InstitutionsLe Maroc est pionnier dans le domaine des énergies renouvelables (ministre malien)

Institutions

29 Sep

Le Maroc est pionnier dans le domaine des énergies renouvelables (ministre malien)

Bamako– Le Maroc est un pays pionnier dans le domaine des énergies renouvelables, a assuré, vendredi à Bamako, le ministre malien de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini.

Le modèle vertueux de la coopération sud-sud dans le domaine des énergies renouvelables entre le Mali et le Maroc est appelé à se renforcer davantage, pour le bien être des populations des deux pays, a-t-il déclaré à la presse, à l’issue d’une séance de travail avec le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, tenue en marge du deuxième forum africain des énergies renouvelables.

S’agissant du cadre de coopération bilatérale dans le secteur énergétique, le responsable malien a relevé que l’Agence des énergies renouvelables du Mali et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergie nouvelle (IRESEN) sont liés par une convention de coopération, de même que l’agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) et l’office national de l’électricité et de l’eau (ONEE).

« A ce titre, la coopération entre l’AMADER et l’ONEE, qui date de 2013, se concrétise aujourd’hui par un projet d’électrification rurale qui va nous permettre d’électrifier une vingtaine de villes maliennes à partir d’une production d’électricité 100 pc solaire », s’est-il réjoui.

« Il s’agit d’un système multi-village qui s’insère dans la mise en œuvre du programme présidentiel d’urgence sociale », a-t-il noté.

Après avoir rappelé que le Mali a fait, depuis les années soixante, l’option des énergies renouvelables avec la création du laboratoire de l’énergie solaire, M. Alhousseini a fait savoir que son pays fait face à deux défis énergétiques majeurs.

Il s’agit du besoin de multiplication des centrales solaires pour permettre de développer l’électrification rurale et la maitrise des tarifs d’électricité.

« Nous avons des projets en cours dans le cadre du PPP (partenariat public privé) depuis trois ans et qui éprouvent des difficultés à se concrétiser », a-t-il dit, sollicitant l’appui du Maroc « afin de pouvoir nous aider à renforcer nos capacités et promouvoir les énergies renouvelables » a-t-il dit.

« Nous avons convenu de se revoir une nouvelle fois au Maroc, en février 2018, autour de deux protocoles qui nous permettront de poser des bases nouvelles dans le domaine des énergies renouvelables et également de voir comment on peut impliquer le secteur privé », a-t-il ajouté.

Voir Aussi