UE reporte la baisse des taxes appliquées aux importations de biocarburant produit en Argentine

Buenos Aires – L’Union européenne a décidé de reporter, jusqu’à septembre prochain, toute possibilité de révision à la baisse des taxes appliquées aux importations de biocarburant produit en Argentine, rapporte l’agence d’information argentine « Telam ».

Citant des sources au sein de la Chambre argentine de biocarburant, l’agence souligne que cette décision a été prise lundi dernier et pourrait impactée négativement les producteurs argentins de biocarburant qui ont conclu des accords de vente de plus de 20 millions de dollars US sur la base des nouvelles grilles tarifaires appliquées aux importations de ces matières.

La taxe appliquée aux importations argentines de biocarburant depuis 2013 est de 24,6%, rappelle l’agence Telam, soulignant que l’OMC avait dénoncé cette pratique en 2016.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du vendredi 4 août :

Brésil:

Le ministère de l’Environnement a organisé les 3 et 4 août une réunion consacrée à la désertification, à Teresina dans l’Etat de Piauí (nord).

La rencontre préparatoire à la 13ème conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) avait pour missions d’identifier les stratégies de lutte contre la désertification dans la région nord-est du Brésil et de discuter de la prochaine stratégie décennale (2018-2030) à adopter pour la mise en œuvre de ladite convention.

Ont pris part à cette rencontre, des secrétaires d’Etat chargés de l’Environnement, des maires, des parlementaires, des experts et le grand public.

Le plan d’action de lutte contre la désertification dans le nord du Brésil est aligné sur les objectifs de développement durable (ODD), en particulier l’objectif 15.3 qui prévoit la lutte contre la désertification et à la restauration des terres et des sols, y compris les terres touchées par la désertification, les sécheresses et les inondations.

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Chili:

Les momies Chinchorro, les premières au monde, ont été découvertes au Chili. Les premières momies Chinchorro ont été découvertes en 1917.

En décembre 2016, le Musée national d’histoire naturelle du Chili (MNHN) a soumis 15 momies Chinchorro (principalement des enfants et des bébés) de sa collection à des tests de tomodensitométrie, un moyen d’étudier certaines des caractéristiques restées jusque-là inaccessibles aux chercheurs, comme l’âge auquel les individus sont morts, s’ils souffraient de maladies, mais aussi la façon dont ils ont été momifiés.

L’objectif est de mettre en lumière une civilisation et sa vision du monde, en particulier le lien que ces anciens habitants entretenaient avec la mort, avec une meilleure compréhension de leur culte mortuaire empreint d’énigmes.

Ces pêcheurs et chasseurs ont peuplé la côte du désert d’Atacama, zone entre le sud du Pérou et de la ville chilienne d’Antofagasta, les momies Chinchorro datent d’environ 7400 ans (2000 ans avant les premières momies égyptiennes).

La momification des morts avait lieu artificiellement avec un traitement complexe consistant à démembrer et à reconstruire les corps, un processus que les scientifiques tentent de comprendre.

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Équateur:

Le président de la République équatorienne, Lenin Moreno, a ratifié fin juillet, l’accord de Paris sur le climat qui établit des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, une mise en oeuvre dès 2020, année qui coïncidera avec la fin du protocole de Kyoto.

L’accord de Paris a été signé par l’Équateur le 26 juin 2016. L’Assemblée nationale a approuvé sa mise en application le 22 juin 2017, il ne manquait que la ratification de l’Exécutif. En vertu de cet accord, les pays s’engagent à lutter, au moyen de mesures concrètes, contre le changement climatique.

Les pays signataires de cet accord se sont engagés à prendre des mesures pour maintenir la hausse de la température globale en dessous de deux degrés Celsius et idéalement à faire en sorte que l’augmentation ne dépasse pas 1,5 degré.