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16 Août

Grenoble: Plantation de 1813 arbres face à 1.205 arbres coupés

France – Dans la ville de Grenoble, 1.813 arbres ont été plantés face à 1.205 arbres coupés pour la période 2014 à 2016.

La ville vient ainsi de publier son « bilan arbres » qui donne des chiffres détaillés sur sa « forêt urbaine ».

Ce bilan est positif puisque le nombre des arbres plantés est supérieur au nombre des arbres coupés.

A noter que la Ville de Grenoble est la première à effectuer un tel bilan public chiffré dans l’agglomération grenobloise.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mercredi 16 août 2017.

.- En France, la pollution à l’ozone et aux particules fines cause chaque année 50.000 morts, selon une étude publiée par des médias français qui rapportent que ce bilan risque de s’alourdir à l’avenir par le réchauffement climatique.

À l’horizon 2050, l’Hexagone pourrait subir des épisodes plus graves et plus nombreux, d’après cette étude publiée en juillet dans Nature ¬Communications par une équipe internationale, dont des chercheurs français du CNRS, du CEA et de l’université Paris-Est Créteil.

Ces chercheurs se sont penchés sur la qualité de l’air en 2050, dans le cadre d’un scénario de réchauffement global de 3 °C par rapport à l’ère préindustrielle.

Union européenne :

.- La Commission européenne a lancé, mercredi, une consultation publique à l’échelle de l’UE sur la manière de rendre la chaîne d’approvisionnement alimentaire plus équitable.

Les agriculteurs, les citoyens et les autres parties intéressées sont invités à communiquer leur point de vue sur le fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, dans le cadre d’une consultation en ligne ouverte jusqu’au 17 novembre.

Cette enquête est lancée pour remédier aux faiblesses de la chaîne d’approvisionnement alimentaire car la valeur ajoutée n’est pas correctement répartie entre les différents maillons de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, notamment en raison de différences de pouvoir de négociation entre les acteurs de petite taille, plus vulnérables, au rang desquels figurent les agriculteurs et les petites entreprises, et leurs partenaires commerciaux plus puissants économiquement et fortement concentrés.

Belgique:

.- Afin d’encourager les Bruxellois à rénover leur bien immobilier et à l’équiper de façon plus respectueuse de l’environnement, la Région de Bruxelles met en place des primes énergie, dont le montant varie selon les travaux ou les achats réalisés.

En 2017, comme en 2016, la Région a décidé d’octroyer 22 millions d’euros de son budget pour ces primes énergie, relève la presse, notant que pour 2016, le montant total de l’enveloppe n’a pas été utilisé, ce qui est le cas à chaque fois ces dernières années.

L’année dernière, 15,9 millions d’euros ont été engagés pour les primes énergie, comme l’a détaillé la ministre de l’Environnement Celine Fremault dans une réponse écrite à une députée bruxelloise du parti écologiste belge « Ecolo ».

 

Grande-Bretagne:

.- Des chercheurs anglais viennent de tirer la sonnette d’alarme contre les niveaux de chlorure de méthylène (ou dichlorométhane) qui augmentent rapidement dans la stratosphère, menaçant de retarder le retour à la normale de la couche d’ozone.

La couche d’ozone forme un bouclier gazeux, entre 10 et 50 km d’altitude, protégeant la Terre des rayons solaires ultraviolets.

En 1987, un accord international a été signé pour supprimer progressivement les gaz CFC (utilisés dans la réfrigération et les aérosols), responsables du fameux « trou » dans cette couche gazeuse. Les CFC ont ainsi été remplacés par les HFC (qui cependant contribuent à réchauffer la planète).

Des scientifiques avaient déjà exprimé des préoccupations quant à l’impact de certains composés volatils, tels que le dichlorométhane. Une récente l’étude publiée dans la revue britannique Nature Communications a focalisé sur les dommages que génère ce produit, utilisé comme solvant pour peintures et vernis, dégraissant industriel et… pour décaféiner la café.

« Nous devons agir dès maintenant pour stopper les émanations de dichlorométhane dans l’atmosphère, si nous voulons éviter de ruiner 30 ans d’une action scientifique et politique exemplaire qui a sans aucun doute permis de sauver de nombreuses vies », affirme Grant Allen, physicien spécialiste de l’atmosphère à l’Université de Manchester.

Portugal:

.- L’Association portugaise pour la distribution et le drainage de l’eau (APDA) a mis en garde contre une éventuelle « calamité » si l’hiver prochain sera sec, car plus d’une centaine de municipalités dépendent du captage de l’eau de pluies qui peuvent se tarir.

Les captages sont « incompatibles avec des années hydrologiques très néfastes » et avec un hiver sec « beaucoup de ces sources d’eau seront épuisées et la situation sera de calamité », indique un document de l’APDA signé par le président de l’institution, Nelson Geada.

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.- Le projet « Uma Árvore pela Floresta » (un arbre pour la forêt), développé par l’association environnementale Quercus et la CTT (Poste), est de nouveau lancé pour renforcer la plantation d’arbres indigènes dans tout le pays, y compris dans les zones consumée par les feux.

Près de 11.000 arbres ont été plantés depuis le lancement de ce projet, aujourd’hui à sa quatrième édition.

Le projet vise à promouvoir la création de forêts indigènes, parce que ces espèces offrent une plus grande résistance à la propagation des incendies et sont celles qui améliorent le climat, favorisent la biodiversité et protègent le paysage, l’eau et les sols, explique Quercus.

Espagne:

L’Administrateur des infrastructures ferroviaires (ADIF) a commencé à installer dans son réseau de voies conventionnelles des transformateurs qui permettent de récupérer et réutiliser l’énergie générée par les trains lors du freinage, a indiqué l’entité publique.

ADIF investira 6,3 millions d’euros pour la mise en place des six premières installations de ce genre, qui se répartiront sur des points du réseau à Madrid et Barcelone et dans les régions de Cantabrie et du Pays Basque.

Ces seuls six récupérateurs d’énergie devraient générer 10,23 gigawatt/heure par an, ce qui représente une économie de 648.530 euros sur la facture d’électricité consommée par ADIF.

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.- La région de Madrid, par sa situation géographique et la diversité de ses écosystèmes, est un «paradis ornithologique» qui compte une grande richesse en oiseaux, pouvant être observés aussi bien en milieu urbain que rural, ont affirmé les ornithologues Javier Gómez et Unai Fuente, qui viennent de publier le livre «Où et quand voir des oiseaux à Madrid».

Dans une interview au site spécialisé en écologie EFEverde, les deux experts ont relevé que la région de Madrid a enregistré jusqu’à présent la présence de 323 espèces d’oiseaux, sur un total de 540 espèces dont la présence en Espagne a été attestée.

La région, située au cœur de la péninsule ibérique, attire aussi bien des oiseaux originaires du nord que d’autres espèces vivant dans le pourtour méditerranéen, ont-ils souligné, rappelant que l’Espagne constitue l’un des foyers de biodiversité les plus importants d’Europe.

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