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26 Juin

La BEI et la SaarLB signent un accord de soutien financier pour le développement des énergies renouvelables en France et en Allemagne

Bruxelles – La Banque européenne d’investissement (BEI) et la banque régionale franco-allemande (SaarLB) ont signé récemment un accord de garantie portant sur un soutien financier à hauteur de 70 millions d’euros pour le développement des énergies renouvelables en France et en Allemagne, indique lundi la Commission européenne.

Cet accord, qui s’inscrit dans le cadre du Plan d’investissement pour l’Europe, permettra à SaarLB de « disposer d’une marge de manœuvre supplémentaire pour des investissements dans le domaine des énergies renouvelables », précise l’exécutif européen dans un communiqué.

Il prévoit que la BEI couvre (à concurrence de 50% au maximum) jusqu’à dix prêts existants octroyés par la banque SaarLB à l’appui de projets dans le domaine de l’éolien et du solaire en France et en Allemagne.

Cette opération correspond au deuxième volet d’un cadre de garantie mis en place entre la BEI et SaarLB, pour un montant total de 150 millions d’euros. La première garantie de la BEI, de 80 millions d’euros, a été signée il y a deux ans, donnant la possibilité à SaarLB d’accorder sept financements supplémentaires en faveur de projets éoliens, pour un volume total de prêt de plus de 160 millions d’euros.

« La transition énergétique pourra réussir en Europe si nous pensons au-delà de nos frontières nationales et si nous collaborons ensemble. C’est exactement ce que fait SaarLB en finançant les énergies renouvelables en Allemagne et en France », a souligné Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne chargé de l’Union de l’énergie.

Il s’est également réjoui que l’UE soit en mesure de contribuer à la transition énergétique à travers la BEI et le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), soulignant la disposition de l’Union à œuvrer pour attirer de nouveaux financements afin d’encourager l’utilisation stratégique des technologies liées aux énergies renouvelables dans le cadre du prochain budget de l’UE 2021-2027.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mardi 26 juin 2018:

Paris – Une pétition en ligne pour l’interdiction des pailles en France a été lancée par l’association Bas les Pailles qui déplore, par la voix de sa co-fondatrice, Yasmine El-Kotni, que celles-ci soient «les grandes oubliées» du gouvernement qui, pour l’heure, a choisi d’interdire la vaisselle en plastique et les cotons-tiges à l’horizon 2020.

« Aucun retour, pas une porte ouverte pour la discussion. On ne comprend pas le manque de réponses du gouvernement » français, a-t-elle regretté.

Anticipant l’interdiction, une grande chaine de restauration n’a pas attendu d’être contrainte de retirer les pailles en plastique en testant d’ores et déjà deux alternatives: des pailles biodégradables et des gobelets avec fermeture intégrée.

Une prestigieuse chaîne hôtelière a, quant à elle, annoncé la fin des 5 millions de pailles et des 20 millions de bouteilles en plastique servies chaque année dans ses 650 établissements.

Une chaîne de grande distribution a rejoint également le mouvement: après le 1er janvier 2019, il ne sera plus possible d’acheter des pailles dans ses supermarchés.

Après les sacs, les pailles en plastique sont devenues la bête noire des défenseurs de l’environnement.

Selon une étude de la revue américaine Science, près de huit millions de tonnes de débris plastiques sont déversées chaque année dans les mers et les océans du globe, l’équivalent de 250 kilos par seconde, impactant par leur nocivité la faune marine.

Madrid, – La ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, a appelé à une harmonisation rapide entre l’industrie automobile en Espagne et la lutte contre le changement climatique, tout en affirmant que le gouvernement accordera le temps nécessaire «pour faciliter ce changement».

«L’industrie automobile nécessite une rapide adéquation au processus de transformation auquel elle fait face. Nous venons d’arriver au gouvernement et je crois qu’il nous faut du temps pour faciliter ce changement», a indiqué la ministre dans des déclarations en marge du Conseil des ministres de l’écologie de l’Union européenne tenu lundi au Luxembourg.

Ribera et ses homologues ont analysé la proposition présentée novembre dernier par la Commission européenne, visant réduire les émissions polluantes des véhicules, de 15 pc à l’horizon 2025 (80 grammes de CO2 par kilomètre contre 95 grammes actuellement) et de 30 pc à l’horizon 2030 (66,5 grammes).

«Le plus prudent actuellement est de modérer nos exigences», a estimé à cet égard Mme Ribera, même si elle a affirmé que l’Espagne soutiendra «la position défendue par la Commission».

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Lisbonne – Le Laboratoire national de génie civil (LNEC) a entamé récemment une nouvelle étude sur la contamination des sols et des aquifères de l’île de Terceira, en collaboration avec le laboratoire homologue des Açores, selon le ministre de la Défense, Azeredo Lopes.

Le ministre avait indiqué qu’ »aujourd’hui, je témoigne symboliquement du début des travaux du LNEC et du Laboratoire régional de génie civil (LREC), précisément pour approfondir les recherches sur d’éventuels sites ou de situations où il y a une contamination ».

Selon le ministre de la Défense nationale, la nouvelle étude analysera 33 sites, résultant d’un recoupement d’informations déjà connues dans d’autres rapports et de nouveaux soupçons soulevés par l’opinion publique.

La contamination des sols et des aquifères causée par l’US Air Force à la base de Lajes dans l’archipel des Açores, identifiée en 2005 par les Américains eux-mêmes, est confirmée par le Laboratoire national de génie civil qui surveille le processus de décontamination depuis 2012.

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