ActualitésLe nouveau modèle de développement doit profiter du « bilan positif » du PMV (FECAM)

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réunion de la CSMD avec les représentants de la FECAM
10 Jan

Le nouveau modèle de développement doit profiter du « bilan positif » du PMV (FECAM)

Rabat- Le nouveau modèle de développement doit profiter du « bilan positif » du Plan Maroc Vert (PMV), a indiqué, vendredi à Rabat, le président de la Fédération des chambres d’agriculture au Maroc (FECAM), Lahbib Bentaleb.

« Profiter des réalisations accomplies dans le cadre du Plan Maroc Vert permettra de développer le secteur agricole et d’en faire l’un des piliers de l’économie nationale », a précisé M. Bentaleb dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion des représentants de la FECAM avec la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD).

Il a, dans ce sens, mis l’accent sur la nécessité de maintenir « la durabilité de ces résultats positifs et de traiter les défis et problèmes auxquels fait face le secteur agricole, dans le but de créer les emplois, améliorer les conditions de vie des citoyens et de garantir la stabilité en milieu rural ».

Les représentants de la Fédération ont évoqué, lors de cette réunion, les défis affrontés par le secteur agricole, notamment les obstacles liés à la commercialisation, la valorisation et au redressement foncier, ainsi que les problèmes liés au régime foncier.

Ils ont souligné l’importance, selon M. Bentaleb, de surmonter les problèmes du marché interne à travers la restructuration des marchés de gros, la réduction du coût de la facture énergétique et l’instauration d’un régime fiscal efficace qui prend en compte les spécificités de ce secteur, la compétitivité de la production nationale ainsi que l’ampleur et la nature des problèmes relatifs au secteur agricole.

Outre son président, la FECAM a été représentée, lors de cette réunion, par le président de la Chambre d’agriculture de Rabat-Salé-Kénitra, Driss Radi, le président de la Chambre d’agriculture de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Abdellatif El Younsi et le président de la Chambre d’agriculture de Draâ-Tafilalet, Abdelkrim Ait Lhaj.

La CSMD a tenu, depuis la semaine dernière, des réunions avec les représentants de la Fédération des chambres des pêches maritimes (FCPM), de la Fédération des chambres d’artisanat (FCA), du Parti de la Gauche Verte (PGV), du Parti de l’Unité et de la Démocratie (PUD), de l’Organisation démocratique du travail (ODT) et de sept partis politiques sans représentation parlementaire, à savoir le Parti Al Ahd Addimocrati, le Parti des forces citoyennes (PFC), le Parti démocratique de l’indépendance (PDI), le Parti du renouveau et de l’équité (PRE), le Parti de l’environnement et du développement durable (PEDD), le Parti démocrate national (PDN) et le Parti de la renaissance et de la vertu (PRV).

La CSMD s’est aussi réunie avec les représentants du Rassemblement national des indépendants (RNI), de la Fédération démocratique du travail (FDT), de l’Association des régions du Maroc (ARM), du Parti Authenticité et modernité (PAM), du Parti du Progrès et du socialisme (PPS), de l’Union Constitutionnelle (UC), du Mouvement Populaire (MP) et de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC).

La commission a également écouté les visions des représentants de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), de la Confédération démocratique du travail (CDT), du Mouvement démocratique et social (MDS), de l’Union marocaine du travail (UMT), du Parti Justice et Développement (PJD), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et du Parti de l’Istiqlal (PI) sur le modèle de développement.

La CSMD avait décidé, le 24 décembre dernier, de procéder à partir du 02 janvier à l’écoute des institutions et des forces vives de la nation incluant les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations et ce, dans un esprit d’ouverture et de construction commune.

Cette écoute large et ouverte vise à recueillir les contributions et les avis des parties sollicitées en vue de l’élaboration d’un modèle de développement, avait indiqué la Commission.

Dans cette même logique de participation et d’inclusion, la CSMD avait fait savoir qu’elle mettra en place une plateforme digitale permettant de recevoir et de collecter les contributions et les idées soumises par les citoyens afin d’enrichir le débat et de partager les expériences et les réflexions.

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