En vedetteSuisse: Une conférence internationale sur le climat tenue en 2019

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27 Juil

Suisse: Une conférence internationale sur le climat tenue en 2019

Genève – La Suisse va accueillir en mai 2019 une conférence internationale sur la problématique climatique, un évènement qui devrait être organisé conjointement avec le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR).

Cette agence onusienne basée à Genève, qui assure le secrétariat de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes, a déjà initié trois conférences au Japon depuis 1994.

D’après les organisateurs, l’accent devra être mis sur les réponses à apporter en matière de prévention et de gestion des risques de désastres en présence de milliers de participants. « Notre environnement subit des coups durs à cause des catastrophes mais également de mauvais choix politiques aux conséquences désastreuses », ont-ils souligné.

La croissance urbaine sera encore plus importante d’ici 2050 avec 9 milliards d’humains sur la terre et principalement dans les villes (75pc). Les coûts des catastrophes sont aujourd’hui de 520 billions de dollars par an, d’après la Banque mondiale, une courber qu’il convient d’inverser sachant que les groupes vulnérables sont les premières victimes.

-. L’eau potable contient souvent des concentrations élevées de pesticides et de nitrates, selon les dernières analyses effectuées par la Société suisse de l’Industrie du Gaz et des Eaux (SSIGE) qui pointe du doigt l’activité agricole.

Les nappes phréatiques, qui représentent 80pc de nos sources d’eau potable, sont menacées par l’usage de pesticides à leur proximité, a averti cet organisme qui se base sur les évaluations du Réseau national d’observation de la qualité des eaux souterraines.

« Des mesures pour mieux protéger nos sources d’eau doivent être prises dans les plus brefs délais, a estimé la SSIGE, rappelant que c’est dans les agglomérations et les régions agricoles que l’on retrouve des traces de corps étrangers et de substances polluantes dans les eaux souterraines.

Cette tendance préoccupante est due au développement de l’urbanisation, à l’usage intensif de pesticides dans l’agriculture, à la circulation routière ou encore à l’usage de pesticides dans les jardins privés.

La société demande une interdiction étendue de l’usage de pesticides dans les zones d’influence des points d’approvisionnement d’eau. Elle appelle également à un meilleur contrôle, par exemple par le biais d’un organisme indépendant.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi 27 juillet 2017:

Belgique : Après les orages du 6 juillet, une importante mortalité de poissons a été constatée dans la rivière la Vesdre dans la ville de Verviers (nord).

Ces décès de poissons sont dus aux fortes chaleurs mais aussi aux eaux usées déversées dans la rivière, rapporte belga.
« La Vesdre est une rivière qui était autrefois extrêmement polluée, principalement par l’industrie lainière et la croissance de la population en région verviétoise. La rivière a connu dans les dernières décennies une récupération spectaculaire suite à l’épuration des eaux usées domestiques et industrielles avec notamment la construction d’un collecteur des eaux usées dans les années 1970 et à la mise en service de stations d’épuration comme celles de Wegnez et Goffontaine, au cours des années 1990 et 2000 », explique le gestionnaire de la rivière dans un communiqué.

– Le virus Usutu, qui affecte particulièrement les merles et qui est apparu pour la première fois à grande échelle en Belgique l’an dernier, est probablement de retour dans le pays, relève l’association flamande de protection de la nature, précisant qu’elle a été avertie de cas de merles morts ou affaiblis.
« Alors que des symptômes très spécifiques d’Usutu ont été signalés, nous tirons la sonnette d’alarme. La probabilité que le virus soit de retour dans le pays semble malheureusement très élevée », alerte l’association.

Les oiseaux affectés paraissent notamment affaiblis voire apathiques, présentent des problèmes de coordination et maigrissent.

« Ce sont surtout les merles qui sont hypersensibles au virus, mais aussi les moineaux domestiques et les hiboux », précise l’association.

L’Usutu est un arbovirus exclusivement transmis par les moustiques. Il a été découvert en 1959 en Afrique et la première épidémie européenne est survenue en 2001 en Autriche.

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Écosse,_Le gouvernement écossais s’oppose à la fracturation hydraulique, une technique controversée d’extraction de ressources fossiles non conventionnelles qui permet d’exploiter des hydrocarbures piégés dans des roches de schiste.

Elle consiste en l’injection en profondeur et à très forte pression un fluide destiné à fissurer la roche pour libérer le pétrole ou le gaz qui y sont emprisonnés. Grâce à cette technique, les opérateurs industriels peuvent ainsi extraire du gaz naturel et du pétrole situés dans des formations géologiques profondes.

Toutefois, les détracteurs de la fracturation hydraulique s’inquiètent de ses effets climatiques, sanitaires et environnementaux. Il s’avère que cette technique contribuerait au rejet dans l’atmosphère de puissants gaz à effet de serre, et qu’elle risquerait de polluer les nappes phréatiques en cas de fuite, en raison de l’utilisation des produits chimiques pour fissurer la roche.

Ses partisans à l’inverse défendent la sûreté de cette technique et le bénéfice lié à cette nouvelle manne pour l’économie. La décision du gouvernement écossais d’interdire la fracturation hydraulique est saluée par les associations écologistes.

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Londres,_Les ventes mondiales de voitures électriques ont progressé de 40 pc en 2016 à 750.000 unités, permettant de porter leur parc roulant à plus de deux millions, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Mais les voitures fonctionnant à l’électricité (hybrides rechargeables incluses) ne sont encore que deux sur mille dans le monde, et le secteur dépend toujours des aides publiques, souligne l’AIE dans son rapport annuel.

Près de la moitié des voitures électriques neuves vendues en 2016, soit 336.000 unités, ont trouvé preneur en Chine. L’Europe représente le deuxième marché pour les électriques affichant des ventes de 215.000 unités, alors que les Etats-Unis figurent à la troisième place des amateurs de voitures électriques avec 160.000 unités vendues l’année dernière.

Selon l’AIE, les véhicules électriques n’ont seulement représenté que 0,2 pc du parc de voitures particulières roulant en 2016. Ils sont encore loin des volumes qui pourraient contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

L’AIE estime qu’il faudrait attendre jusqu’à 2040 pour atteindre 600 millions de véhicules électriques en circulation, soit 60 pc du parc mondial actuel afin de pouvoir maintenir le réchauffement moyen de la planète sous la barre de 2 degré Celsius.

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Madrid, _ Le gouvernement espagnol entend, en collaboration avec les régions autonomes disposant d’un littoral, augmenter la superficie maritime incluse dans le réseau européen des espaces naturels Natura 2000, pour la porter à 10 pc de la superficie maritime globale de l’Espagne.

Il s’agit de l’un des objectifs du projet européen Life Intemares, coordonné avec le ministère espagnol de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement à travers la Fondation Biodiversidad, ont indiqué les médias spécialisés, notant que cette initiative, qui se poursuit jusqu’en 2024, est dotée d’une enveloppe de 50 millions d’euros.

L’Espagne, qui compte plus d’un million de km2 de superficie maritime, est l’un des pays d’Europe disposant de la plus grande diversité des habitats et espaces maritimes.

-L’organisation écologiste SEO/BirdLife et la fondation au but non lucratif dédiée au recyclage Ecoembes ont lancé une initiative pour soutenir les associations qui veulent s’engager dans la conservation et le nettoyage des espaces naturels en Espagne.

Ce projet intitulé «Libera» vise à promouvoir des «héros» volontaires pour contribuer à la protection des espaces naturels et continuer les efforts menés dans le cadre de la campagne «Un mètre carré pour la nature», ont indiqué les organisateurs.

A participation citoyenne facilite le travail de préservation des forêts, cours d’eau et plages de l’Espagne, ont-t-ils relevé dans un communiqué.

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Paris, _Durant la période estivale, depuis plusieurs années, Veolia assure une permanence de contrôle et surveillance de la qualité de l’eau de 182 sites de baignade en France.

Veolia met en place un dispositif de surveillance et de contrôle, afin « d’anticiper et d’optimiser les délais de prise de décision d’ouverture et de fermeture des sites de baignade et de réaliser les éventuelles actions correctives, en fonction de la nature des pollutions ».

Pour ce faire, Veolia utilise un outil indicateur de la qualité d’eau de mer qui donne la tendance, et alerte d’une éventuelle pollution en une heure, précise le groupe dans son communiqué, ajoutant qu’un échantillon d’eau est prélevé chaque jour, puis analysé, pour un résultat obtenu en une heure qui est ensuite communiqué à la Mairie, avant l’ouverture de la plage.

Une pollution aux hydrocarbures touche la rivière du Drugeon dans le Haut-Doubs.

On ne connaît pas encore l’origine exacte ni la quantité de polluant déversée, mais, par précaution, la Préfecture du Doubs a pris des mesures de restrictions d’usages de l’eau.

La pollution se situe en amont immédiat du captage d’eau qui alimente le syndicat des eaux de Dommartin (Doubs).

Les habitants ne doivent pas utiliser l’eau du robinet pour la boisson, la préparation de glace et de glaçons, le lavage des dents, la préparation des aliments et le lavage des légumes crus.

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