GreenPeace: Les peuples autochtones sont les défenseurs de l’environnement
Londres – Les peuples autochtones sont les défenseurs de l’environnement, indique Greenpeace, estimant que ces peuples représentent aujourd’hui plus de 370 millions de personnes, du Brésil au bassin du Congo en passant par la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou l’Amérique du Nord.
Auparavant pourchassés et massacrés, les peuples autochtones sont encore aujourd’hui méprisés, expulsés de leurs terres et trop souvent menacés. Et pourtant, ils sont en première ligne pour défendre les forêts, les fleuves et l’environnement dont « nous dépendons tous », souligne l’ONG écologiste.
Très attachés à leur territoire et à leur mode de vie, les peuples autochtones sont des ardents protecteurs de la planète et ils en paient parfois le prix fort face aux projets d’exploitation minière, forestière ou d’agroalimentaire.
D’après Global Witness, 40 pc des défenseurs de l’environnement tués en 2016 étaient des représentants autochtones. Au moins 200 personnes ont été tuées l’an dernier, soit plus que le nombre de journalistes assassinés (79), relève cette ONG britannique.
« Ils nous menacent pour nous faire taire. Mais moi, je ne peux pas me taire. Je ne peux pas garder le silence face à tout ce qui arrive à mon peuple. Nous nous battons pour nos terres, pour notre eau, pour nos vies », a déclaré Jakeline Romero à Global Witness.
Jakeline est une dirigeante indigène colombienne visée depuis plusieurs années par des menaces et des mesures d’intimidation pour avoir osé dénoncer les impacts ravageurs d’El Cerrejón, la plus grande mine à ciel ouvert d’Amérique latine.
Détenu par Glencore, BHP Billiton et Anglo-American, sociétés cotées à la bourse de Londres, le projet a été accusé d’entraîner des pénuries d’eau et des déplacements massifs de populations.
-L’essor des renouvelables ne sera pas suffisant pour freiner le réchauffement climatique, selon les conclusions d’une étude parue dans le magazine Nature Climate Change.
Le solaire, l’éolien ou les voitures électriques ne suffiront pas à garder le réchauffement sous les +2 degré Celsius, faute de progrès dans les technologies de capture des gaz à effet de serre, estiment les chercheurs.
Le réchauffement climatique est largement dû à la combustion du gaz, du charbon et du pétrole qui font tourner l’économie mondiale depuis la Révolution industrielle. De ce fait, le monde a déjà gagné 1°C, une hausse lourde de conséquences (sécheresses, tempêtes etc).
Les experts citent à égard plusieurs d’indicateurs permettant le suivi et la comparaison des mesures décidées: croissance du PIB, énergie consommée et émissions de CO2 par unité de PIB, part des fossiles, etc.
De plus, les énergies renouvelables représentent moins de 3 pc de la consommation mondiale d’énergie, alors que la part des fossiles demeure la même depuis 15 ans: près de 87 pc, relèvent-t-ils.
En même temps, certaines technologies jugées essentielles pour limiter les températures, ne sont pas au point, rappelle l’étude.
Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mercredi 09 août 2017 :
Bruxelles,_ Environ 160 animaux, soit onze spécimens, se sont échoués sur les plages belges en 2016, selon le rapport annuel de l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique.
L’échouement le plus remarqué par les scientifiques est celui d’un narval, un animal qui avait été observé en mer du Nord pour la dernière fois il y a près de 70 ans.
Deux baleines à bosse, un requin pèlerin et deux poissons-lunes, des espèces très rares, ont également été observées l’an passé.
Avec 137 animaux, le nombre de marsouins échoués atteint de nouveau le niveau record de 2013-2014.
« La cause de mortalité n’a pas pu être déterminée en raison du mauvais état de conservation dans près de deux tiers des cas. Pour les autres animaux, la capture accidentelle et la prédation par le phoque gris étaient les causes de mortalité les plus fréquemment identifiées », explique Jan Haelters, spécialiste de la faune marine.
Le nombre d’échouements de phoques reste similaire aux autres années avec 6 phoques communs, 11 phoques gris et 12 pinnipèdes non identifiés.
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Paris,_La première éolienne en mer en France est en cours de construction à 22 kilomètres des côtes du Croisic (Loire-Atlantique), sur le site d’essai technologique de Centrale Nantes (le SEM-REV), rapporte le quotidien Libération, précisant qu’elle doit produire ses premiers kilowatts d’ici 2018, conformément au calendrier annoncé.
La mise en service de cette éolienne offshore peut apparaître anecdotique, mais c’est une petite prouesse technique, a ajouté le quotidien, notant que les éoliennes « flottantes » sont en effet une technologie encore balbutiante : la première ferme n’a vu le jour que mi-juillet en Ecosse pour alimenter 20 000 foyers en électricité.
Le journal fait aussi observer que le déploiement de l’éolien dans les mers hexagonales est vraiment tardif par rapport à ce qui passe chez nos voisins du nord de l’Europe.
-La dilution dans l’eau de la crème solaire n’est pas sans conséquence sur l’environnement marin, selon une étude publiée par certains médias français.
« Il faut, en fait, distinguer deux types de crèmes solaires », explique Nicolas Imbert, directeur de l’ONG Green Cross France, qui lutte pour la protection des océans, précisant qu’il s’agit des crèmes chimiques et minérales.
La première, majoritairement utilisée, est composée d’un certain nombre de molécules toxiques pour la faune sous-marine, comme par exemple le benzophenone-2 (PB2) ou encore l’oxybenzone (BP3), utilisées pour contrer les rayons UV. « Ces substances peuvent détruire le corail en moins de 48 heures », a-t-il assuré.
Par ailleurs, les crèmes minérales sont moins nocives pour les fonds océaniques, mais présentent un autre problème : certaines contiennent des nanoparticules, qui ont l’avantage de rendre les crèmes invisibles sur la peau, mais dont les conséquences sur la santé humaine restent méconnues, selon la même source.