InstitutionsUne trombe observée depuis la plage de Knokke-Heist

Institutions

07 Août

Une trombe observée depuis la plage de Knokke-Heist

Bruxelles – Une trombe, un phénomène météorologique aux allures de tornade sur la mer, a été observée ce week-end depuis la plage de Knokke-Heist, une commune belge située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale, rapporte lundi la presse belge.

La trombe se produit dans un contexte de masse d’air très instable. L’air froid présent en altitude contraste avec l’air plus chaud présent proche du sol et cela provoque une décroissance rapide des températures de façon verticale.

Comme l’air plus chaud et plus léger monte et que l’air froid plus lourd descend, des « nuages convectifs » (nuages d’orage) se forment dans le ciel. Entre la surface et la base du nuage se crée un mouvement tourbillonnaire entraînant ce qu’il y a au sol vers le ciel.

Pour certains observateurs, il s’agit plutôt d’un « tuba », à savoir une excroissance à la base d’un nuage qui a pour origine des vents tourbillonnants à grande vitesse. Il peut prendre diverses formes et diverses tailles, mais ne touche jamais le sol.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du lundi 07 août 2017 :

Le parti écologiste belge « Ecolo » a appelé ce weekend à la plus grande transparence possible dans le dossier des oeufs contaminés au « Fipronil », un insecticide toxique utilisé pour éliminer les poux rouges et dont l’usage est formellement interdit par la réglementation européenne.

Le co-président du parti, Patrick Dupriez, a demandé notamment à l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) de communiquer ce qui peut l’être, notamment au niveau toxicologique, des analyses que celle-ci a effectuées.

Il a dit attendre « avec impatience de pouvoir interroger l’Afsca ou le ministre devant le parlement », d’autant plus que « nous sommes face à une situation qui suscite de nombreuses questions », en rappelant que l’Afsca était au courant de la contamination depuis le mois de juin, ce que confirme l’agence qui évoque la complexité des premières analyses.

A l’instar d’Ecolo, d’autres partis de l’opposition ont réclamé une réunion urgente d’une commission parlementaire qui devrait se tenir dans les prochains jours.

Le ministre fédéral de l’Agriculture, Denis Ducarme, et la ministre de la Santé publique, Maggie De Block, ont promis, dans un communiqué, de faire la « transparence la plus totale » sur le scandale pour répondre aux critiques qui se sont abattues tout au long du weekend sur les autorités belges, et en particulier sur l’Afsca, accusée notamment par l’Allemagne de n’avoir pas communiqué le problème de contamination bien qu’elle ait déjà été au courant au mois de juin.
Paris- Les plages brestoises (nord ouest de la France) étaient interdites de baignade jusqu’à samedi dernier en raison d’une trop grande concentration de bactéries, transportées par les pluies importantes du mercredi 2 août.

Les relevés effectués samedi dans la journée ont permis d’enlever l’interdiction sur la plupart des plages brestoises.

Quinze départements du sud-est de la France ont connu la semaine dernière un épisode de canicule qui s’est accompagné d’une pollution à l’ozone et aux particules dans le bassin grenoblois.

Déclenché le 1er août, lorsque le thermomètre avait atteint les 37 degrés, le niveau trois « alerte canicule » qui en compte quatre a été maintenu jusqu’au dimanche, a indiqué la préfecture de région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).

*-*-*-*-

Madrid – Les espaces protégés, comme les parcs naturels, ont pour effet de freiner la propagation des espaces invasives, selon une étude de l’Institut pyrénéen d’écologie (IPE) réalisée avec la participation de plusieurs organisations et universités internationales.

L’étude, publiée dans la revue spécialisée « Global Change Biology », relève toutefois que dans le contexte de réchauffement climatique, il est difficile d’évaluer la capacité de l’Europe, qui compte pourtant le réseau le plus dense d’espaces protégés au monde, à préserver sa biodiversité locale.

Le changement climatique pourrait à la fois pousser à l’exil plusieurs espèces autochtones et faciliter de plus en plus l’entrée d’espèces exotiques invasives, a mis en garde l’IPE.

*-*-*-*

-L’archipel des Canaries risque de connaitre des « extinctions de masse » de ses espèces autochtones, à moins de prendre des mesures drastiques pour enrayer ce phénomène, affirme une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de La Laguna (ULL), à Ténérife.

Cette étude a traité les excès enregistrés dans le passé dans l’utilisation des ressources naturelles de l’archipel, qui a notamment perdu 85 pc de ses espaces forestiers depuis le 15ème siècle, une surexploitation qui a atteint son maximum au 20ème siècle.

Malgré cela, l’archipel conserve encore 544 espèces végétales endémiques et de nombreuses espèces animales, mais sont toujours sous la menace de l’extinction, notamment en raison du changement climatiques.
Londres- Greenpeace appelle la communauté internationale à agir contre les changements climatiques et la destruction de l’environnement qui sont aujourd’hui responsables de nombreuses migrations de populations.

« Les faits sont indéniables : de plus en plus de personnes dans le monde sont forcées de quitter leur foyer à cause du bouleversement climatique », souligne l’ONG écologiste.

« Si, la plupart du temps, ce phénomène n’est pas l’unique facteur responsable des déplacements de populations, il les amplifie dans les pays où la situation est déjà difficile. Cette situation doit plus que jamais être prise en compte car le temps presse. Nous ne pouvons plus continuer à nous voiler la face sur cette catastrophe qui touche le monde entier », précise Greenpeace.

« On sait aujourd’hui que le réchauffement planétaire augmente le risque de migration due à des catastrophes naturelles et que ce risque est à présent 60 pc supérieur à ce qu’il était il y a 40 ans », précisent les experts de l’organisation britannique, indiquant que les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les fortes précipitations, les tempêtes et les inondations sont plus intenses et plus fréquents qu’auparavant.

Et d’ajouter que les périodes de forte chaleur et de sécheresse participent à la perte des surfaces agricoles, déjà fortement sollicitées ou surexploitées en raison du pillage des ressources naturelles.

Selon Greenpeace, de plus en plus de personnes sont contraintes de quitter la campagne pour s’installer dans des zones urbaines, la plupart du temps dans des bidonvilles, un phénomène susceptible de générer des problèmes supplémentaires et de participer à l’apparition de nouveaux conflits.

*-*-*-*

L’entreprise britannique Nur Energie compte installer une grande centrale photovoltaïque au sud de la Tunisie. Ce gigantesque projet de production d’énergie solaire nécessitera un investissement de 1,6 milliard d’euros.

Cette station devrait produire de l’énergie solaire qui sera acheminée vers l’Italie, Malte et le sud de la France à travers des câbles sous-marins.

Dans le cadre de sa stratégie en matière d’énergie renouvelable, la Tunisie vise à atteindre 4,7 GW de capacité d’énergie renouvelable d’ici 2030.

Selon Climate Action, la Tunisie doit investir en 2017, 1 milliard de dollars pour installer des générateurs d’énergies renouvelables pour la production d’environ 1 GW.

Voir Aussi