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21 Août

Gabon: Saisie de gibiers et d’armes de chasse de braconniers dans la forêt de Bagnati

Gabon– La direction des Eaux et forêts de la province d’Ogooé-Lolo (sud est du pays) a procédé dernièrement à une importante saisie de gibiers et d’armes de chasse que transportaient des braconniers dans la forêt de Bagnati.

Plusieurs braconniers qui sont attirés par cette forêt réputée giboyeuse n’hésitent pas à fouler au pied la loi relative à la protection des espèces protégés, explique la presse.

Sur les lieuxة les agents des Eaux et forêts ont trouvé des cartouchières, des fusils de type calibre 12 et une importante cargaison de gibier fumé et frais qui devait alimenter le marché local ou l’extérieur de la province.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 21 août :

Sénégal :

— Le maire de la ville de Saint-Louis, Mansour Faye a souligné, dimanche, l’urgence de trouver des solutions définitives au problème lié à l’avancée de la mer au niveau de la langue de barbarie où des habitations sont menacées de destruction.

La mer a détruit le mur de protection érigé dans le quartier de Santhiaba à la langue de Barbarie, occasionnant des dégâts énormes et des familles devenues sans abris ont été relogées dans l’école primaire.

Selon Mansour Faye qui avait rendu visite aux sinistrés, l’Etat va prendre des mesures importantes pour faire face à cette menace de l’avancée de la mer.

« Il est urgent de trouver une alternative avant que ça ne soit trop tard. Il est nécessaire d’accélérer les études pour le démarrage des travaux d’endiguement et de la protection du littoral », a dit l’édile de la ville.

Mali :

— Les travaux de l’atelier régional de validation des projets de textes constitutifs et organiques de l’Autorité des Bassins Comoé-Bia-Tanoé se sont tenus récemment à Bamako, selon la presse locale.

L’objectif principal de cet atelier est de valider le projet de convention portant statut des fleuves Comoé, Bia et Tanoé et de création de l’Autorité y afférente, enrichir, amender et valider les projets de textes organiques de l’Autorité, et valider le projet de statuts de l’Autorité et de formuler des recommandations pour une conduite efficiente de la suite du processus d’adoption des textes constitutifs et organiques de l’Autorité de Bassins Comoé-Bia-Tanoé.

Le 21 novembre 2008 à Bamako le Comité ministériel de suivi de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) en Afrique de l’Ouest, a adopté une résolution portant sur la promotion de 3 nouvelles organisations des bassins transfrontaliers à savoir Comoé-Bia-Tanoé (couvrant le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Mali), Mono (couvrant le Bénin et le Togo) et Cavaly-Cestos-Sassandra (couvrant la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Libéria).

Kenya:

— Un rapport du ministère de l’Agriculture et de l’Organisation pour l’élevage et la recherche agricole au Kenya a fait état du niveau élevé de l’acidité dans les sols au niveau du comté de Nyeri, ce qui compromet les récoltes des différentes cultures dans la région.

Le pH (potentiel hydrogène) du sol au niveau du comté se situe entre 4,1 et 4,4 dans certaines zones et 5,4 dans d’autres, relève le rapport, relayé par des médias locaux.

Le document prévoit ainsi une baisse de la production des principales cultures dans la région, notamment du café, du maïs, des haricots et de pommes de terre, si des mesures ne sont pas prises pour répondre à cette hausse de l’acidité des sols.

 

Côte d’Ivoire :

— Un projet quinquennal axé sur l’utilisation des nanotechnologies pour relever les défis environnementaux en Afrique, comme la contamination de l’eau, s’est vu octroyer des fonds par des organismes internationaux.

Le projet qui vise également à développer des systèmes d’information capables de réduire le coût actuel des méthodes de purification de l’eau, sera mis en œuvre grâce à une collaboration entre l’université d’Ottawa au Canada et l’université internationale États-Unis-Afrique (USIU-Africa), au Kenya.

Le Centre de recherches pour le développement international du Canada (CRDI) finance le projet, d’une valeur d’un million de dollars canadiens (environ 800 000 dollars US), dans le cadre de la nouvelle initiative de partenariat trilatéral des chaires de recherche Afrique du Sud-Canada.

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