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27 Juil

Réunion du congrès des parties à la Convention de Minamata sur le mercure

Buenos Aires, La ville de Buenos Aires accueille du 25 au 28 juillet les travaux de la Réunion régionale préparatoire du 1er Congrès des parties signataires de la Convention de Minamata sur le mercure qui se tiendra à Genève en septembre prochain.

La convention de Minamata fournit un cadre réglementaire international visant à protéger la santé humaine et l’environnement mondial des effets nocifs du mercure.

Le mercure est une substance hautement toxique qui, si elle est émise ou rejetée dans l’atmosphère, le sol ou l’eau, peut mettre gravement en danger l’être humain, les poissons, les écosystèmes et la vie sauvage. Étant donné qu’il peut se propager sur de longues distances par l’air et l’eau, le mercure représente une menace à l’échelle mondiale qui ne peut être enrayée qu’en mettant en place une coopération au niveau international.
Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du jeudi 27 juillet :
Chili :

Le club sportif « Garumas Rugby Club » installera un nouveau point propre à Antofagasta, avec le financement du Fonds pour la protection de l’environnement du ministère chilien de l’Environnement dans une initiative qui vise à contribuer à la prise de conscience des citoyens dans la gestion responsable des déchets ménagers solides des ménages.

Le Club, composé entièrement de femmes leaders dans le monde à la fois sportive et d’affaires, possède une expérience en la matière, et a déjà installé l’année dernière un point propre qui avait reçu un financement du Fonds Protection de l’environnement (FPA).

Ce point vert qui sera mis à la disposition des citoyens dans la « Plaza de los Eventos » permettra aussi l’émergence d’un système de stockage des déchets solides recyclables dont les magazines, les journaux et les livres, les canettes et les bouteilles en plastique.

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Colombie:

Combattre des projets miniers, forestiers ou agricoles a coûté la vie à 37 personnes en Colombie et à quelque 200 personnes dans le monde en 2016, une année noire record pour les défenseurs de l’environnement, selon un rapport publié jeudi par l’organisation Global Witness.

Le Brésil (49 morts), la Colombie (37), les Philippines (28) et l’Inde (16) sont les pays où l’ONG a dénombré le plus de victimes parmi les personnes engagées dans la protection de terres, de forêts et de rivières.

L’ONG s’alarme d’une dégradation de la situation avec un nombre de personnes tuées en hausse (185 en 2015) mais aussi un plus grand nombre de pays où des meurtres ont été enregistrés (24 en 2016 contre 16 en 2015).

Compte tenu des meurtres non répertoriés, « il est probable que le vrai nombre » de tués « soit plus élevé », estime l’organisation, qui effectue ce travail de recensement depuis 2002.

L’Amérique latine demeure le continent le plus concerné avec 60% des meurtres signalés par Global Witness.

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