En vedetteSénégal : Lancement d’un Master II en gestion sanitaire de la faune sauvage

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27 Juin

Sénégal : Lancement d’un Master II en gestion sanitaire de la faune sauvage

Dakar – L’Ecole inter-Etats des sciences et médecine vétérinaire (Eismv) de Dakar a lancé, le 23 juin à Dakar, un Master II en gestion et surveillance sanitaire de la faune sauvage, rapporte la presse locale.

Il comporte deux spécialités, à savoir la Médecine vétérinaire de la faune et aires protégées et l’Epidémio-surveillance de la faune sauvage. Les cours, qui vont durer 12 mois, selon le Pr Rianatou Bada Alambedji, coordonnatrice des stages et formations post-universitaire de l’Eismv, démarrent en novembre 2017.

Ce nouveau Master permettra de doter les pays africains de personnels qualifiés dans la surveillance, la prévention, la détection précoce et la riposte rapide contre des maladies émergentes, ré-émergentes et les zoonoses impliquant la faune.

Il va aussi aider les pays membres de l’école à mettre en place des partenariats de recherche pour faire face à ces types de maladies. Le premier semestre de la formation sera consacré aux enseignements en tronc commun. Au second semestre, les étudiants seront regroupés par spécialité.

Par ailleurs, voici le bulletin quotidien de l’écologie en Afrique pour la journée du mardi 27 juin :

Mali :

— La compagnie australienne Birimian Ltd a réévalué le potentiel minéral du gisement Goulamina, de son projet de lithium de Bougouni, au Mali.

La nouvelle estimation, réalisée à une teneur de coupure de 0,4% d’oxyde de lithium (Li2O), a augmenté de 15% les ressources du gisement.

Ainsi, ce dernier hébergerait désormais 32,9 millions de tonnes titrant 1,37% de Li2O, soit 451º000 tonnes d’oxyde de lithium. De ce total, 347º000 t appartiennent à la catégorie indiquée, soit 25,3 millions de tonnes titrant 1,37% de Li2O.

En outre, la compagnie indique que les zones de minéralisation restent ouvertes en longueur et en profondeur, ce qui laisse présager des possibilités d’extension. Elle rapporte également la découverte de deux nouvelles cibles d’exploration contenant du spodumène (minerai de lithium).

Initialement prévu pour fin juin, l’achèvement de l’étude de préfaisabilité est désormais reporté à fin septembre, la société ayant décidé, suite aux nouveaux résultats, d’élargir sa portée.

Le projet Bougouni, détenu à 100% par Birimian, couvre 250 km2 de superficie.

Gabon :

— Le parlement gabonais a entamé l’examen d’une proposition de la loi fixant le cadre juridique relatif à la production, l’importation, la distribution et la commercialisation des produits phytosanitaires au Gabon, défendue par les techniciens de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) et ceux de l’Institut gabonais d’appui au développement (Igad).

‘’La nouvelle loi est une loi d’avenir parce qu’elle va véritablement apporter un plus dans le cadre législatif phytosanitaire en République gabonaise et va nous permettre de renforcer nos opérations sur le terrain et de protéger effectivement au mieux et davantage la santé des populations gabonaise’’, a indiqué le directeur général de l’Agasa, Sylvain Patrick Enkero.

Cette proposition de loi sera examinée au fond avant son éventuelle adoption lorsque la séance plénière sera programmée, rapportent des médias locaux, notant que c’est pour cette raison que les sénateurs voulaient des outils d’analyses nécessaires pour un examen approfondi de ce texte, conscients de l’influence des produits phytosanitaires en matière de santé et d’environnement.

Côte d’Ivoire :

— Le ministère ivoirien des eaux et forêts a organisé récemment à Abidjan, une rencontre avec la presse dédiée à la question de la législation avec les parties prenantes du processus de l’Accord de partenariat volontaire et du projet de renforcement des capacités de la société dans l’Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux (APV/FLEGT).

Intervenant à cette occasion, le chargé du rapport des affaires extérieures dudit ministère, a fait savoir que la Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 2013, dans le processus l’APV/FLEGT, dont l’objectif est d’améliorer sa gouvernance forestière et d’assurer la légalité de tous les bois qui sont produits dans le pays et ce, conformément à cet accord qui veut que la Côte d’Ivoire implique les parties prenantes dans la gouvernance forestière dans toutes les négociations.

Le but de cet accord de partenariat volontaire est de s’assurer que les bois et produits-bois originaires d’un pays-partenaire et destinés au marché de l’Union européenne (UE) soient bien conformes aux lois de ce pays.

Côte d’Ivoire :

— Le préfet du département de Taabo, Ouattara Matenin vient de nommer un commissaire enquêteur et à d’ouvrir une enquête publique de 10 jours sur l’impact environnementalºduºprojet d’aménagement hydro-électrique de Singrobo-Ahouaty, rapporte l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

Le préfet, tout en situant l’intérêt de ce projet d’aménagement, a exhorté les populations concernées par son impact environnemental, à se mobiliser pour le succès de l’enquête.

M. Alain Ety, président-directeur général de Ivoire Hydro Energy, qui exécute le projet, a fait savoir, quant à lui, que cette enquête est la dernière ligne droite indispensable pour le décaissement effectif des fonds par les partenaires financiers et donc, pour le démarrage des travaux prévu avant la fin de l’année 2017.º

Il a réitéré l’engagement de son entreprise à produire une énergie propre (Clean Energy) selon les standards de l’Accord de Paris sur le climat, notant que ce projet de barrage est très important pour la Côte d’Ivoire et pour le développement du département de Taabo car, outre l’augmentation substantielle de la production d’électricité, le projet permettra le désenclavement de la zone Ahouaty, Ndenou, Amanimenou et Sokrobo, dans la sous-préfecture de Taabo.

— La première table ronde sur l’Initiative Cacao et Forêts a été organisée récemment à Abidjan, à l’initiative du ministère ivoirien de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, en présence de représentants de l’industrie du cacao, du secteur public et de la société civile.

Cette rencontre a servi de cadre d’actions pour mettre fin à la déforestation et à la dégradation des forêts dans la chaîne de valeur de cacao. L’Initiative Cacao et Forêts lancée le 16 Mars 2017 à Londres, par IDH, The Sustainable Trade Inititaive, la Fondation Mondiale du Cacao (WCF), 12 compagnies, et l’International Sustainability Unit (ISU) du Prince des Galles, a été maintenant rejointe par plus de 30 autres compagnies.

La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, est le grand pays producteur de cacao au monde. La déforestation rapide qui est survenue au cours de ces dernières décennies représente une menace pour la biodiversité et la production de cacao du pays et par conséquent, pour l’environnement et l’économie de ce pays.

— A la tête d’une importante délégation d’experts ivoiriens, la ministre ivoirienne de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Mme Anne Désirée Ouloto a séjourné courant ce mois à Libreville (Gabon) où elle a pris part à la 16ème session de la Conférence Ministérielle Africaine de l’Environnement (CMAE).

Ce sommet des premiers garants africains de l’environnement a été placé sous le thème ‘’Investir dans des solutions environnementales innovants afin d’accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063 en Afrique’’.º

Ce conclave intervient dans la perspective de la treizième session de la Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la Désertification qui se déroulera en Chine en septembre prochain, ainsi que de la vingt-troisième session de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques prévue à Bonn en Allemagne en novembre prochain.

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