DFC/Sénégal: Financement de 65 projets dans la région de Kaffrine

Sénégal –Le projet Décentralisation des fonds climat (DFC) au Sénégal, qui vise à renforcer la résilience des populations face au changement climatique, a financé 65 projets dans la région de Kaffrine pour un total de 863 millions de francs CFA, selon son coordonnateur, Momath Talla Ndao.

« Nous avons financé, dans la région de Kaffrine, 65 projets’’ portant notamment sur la réalisation de magasins de stockage, de périmètres maraichers et de parcs à vaccination », a-t-il déclaré à la presse.

Il y a aussi des projets de reboisement et de réalisation de parcours de bétail, pour « un taux d’exécution physique de 70% (…) », ce qui correspond, « en termes d’investissements en cours de réalisation », à 863 millions de francs CFA, a indiqué M. Ndao.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 16 août:

Kenya:

–Les chercheurs explorent les moyens biologiques de lutte contre les maladies qui ravagent les récoltes, mais actuellement le traitement chimique demeure le seul moyen adopté à l’échelle du Kenya, a déclaré le ministre de l’Agriculture, Willy Bette.

Cité par des médias, le responsable a indiqué avoir contacté la « Kenya Agricutural And Livestock Research Organisation » (KALRO) et d’autre instituts de recherche pour étudier ce que d’autres pays utilisent comme moyens, outre les produits chimiques, dans leur lutte contre ces maladies, soulignant que « nous sommes ouverts à ces méthodes alternatives ».

Des scientifiques de la Kenya KALRO avaient affiché, récemment, leur optimisme que la biotechnologie et les aliments génétiquement modifiés (GMO) soient acceptés sur le marché local comme moyen de lutte contre les maladies et le changement climatique qui affectent le rendement des récoltes.

L’adoption des GMO et de la biotechnologie demeure la solution pour l’amélioration des rendements et la lutte contre les maladies qui ravagent les récoltes, avaient expliqué les experts de la KALRO.

Cameroun:

–Un accord de crédit d’un montant de 100 millions de dollars, soit environ 59 milliards FCFA, a été conclu en juin dernier entre le Cameroun et l’Association internationale de développement (IDA, Groupe Banque mondiale) pour le financement du Projet de développement de l’élevage (PRODEL), rapporte africatime.

Cet accord d’une durée de 6 ans, qui vient de faire ce week-end l’objet d’un décret présidentiel pour publication dans le Journal officiel camerounais, ambitionne de remédier à certains effets du changement climatique à l’instar de la diminution de la production agricole, de la dégradation des ressources naturelles, de l’insécurité alimentaire et ses menaces sur les moyens de subsistance des éleveurs les plus vulnérables.