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09 Oct

La Norvège publie un plan d’action pour le transport écologique

Oslo- La Norvège a publié un plan d’action pour le transport écologique, affirmant que son secteur maritime est un leader mondial dans le développement de solutions à émissions faibles et nulles et le gouvernement ambitionne de réduire de moitié les émissions des navires d’ici 2030.

Le rapport note qu’avec la technologie actuelle, le transport maritime est généralement le mode de transport le plus économe en énergie. En outre, l’usure des pneumatiques est la plus grande source directe de microplastiques en Norvège et environ la moitié de tous les microplastiques se retrouve à la mer. Si le déplacement du transport de marchandises de la route à la mer contribue à réduire le volume total de la circulation routière, ce sera un moyen important de réduire la propagation des micro-plastiques.

Le gouvernement a déclaré que son objectif était que 30% des marchandises transportées sur des distances de plus de 300 km soient transférées de la route au rail et à la mer d’ici 2030. Selon l’Agence norvégienne pour l’environnement, cela pourrait entraîner une réduction cumulée des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports d’environ 1,5 million de tonnes d’équivalent CO2 sur la période 2021-2030.

Les navires autonomes sont considérés comme ayant divers effets positifs sur le climat et l’environnement, notamment des améliorations de l’efficacité énergétique et une optimisation des opérations. La conception des navires autonomes peut également être rendue plus aérodynamique et hydrodynamique afin de réduire la résistance au vent et à l’eau. Ensemble, ces facteurs permettront aux navires autonomes d’être très éco-énergétiques et de consommer peu de carburant.

« Cela permettra, par exemple, d’électrifier davantage de navires, et ceux-ci pourront fonctionner sur de plus longues distances grâce à la propulsion électrique », indique le rapport.

Etant donné que l’utilisation accrue de biodiesel et de biogaz peut être un moyen important de parvenir à un objectif consistant à réduire de moitié les émissions des transports nationaux d’ici 2030, le ministère du Climat et de l’Environnement a demandé à l’Agence norvégienne de l’environnement, en coopération avec l’autorité maritime norvégienne, d’étudier la possibilité et les conséquences de l’introduction d’une obligation de quota de biocarburants pour le biodiesel et le biogaz durables destinés à la navigation.

Le plan préconise différentes approches pour différents types de navires: navires à passagers et ferries réguliers, navires de croisière et ferries internationaux, navires cargos, navires de soutien en mer, navires spécialisés, y compris navires de service pour l’aquaculture, navires de pêche et bateaux de plaisance.

Les navires de soutien offshore représentent environ 23% des émissions de la Norvège provenant des transports maritimes nationaux, et le gouvernement envisagera d’introduire des exigences imposant l’utilisation de solutions à émissions zéro et faibles pour les nouveaux navires de soutien offshore, afin d’encourager une introduction progressive plus rapide que ne le permettent la taxe sur le carbone et les régimes de subventions existants.

Le gouvernement examinera la possibilité d’introduire des mesures incitatives pour les navires à émissions zéro et faibles dans les registres de navires norvégiens (NIS et NOR). Cela pourrait favoriser la mise en œuvre de mesures environnementales pour les navires de la flotte existante battant pavillon norvégien et encourager les propriétaires à immatriculer les navires à émissions zéro et faibles dans les registres norvégiens. Les incitations pourraient inclure de meilleurs services des autorités norvégiennes et des avantages financiers tels que des redevances plus faibles.

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