décisif de Paris, a affirmé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, faisant savoir que c’est le sens du sommet annoncé par le président Macron pour le 12 décembre prochain sur le climat.

« Nous pouvons compter sur le soutien et l’engagement du Maroc à nos côtés » dans ce domaine, a-t-il poursuivi dans une allocution lors d’une réception offerte par l’ambassadeur du Maroc à Paris Chakib Benmoussa à l’occasion du 18ème anniversaire de l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI, faisant valoir que la prise en compte du défi climatique constitue un formidable enjeu d’attractivité.

Les projets que nous menons ensemble en particulier dans le domaine des énergies renouvelables unissent nos investisseurs, nos ingénieurs, nos entreprises, a-t-il expliqué, rappelant que l’Agence Française du Développement consacre une partie de son activité liée au climat à des cofinancements comme la centrale d’Ouarzazate, les tramways de Rabat et Casablanca et le projet du TGV au Maroc.

-Les efforts effectués pour réduire les teneurs atmosphériques en ozone, gaz nocif d’un point de vue sanitaire, pourraient être anéantis par le réchauffement climatique, révèle une étude française publiée récemment dans Nature Communications.

Les auteurs de l’étude ont comparé deux scénarios de réchauffement d’ici à 2050, avec des hausses moyennes de +2°C et de +3°C au niveau mondial.

Les résultats montrent que, malgré une forte baisse des émissions de précurseurs d’ozone, le scénario à +3°C aboutirait à des taux d’ozone plus élevés qu’actuellement (+3,5%), soit 34,41 parties par milliard (ppb) contre 33,28 ppb.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mardi 01 août 2017.

Londres,_La couche d’ozone, qui se remet doucement depuis l’interdiction en 1987 des gaz CFC, se trouve de nouveau menacée, cette fois par un composé chimique utilisé dans les décapants pour peinture, met en garde une étude menée par l’University College London (UCL)

Les niveaux de chlorure de méthylène (ou dichlorométhane) augmentent rapidement dans la stratosphère, menaçant de retarder le retour à la normale de la couche d’ozone, s’alarme l’étude publiée dans Nature Communications.

Bien que « modeste à l’heure actuelle, l’impact du dichlorométhane sur l’ozone a crû nettement ces dernières années », soulignent les chercheurs de l’UCL.

La couche d’ozone forme un bouclier gazeux, entre 10 et 50 km d’altitude, protégeant la Terre des rayons solaires ultraviolets.

En 1987, un accord international a été signé pour supprimer progressivement les gaz CFC (utilisés dans la réfrigération et les aérosols), responsables du fameux « trou » dans cette couche gazeuse. Les CFC ont ainsi été remplacés par les HFC (qui cependant contribuent à réchauffer la planète).

« Nous devons agir dès maintenant pour stopper les émanations de dichlorométhane dans l’atmosphère, si nous voulons éviter de ruiner 30 ans d’une action scientifique et politique exemplaire qui a sans aucun doute permis de sauver de nombreuses vies », affirme Grant Allen, physicien spécialiste de l’atmosphère à l’Université de Manchester.

-Le changement climatique met en péril la production mondiale de café, dépassée par la demande ces dernières années, selon les conclusions d’une étude scientifique rapportée par la presse anglaise.

« Tout le monde va être touché. Le café est très sensible aux légères variations de température. A mesure qu’elle (la température) montera, tous (les pays) seront affectés », estiment des experts de l’Organisation internationale du café (OIC), qui réunit 43 pays exportateurs et sept importateurs.

Les surfaces cultivables destinées au café pourraient être réduites de moitié en 2050 à cause de la hausse des températures qui favorise en outre le développement de maladies touchant la plante.

Entre octobre 2015 et septembre 2016, 151,3 millions de sacs de 60 kilos de café ont été consommés, soit un déficit de 3,3 millions de sacs comblé par la surproduction des années précédentes.

Depuis 2012, la consommation de cette matière première connaît une croissance annuelle moyenne de 1,3 pc, ajoute l’organisme. Quelque 25 millions de familles dans 60 pays vivent de la production de café, un marché de 100 milliards de dollars au niveau mondial, selon les chiffres de l’OIC du premier trimestre 2017.

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Madrid,– Le ministre régional de l’Environnement de l’Andalousie, José Fiscal, a souligné que la première année après l’incendie qui a ravagé 8.500 ha de zone naturelle de Donana doit être consacrée à l’observation de l’évolution naturelle de la végétation et à la mise en œuvre d’actions visant à enrayer le risque d’érosion dans la zone affectée.

Lors d’une réunion avec les maires des municipalités touchées par l’incendie, M. Fiscal a assuré que les municipalités joueront un rôle direct dans la restauration des espaces affectés, affirmant que le gouvernement andalou restera à l’écoute des observations et propositions des maires.

De son côté, Gustavo Cuéllar, maire de Moguer, la localité qui avait enregistré le départ du feu, a déploré l’impact de l’incendie sur le secteur touristique, alors que certaines zones, notamment les plages, sont restées intactes et en parfait état de conservation.

. -Une étude réalisée par le Parc géologique d’Ariaga, dans la province de Teruel (est de l’Espagne) a montré une méconnaissance «préoccupante» de la part de la population en général concernant les risques qui pèsent sur l’environnement.

Dans une déclaration à EFE, l’auteure de l’étude, Julia Escorihuela, a estimé que le grand public montre un niveau d’ignorance préoccupant des questions basiques sur l’environnement, dû, selon elle, à la diminution des heures consacrées aux sciences de la terre à tous les niveaux scolaires.

«Les enfants ne voient pas les problèmes dont souffre la nature, ils ne les comprennent pas», a dit l’experte qui a analysé les résultats de 200 sondages réalisés entre 2005 et 2013 auprès de visiteurs du Parc géologique d’Ariaga, enfants et adultes.

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