InstitutionsPrésence de phoques gris « agressifs » sur les côtes belges

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10 Août

Présence de phoques gris « agressifs » sur les côtes belges

Bruxelles – Des spécialistes tirent la sonnette d’alarme sur la présence de plus en plus de phoques gris « agressifs » qui s’approchent des côtes belges, appelant les baigneurs à s’en méfier, car ils peuvent attaquer.

Des médias préviennent « qu’il n’était qu’une question de temps » avant que l’on assiste à « des attaques de phoques en Belgique », sur base d’observations d’animaux morts et de déclarations de l’Institut des Sciences naturelles de Belgique.

D’autres scientifiques, notamment du SeaLife qui s’occupe de cette espèce depuis plusieurs années, relativisent, soulignant que si les phoques gris sont effectivement des animaux sauvages capables de se montrer agressifs, ils ne risquent pas d’attaquer les humains sur la plage.

« Les phoques gris peuvent être agressifs, plus que d’autres phoques. Ils ont des dents pointues pour se défendre contre leurs ennemis, mais ils ne vont pas venir sur la plage pour attaquer les gens », affirme Stefanie de Fonseca, qui soigne quotidiennement des animaux de cette espèce.

« A chaque fois qu’un phoque est aperçu, nous rappelons qu’il faut le laisser tranquille. Ils sont souvent en train de se reposer. S’il semble blessé, il vaut mieux appeler la police ou le centre d’accueil du SeaLife », ajoute la spécialiste, citée par la presse.
Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi 10 août 2017:
Paris – Le ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot s’est engagé à renforcer la lutte contre le braconnage du Bruant ortolan afin de mettre un terme définitif à cette pratique.

Le Bruant ortolan est un oiseau migrateur protégé par le code de l’environnement depuis 1999 et classé comme espèce en danger sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), a indiqué M. Hulot dans un communiqué, notant que le braconnage des ortolans dans le département des Landes (sud-ouest) est une pratique ancienne qui subsiste aujourd’hui, malgré les efforts de l’Etat et des associations.

Elle fait courir un risque important sur la survie de l’espèce, alors que le milieu naturel de cet oiseau est menacé par le dérèglement climatique et l’urbanisation qui détruit son habitat, a ajouté la même source, faisant savoir que pour protéger les derniers représentants de cette espèce et enrayer sa disparition, Nicolas Hulot a donné instruction au préfet des Landes, qui a mis en œuvre des contrôles appuyés dès 2016, de renforcer toutes les mesures de surveillance, de contrôle et de verbalisation, tant à l’égard des braconniers que des intermédiaires qui se livreraient à un trafic, et de n’accorder, comme l’an dernier, aucune tolérance aux pratiquants.

Par ailleurs, la Commission européenne a formé un recours contre la France devant la Cour de justice de l’Union européenne pour manquement dans la mise en œuvre de la directive « oiseaux », selon le communiqué, qui explique que cette condamnation pourrait conduire à une amende de plusieurs dizaines de millions d’euros.

« La préservation de la biodiversité est essentielle à l’avenir de notre humanité. Elle correspond à la protection d’un patrimoine naturel que nous avons reçu en héritage et que nous devons transmettre aux générations futures pour des raisons éthiques mais aussi scientifiques », a déclaré M. Hulot dans ce communiqué, faisant observer qu' »il ne s’agit pas seulement de ralentir la destruction des écosystèmes et des espèces mais, au-delà, de restaurer la nature, car c’est le socle sur lequel repose notre culture, notre économie et l’ensemble de notre société ».

« Nous ne réussirons ce défi que si nous commençons par faire respecter les règles que nous nous sommes fixées. La pratique du braconnage des ortolans est illégale, elle doit cesser », a-t-il insisté.
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.- Cinq établissements français d’ovoproduits ont reçu des œufs contaminés en provenance des Pays-Bas et de la Belgique, a indiqué le ministère de l’Agriculture.

L’ensemble des produits encore présents dans ces établissements a été bloqué, a ajouté la même source dans un communiqué, notant que des enquêtes de traçabilité sont en cours en lien avec les services de l’Etat afin d’identifier la destination des produits déjà expédiés et susceptibles d’être contaminés.

Le ministère avait indiqué auparavant que 13 lots d’œufs contaminés au fipronil en provenance des Pays-Bas avaient été livrés en juillet dernier à deux établissements de fabrication d’ovoproduits en France.
Londres – La montée du niveau de la mer n’affectera pas seulement les petites îles du Pacifique, mais aussi les côtes britanniques et leurs habitants, indique une étude portant sur l’évolution du trait de côte du Royaume-Uni d’ici 2050.

Réalisée sous l’égide de la Joseph Rowntree Foundation, cette étude estime que le niveau moyen des mers pourrait s’élever de un à deux mètres d’ici la fin du siècle. Entre-temps, sous l’effet de la houle et du nombre croissant de tempêtes, les 12.500 kilomètres de falaises et de plages d’Albion pourraient sévèrement reculer.

Les zones identifiées comme étant les plus vulnérables sont le sud du Pays de Galles, le nord-ouest de l’Ecosse, l’ouest, le centre et le sud de l’Angleterre, sans oublier l’estuaire de la Tamise.

Et cela aura certainement un impact sur les habitants, l’industrie et l’économie du pays, soulignent les auteurs de cette étude.

Plus de 30 millions de Britanniques vivent dans des zones urbaines côtières, 40 pc de l’industrie manufacturière ne sont pas loin des côtes, 90 pc des exportations se font par bateau et 60 pc des meilleures terres agricoles du Royaume-Uni se situent à une altitude maximale de 5 mètres.
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La fonte des glaces en Arctique, entrainée par le réchauffement climatique, a ouvert un passage entre l’océan Pacifique et l’Atlantique Nord, rendant possible la migration du plancton, du poisson et même de baleines du Pacifique vers l’Atlantique, selon l’avis de certains scientifiques britanniques.

Le réchauffement de la planète laisse craindre une modification de toute la chaîne trophique marine, relèvent-t-ils dans un documentaire diffusé par la chaine de télévision channel 4.

Des espèces vivant normalement dans les régions subtropicales se retrouvent donc en Atlantique Nord. C’est le cas de Pelagia noctiluca, une méduse des mers du Sud qui a envahi les côtes britanniques, ou de la physalie (Physalia phisalis) aussi appelée galère portugaise, observée en Atlantique Nord.

Les dinoflagellés -une famille de micro-algues- migrent vers l’est, c’est-à-dire vers la mer du Nord et la Scandinavie. Le phénomène de l’éclosion massive de ces micro-organismes pompe l’oxygène de l’eau et rend les crustacés toxiques.

« Il semble que pour la première fois depuis des milliers d’années, une énorme zone marine s’est ouverte entre l’Alaska et l’ouest du Groenland, permettant un transfert massif d’eau et d’espèces entre les deux océans », indique Chris Reid, professeur du laboratoire britannique des sciences marines de Plymouth.

« L’ouverture de ce passage permet au vent de s’engouffrer et de favoriser l’entrée d’un courant chaud ce qui facilite le passage des espèces », ajoute le scientifique selon lequel « les conséquences sont énormes ».

L’impact du réchauffement sur les saumons et d’autres types de poissons pourrait être dramatique, prévient-il.
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Madrid – L’Espagne figure parmi les pays enregistrant le plus grand nombre de vagues de chaleur, qui durent aussi plus longtemps dans le pays ibérique qu’ailleurs, avec une moyenne de 4 à 5 jours en Espagne contre 3 à 4 jours dans le reste des pays, selon une étude publiée par la revue scientifique Environmental Health Perspectives.

L’étude, menée avec la participation de l’Institut de diagnostic environnemental et des études de l’eau, relevant du Conseil supérieur des recherches scientifiques (CSIC), a analysé les vagues de chaleurs survenues entre 1972 et 2012 dans les 18 pays où ses phénomènes météorologiques extrêmes sont les plus récurrents.

Même si l’équipe des chercheurs reconnait qu’aucune définition unifiée de ce phénomène n’existe à l’échelle mondiale, elle relève que cette étude est basée sur les douze concepts les plus partagés par la communauté scientifique.
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.- Plus de 93 pc des 2.191 plages espagnoles (maritimes et fluviales) bénéficient d’une qualité d’eau excellente (85 pc) ou bonne (8,8 pc), et seulement 1,8 pc de ces plages enregistrent des niveaux de qualité d’eau médiocres, indique le rapport «European bathing water quality» réalisé par l’Agence européenne de l’environnement (AEMA).

Cette étude, qui se base sur des données de 2016, relève que le nombre de zones de baignade espagnoles ayant une mauvaise qualité d’eau s’est réduit à 19, contre 58 en 2015.

Sur les 2.191 plages espagnoles, 1.853 jouissent d’une eau «excellente» alors que la qualité des eaux de 192 plages est considérée comme «bonne» et de 71 autres plages comme «suffisante».

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