InstitutionsCôte d’Ivoire: La culture de la banane »souffre » des variations climatiques

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24 Août

Côte d’Ivoire: La culture de la banane »souffre » des variations climatiques

Côte d’Ivoire – La culture de la banane en Côte d’Ivoire, dont le pays est premier producteur africain, « souffre » des variations climatiques qui perturbent le cycle des saisons, explique le Secrétaire exécutif de l’Organisation centrale des producteurs-exportateurs d’ananas et de bananes (Ocab), Paul Jeangille.

La pluviométrie en soi n’est pas dommageable dès le moment où il n’y a pas d’inondation, précise-t-il, notant que « cette année, on a eu une pluviométrie importante, mais elle a été bien répartie. Donc, on n’a pas souffert de la pluviométrie, par contre ce dont on souffre ce sont les variations climatiques ».

D’après M. Jeangille, il est plus difficile qu’auparavant de faire des prévisions puisque la saison pluvieuse ne commence plus à la même date et les cycles saisonniers ne sont plus aussi réguliers qu’auparavant.

« La banane et l’ananas sont produits douze mois sur douze. Donc, on n’est pas dans la même situation que les productions saisonnières où on ne sait pas à quelle date planter ou récolter parce qu’il y a des variations climatiques », rappelle-t-il.
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Kenya :

Les lacs dont regorge le comté de Nakuru seront parmi les sites naturels qui bénéficieront le plus de l’entrée en vigueur de l’interdiction des sacs en plastique utilisés dans les commerces et les foyers, prévue fin août courant, soulignent des médias locaux.

En effet, les lacs de Nakuru, Naivasha, Elementaita et Solai souffrent énormément de la pollution due aux déchets en plastique, ce qui nécessite une action décisive pour palier à cette situation, souligne-t-on, relevant que 24 tonnes de déchets en plastique ont été collectés dans le Parc national du Lac de Nakuru et ses environs en 2016.

Dans un avis publié au bulletin officiel, en mars dernier, la secrétaire du cabinet de l’Environnement et des Ressources naturelles, Judy Wakhungu, avait annoncé que tous les sacs en plastique utilisés dans les commerces et les foyers seront interdits à partir du 28 août 2017.
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Guinée :

Le directeur national de la météorologie de Guinée, Dr Mamadou Lamine Bah, a appelé ses compatriotes à faire preuve de « plus de civisme et de conscience collective » pour éviter les inondations du genre de celles qui ont fait près de 500 morts, dans la nuit du 13 au 14 août 2017, en Sierra Leone voisine.

Au lendemain de ces inondations meurtrières, le président guinéen, Alpha Condé, président en exercice de l’Union africaine (UA), s’est rendu à Freetown pour porter le message de « soutien » de son pays à la Sierra Leone. Par cette occasion, il a aussi annoncé une contribution à hauteur de 50.000 tonnes de riz et de 100.000 dollars.

Cependant dès l’annonce de cette contribution, plusieurs voix se sont élevées en Guinée, parmi certaines autorités et autres activistes de l’environnement, pour prévenir.

La première alerte est venue du gouverneur de Conakry, le général Mathurin Bangoura, qui est confronté aux problèmes d’insalubrité de la capitale, considérée par des spécialistes comme l’une des zones les plus pluvieuses du monde.

« Des pluies diluviennes dévastatrices se sont abattues sur Freetown au moment où les gens dormaient, la même situation peut arriver à Conakry », avertit le général Bangoura, qui ne cache pas son pessimisme quant à la capacité de la capitale guinéenne de sortir indemne d’une telle situation.
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Cameroun :

Les étudiants de la filière génie mécanique à l’Ecole normale supérieure polytechnique de Maroua (ENSP), dans la région de l’Extrême-Nord (Cameroun), viennent de fabriquer un engin révolutionnaire en matière de respect de l’environnement, rapportent les médias locaux.

D’une capacité de cinq places, la voiture anti-polluante qui supporte une charge de 250 kilogrammes, a été présentée au ministre camerounais de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC), Mounouna Foutsou, le 12 août 2017 à Yaoundé à l’occasion de la 18è édition de la Journée internationale de la jeunesse.

D’après les concepteurs du véhicule, « Le niveau d’avancement de la pollution de l’environnement sur la planète présente des proportions inquiétantes de nos jours. Face à cette problématique très préoccupante, il est judicieux de faire quelques choses pour limiter les dégâts ».

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