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17 Août

Participation de 41 établissements au projet « Semer la vie: les enfants comme agents de changement »

Chili- La 2ème édition du Projet « Semer la vie: les enfants comme agents de changement » a connu la participation de 41 établissements d’éducation représentant les différentes régions du Chili.

Ce projet vise à sensibiliser les générations montantes à l’importance de la nature en prenant soin de l’environnement grâce à des activités éco-éducatives impliquant toute la communauté scolaire.

Un groupe de plus de 40 personnes, composé principalement d’élèves a construit un jardin scolaire durable ornée d’une peinture murale inspirée par les dessins des élèves et des éléments caractéristiques de chaque région.

Maintenir le projet de jardin scolaire durable et la peinture murale sera le travail des élèves dans chaque école. Ils seront les bénéficiaires à moyen et à long terme de la récolte et de l’utilisation de tous ce qu’ils ont planté ensemble.

Cette initiative a été lancée avec succès l’année dernière, avec la création de 39 jardins scolaires durables et des peintures murales dans autant d’écoles à travers le Chili.

Cette année, 41 écoles ont participé à cette initiative portant ainsi le nombre total des établissements intégrant le projet « Semer la vie: les enfants comme agents de changement » à 79.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du jeudi 17 août :

Argentine :

– La capitale Buenos Aires a accueilli dernièrement les travaux d’une réunion régionale préparatoire à la première conférence des parties signataires de la Convention de Minamata sur le mercure, établissant des critères stricts pour l’élimination de l’utilisation du mercure, qui se tiendra septembre prochain à Genève en Suisse.

Cette réunion a enregistré la participation de plusieurs invités venus d’Amérique latine et des Caraïbes afin d’exposer leurs points de vue et leurs visions pour la lutte contre la problématique de la pollution au mercure.

Ce texte de portée internationale doit son nom à une petite ville côtière de l’île de Kyushu au Japon, Minamata, où une usine a rejeté des métaux lourds en particulier du mercure dans la baie de cette ville de 1932 à 1968.

Signée en 2013, la convention oblige les 74 pays membres de la convention à protéger leurs citoyens des effets nocifs du mercure et à contrôler les industries polluantes, notamment les exploitations minières aurifères ainsi que les centrales électriques à charbon.

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Brésil:

– Les populations autochtones ont remporté, mercredi, une importante victoire devant la justice brésilienne, le Tribunal suprême fédéral (TSF) ayant tranché en leur faveur dans des litiges concernant leurs droits sur des terres ancestrales regroupées dans le Parc indigène du Xingu dans l’Etat du Mato Grosso (nord-ouest) et des réserves de Nambikwara (Mato Grosso) et Parecis dans l’Etat voisin de Rondônia.

A la majorité, les juges de la plus haute instance judiciaire du pays ont rejeté une demande d’indemnisation du gouvernement de l’Etat du Mato Grosso pour l’expropriation de terres utilisées pour la création, dans les années 60, du Parc national du Xingu, reconnaissant de facto que ces territoires étaient occupés de droit par les populations autochtones.

Dans son argumentaire, le juge Marco Aurelio Mello a déclaré qu’il y avait suffisamment de preuves démontrant que toutes les terres du parc et d’autres réserves étaient traditionnellement occupées par les communautés autochtones, en citant des études anthropologiques et archéologiques démontrant que ces communautés se trouvaient sur ces terres de manière continue depuis plus de 800 ans.

« Ces terres n’ont jamais été la propriété de l’Etat », a poursuivi le juge, en soulignant que « la Funai n’a pas à dédommager l’Etat pour l’utilisation de ses propres terres ».

L’Etat de Mato Grosso a également été condamné à s’acquitter des frais judiciaires engagés dans le cadre de ce procès et qui avoisinent les 100.000 réais, soit l’équivalent de 27.000 dollars.

 

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