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02 Août

Sénégal: Equipement de deux forages multi-villages

Dakar – Le projet Soleil, eau, développement, économique local (SEAUDEL) va investir sur le mix-énergétique pour équiper deux forages multi-villages à Doumga-Rindiaw et Thiéhel Sebbe (Matam), selon des médias locaux.

« C’est un projet de développement économique local porté par le département de l’Ardèche (France), la commune de Bokidiawé et le conseil départemental de Matam », a précisé Dame Ndiaye, le coordonnateur de l’association « Ardèche-Drôme, Ourossogui, Sénégal » (ADOS).

M. Ndiaye intervenait lors d’un comité de pilotage du projet qui a eu lieu à Bokidiawé pour échanger avec les bénéficiaires sur les réalisations envisagées dans cette commune de la région de Matam.

Le projet SEAUDEL est financé à hauteur de 400 millions de francs CFA par l’Agence française de développement (AFD) pour une durée de deux ans.
— L’île de Gorée, tristement célèbre pour avoir été le lieu de transit des esclaves africains en déportation vers l’Amérique, est, aujourd’hui, fortement menacée par l’avancée de la mer qui prend des proportions inquiétantes, avertit la presse locale.

Malgré les solutions d’urgence apportées par les pouvoirs publics dans certains cas, les insulaires vivent au quotidien sous la menace des vagues en « colère », fait remarquer la même source.

Avec plus de 700 km de côte, le Sénégal est classé huitième pays le plus vulnérable à l’élévation du niveau de la mer dans le monde. Une étude menée par Pape Waly Bakhoum, chercheur à l’Institut des sciences de l’environnement de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, sur la vulnérabilité de l’île face à l’élévation du niveau de la mer, révèle un niveau de vulnérabilité physique modéré de la ville insulaire compris entre 1,61 et 6,68 m avec une vitesse d’évolution du trait de côte de 0,67 m par an.

Cette montée du niveau moyen est causée par le réchauffement climatique qui touche la planète à travers deux processus principaux : la dilatation de l’eau de mer, suite au réchauffement des eaux océaniques, et la fonte des glaciers.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 02 août:

Kenya:

— Le gouvernement kényan se penche sur l’élaboration d’une cartographie des différentes carrières actives et non actives à l’échelle du pays, en vue de déterminer les sites lucratifs de l’exploitation minière.

Dans ce sillage, le ministère des Mines a déjà mis en place un groupe de travail chargé de réaliser cette étude, ont rapporté des médias locaux.

« Ce groupe de travail procèdera à l’identification des carrières actives et non actives au Kenya et à l’examen de leur conformité aux normes environnementales », a indiqué le ministère dans un avis publié au bulletin officiel.
Mali:

— La ville de Mopti au Mali a été la quatrième capitale régionale, après Ségou, Sikasso et Kayes, à abriter les festivités d’une Quinzaine de l’environnement, selon la presse locale.

La Quinzaine de l’environnement est une grande campagne de communication en faveur d’un changement positif de comportement des populations, sur la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie.

Cameroun:

— Le processus de mise en service du 2è pont sur le fleuve Wouri à Douala vient de franchir une étape importante, avec l’ouverture à la circulation du viaduc ferroviaire, indiquent des médias.

Pour ce dispositif d’ouverture de la voie ferrée, c’est un train marchandises, tractant des citernes de carburant et une dizaine de containers sur ses wagons qui a traversé l’œuvre d’art en chantier.

C’est une étape décisive franchie dans l’exécution du projet d’envergure que représente le deuxième pont sur le Wouri.

« Les derniers ballastages ont été faits, les dernières mises à jour aussi, s’agissant de la planimétrie, c’est-à-dire, la position exacte des rails et l’altimétrie portant sur les vérifications de hauteur », ont expliqué les techniciens.

L’aménagement de ce tronçon de voie ferrée n’est pas le seul changement visible sur le site, le chantier, dans son ensemble, a bien avancé, raison pour laquelle est aperçue une couche de bitume désormais au-dessus du fleuve, gainée d’accotements en béton.

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