En vedettePollution lumineuse: Une menace supplémentaire pour les insectes pollinisateurs

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03 Août

Pollution lumineuse: Une menace supplémentaire pour les insectes pollinisateurs

 

Genève – La pollution lumineuse représente une menace supplémentaire pour les insectes pollinisateurs, déjà décimés par la destruction des habitats naturels, l’agriculture intensive ou encore le changement climatique, révèle une étude européenne à laquelle ont contribué des chercheurs de l’Université de Berne.

Ce « côté obscur » de la lumière pourrait mettre à mal les populations des insectes, avec des conséquences en cascade sur les écosystèmes terrestres.

Des scientifiques suisses en collaboration avec une équipe du Centre d’écologie et des sciences de la conservation de Paris ont pris comme terrains d’expérimentation quatorze prairies distinctes, situées dans les Préalpes suisses.

Sept prairies ont été ainsi exposées, durant la nuit, à un éclairage artificiel, l’autre moitié de l’échantillon servant de témoin. Et elle a observé le comportement des pollinisateurs nocturnes, papillons ou coléoptères.

Les chercheurs ont constaté que les plantes des sites illuminés connaissaient une baisse de 62 % des « visites » de pollinisateurs, par rapport aux prairies vierges de pollution lumineuse.

Il y a selon eux une réaction en chaîne : la pollution lumineuse réduit le succès reproducteur des plantes sur lesquelles les insectes viennent se nourrir, ce qui pourrait entraîner, par ricochet, une baisse des ressources alimentaires disponibles pour leurs congénères amateurs de soleil.

-. Moins de particules fines ont été décelées dans l’air à Genève, mais les niveaux d’ozone et de dioxyde d’azote en ville restent « trop élevés », a souligné dans un rapport le Département local de l’environnement, des transports et de l’agriculture.

« Les résultats sont bons, on va dans la bonne direction. Mais il reste beaucoup de travail à faire », résume ce rapport qui dévoile les données relatives à la qualité de l’air mesurées en 2016.

C’est au niveau des particules fines, ces poussières nocives que l’on respire lors des épisodes de smog hivernal, que les chiffres sont les plus réjouissants.

Durant l’année écoulée, aucun pic n’a en effet grimpé au-delà des normes suisses, « particulièrement strictes en comparaison internationale », se félicite Philippe Royer, directeur du Service de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants.

Autre polluant mesuré, le dioxyde d’azote est produit par la circulation routière principalement. En 2016, ses concentrations moyennes ont légèrement baissé par rapport à l’année précédente et les valeurs limites journalières légales n’ont pas été dépassées.

Le département concède que « des conditions météorologiques favorables expliquent en partie ces résultats encourageants », notamment le printemps frais et peu ensoleillé de l’an dernier.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi 03 août 2017.

Madrid, _L’Entreprise nationale des déchets radioactifs (ENRESA) est en train de préparer les documents nécessaires pour demander le démantèlement et le transfert de propriété de la centrale nucléaire de Santa Maria de Garona (nord), que le gouvernement espagnol a décidé de fermer définitivement et de ne pas lui renouveler le permis d’exploitation.

ENRESA sa chargera également des travaux préparatifs au démantèlement de la centrale, en collaboration avec le gérant actuel de cette plateforme de production électrique, Nuclenor, a indiqué ENRESA dans un communiqué.

L’annonce du non renouvellement du permis d’exploitation de Garona, la plus ancienne centrale nucléaire d’Espagne et qui est en arrêt depuis 2012, ouvre la voie à une «période de transition» jusqu’au transfert de la propriété des lieux à ENRESA.

-La Fondation Artemisan, qui œuvre pour la conservation de la faune et de la flore et le développement du monde rural à travers la recherche, la communication et le plaidoyer juridique, a réalisé un documentaire sur les différents modèles de gestion des populations de loups en Espagne.

La fondation, basée à Ciudad Real (centre), a indiqué, dans un communiqué, que le meilleur modèle de gestion qui assure la conservation de cette espèce est celui qui introduit un équilibre entre élevage, chasse modérée et tourisme rural.

Ce modèle permet aussi de réduire les conflits et la tension sociale autour de la présence des loups, comme le montrent les expériences menées dans la région au nord du fleuve Duero, en Castille et Léon, qui compte 60 pc des populations de loups répertoriées en Espagne, a assuré Artemisan.

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Londres, _Le premier opérateur gazier britannique British Gas, qui a passé dernièrement un contrat exclusif avec le concepteur et producteur d’éoliennes écossais Windsave, compte implanter un projet pilote visant à installer de petites éoliennes sur les toits des immeubles privés et publics.

D’une hauteur de 1,5 mètre, ces éoliennes fonctionnent dès que le vent dépasse les 5 km/h et tandis qu’elles sont reliées à un boîtier électronique, elle peuvent produire environ 1 kW d’électricité. Quantité d’électricité suffisante pour alimenter un téléviseur, un lecteur DVD, un ordinateur, un réfrigérateur et plusieurs lumières.

Elles peuvent être achetées et installées pour 1 500 livres (environ 2.800 euros) et se relient facilement au système électrique des immeubles par une prise normale.

Le responsable de la stratégie environnementale de l’entreprise, Diane Montgomery, estime qu’en participant à cette initiative, les citoyens pourront d’une part réduire leur facture d’électricité d’environ un tiers et d’autre part diminueront les émissions de GES d’une demi-tonne de CO2 par an.

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La Grande-Bretagne produit 3 pc des gaz à effet de serre, alors qu’elle ne représente que 1 pc de la population mondiale. Londres s’est donné pour objectif de réduire de 60 pc ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.

-Selon une étude menée par le cabinet McKinsey & Company’s, il est possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre et contenir le réchauffement climatique à 2°C, si toutes les grandes régions du monde et secteurs prennent des mesures ambitieuses.

Les auteurs de cette étude citent à cet égard des solutions écologiques novatrices proposées par des géologues, des ingénieurs, des agronomes, des chercheurs, des climatologues, des biologistes, etc.

Parmi les pistes et solutions évoquées qui permettraient une importante réduction du CO2 atmosphérique en 2050 figurent : une meilleure gestion des frigorigènes, le développement des éoliennes terrestres, la réduction du gaspillage alimentaire, une alimentation riche en plantes et la protection de la forêt tropicale.

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Paris, _ »Au rythme où nous vivons, il faudrait presque une planète de plus pour satisfaire nos besoins », a affirmé le ministre français de la Transition écologique dans une tribune publiée sur le site du quotidien Le Monde, au moment où l’humanité aura consommé mercredi la totalité des ressources que la Terre peut renouveler en un an.

« Overshoot day (jour du dépassement) symbolise ce moment à partir duquel nous avons collectivement épuisé le potentiel renouvelable de la planète », a ajouté le ministre, notant que cette date fatidique arrive chaque année plus tôt.

« Malgré notre prise de conscience collective de l’érosion de la biodiversité et du changement climatique, malgré une mobilisation sans précédent de la société, nous ne nous éloignons pas encore du pire », a-t-il mis en garde, rappelant que récemment, des études alarmantes sur l’imminence d’une sixième extinction massive ont été publiées.

Le Conseil d’État français a confirmé mardi l’arrêté pris par l’ancienne ministre de l’Environnement Ségolène Royal interdisant la reproduction des orques et dauphins en captivité, condamnant à terme les delphinariums.

Cette l’interdiction de la reproduction des dauphins et des orques en captivité, a été contestée par trois parcs marins.

Le juge des référés a cependant accordé un sursis aux parcs aquatiques en suspendant la mise en application de la clause sur l’utilisation des produits chlorés, le délai initial de six mois étant jugé trop court pour réaliser les travaux nécessaires. Mais le Conseil d’État a confirmé l’obligation d’agrandir les delphinariums.

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