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24 Août

Santiago: Exécution d’un plan de remplacement des lampadaires dans les lieux publics

Chili – La commune de Vitacura à Santiago a mis en exécution un ambitieux plan de remplacement des lampadaires dans les lieux publics.

La commune a inauguré il y a quelques jours l’installation d' »éclairage intelligent » avec télégestion qui lui a permis d’obtenir des économies d’énergie et des niveaux plus élevés d’éclairage, augmentant ainsi le sentiment de sécurité parmi la population.

Déjà 160 lampadaires ont été remplacés dans 12 endroits différents de la commune, ce qui a permis d’économiser 73,7% d’électricité par rapport aux luminaires traditionnels, grâce notamment à la technologie LED qui garantit une économie de l’ordre de 50%, stimulée par la gestion à distance, ce qui augmente ces paramètres de 20% approximativement.

Ces luminaires possèdent des normes de qualité internationales élevées et permettent un meilleur éclairage. Ils offrent un haut niveau de protection contre la corrosion, les impacts et les vibrations. En raison de leur niveau élevé de protection contre l’eau et la poussière, ils sont également résistants aux intempéries, à la contamination et à l’humidité et sont faciles à installer et à entretenir.

En outre, ils fonctionnent de manière optimale pendant 100.000 heures.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée de jeudi 24 août:

Argentine :

Le Conseil national argentin en charge des changements climatiques a tenu, mercredi à Buenos Aires, sa deuxième réunion en vue d’évaluer le plan d’action et définir les mesures et les initiatives à présenter lors de la 23ème Conférence des Nations Unies sur le climat (COP 23), qui se tiendra à Bonn, en Allemagne, du 7 au 16 novembre prochain.

Le rencontre s’est déroulée en présence des ministres de l’environnement et du développement durable, du transport, du développement social, des mines et de la santé, ainsi que du secrétaire du ministère de l’intérieur et de représentants des secteurs de l’agro-industrie, des Affaires étrangères, de l’éducation, des sciences et de la technologie.

La rencontre a permis de passer en revue les derniers développements relatifs au nouveau bloc régional de négociation dans le cadre de la convention cadre de l’ONU sur les changements climatiques, composé de l’Argentine, du Brésil et de l’Uruguay.

Le Conseil national chargé des changements climatiques a été créé en juillet 2016 dans l’objectif d’évaluer la contribution nationale de l’Argentine, ainsi que les moyens de s’adapter aux changements climatiques.

L’Argentine s’est fixée un nouvel objectif qui consiste en la réduction de 18 % des émissions à effets de serre à l’horizon de 2030 sans soutien international et de 37 % avec ce soutien, contre 15 et 30 % précédemment.

Ces nouveaux objectifs ont été présentés lors de la COP22 organisée en novembre 2016 à Marrakech, dans le cadre de la révision des contributions internationales en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Brésil :

Le gouvernement brésilien a supprimé une réserve naturelle d’une superficie de près de quatre millions d’hectares de forêt amazonienne, qui pourront être exploités pour des activités minières.

La suppression de la Reserva Nacional de Cobre et Associados (RENCA), créée en 1984 au temps des militaires dans le but de stopper l’investissement étranger dans la région, s’est faite par un décret signé par le président Michel Temer et publié mercredi au Journal Officiel.

Le décret stipule que l’extinction de la réserve « ne remet pas en cause l’application de la loi concernant la protection de la flore et des territoires autochtones ».

Pour le directeur général du Département national de la production minérale (DNPM), Victor Hugo Froner Bicca, la suppression de Renca « est d’une grande symbolique étant donné qu’elle montre clairement que le gouvernement fédéral accorde une attention à l’exploitation minière ».

Plusieurs ONG de protection de l’environnement, dont le Fonds mondial pour la nature (WWF) ont exprimé leur préoccupation au sujet de cette zone où vivent de nombreuses tribus indiennes.

Les autorités locales assurent que le changement de statut de la réserve avait été placé sous contrôle d’organismes de protection de l’environnement comme l’Institut Brésilien de l’Environnement et des Ressources Naturelles (IBAMA) ou la Fondation de Chico Mendes.

La réserve, située à califourchon entre les Etats du Para et de l’Amapa (nord), est riche en or, mais aussi en fer, manganèse, tantale et autres minéraux. Elle compte sept aires protégées et deux territoires autochtones homologués.

L’ouverture de cette réserve aux activités minières rendra effectifs 260 permis miniers en suspens, dont environ 20% antérieurs à la création de la réserve.

 

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