ActualitésClimat: Des Etats insulaires pour une action urgente

Actualités

13 Déc

Climat: Des Etats insulaires pour une action urgente

Varsovie – Les dirigeants d’Etats insulaires particulièrement vulnérables au changement climatique ont lancé un appel à l’action urgente, à quelques jours de la fin de la 24ème édition de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24) qui se tient à Katowice en Pologne.

« Il est évident que nos efforts actuels ne sont pas suffisants » pour limiter le réchauffement à +1,5°C, objectif idéal de l’accord de Paris, a déclaré le Premier ministre des Iles Cook, Henry Puna, à la COP24.

« Nous devons tous agir maintenant et rapidement, mais je dois souligner que cela requiert une forte volonté de notre part à nous, dirigeants », a ajouté le président de Kiribati, Taneti Maamau.

Quelque 200 pays sont réunis depuis début décembre notamment pour finaliser les règles d’application du pacte climatique de 2015 qui vise à limiter le réchauffement à +2°C, idéalement +1,5°C, par rapport à l’ère pré-industrielle.

Après l’alerte lancée récemment par les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), beaucoup de pays attendent également de cette 24ème Conférence climat de l’ONU un engagement de la communauté internationale à rehausser ses ambitions en matière de réduction des gaz à effet de serre.

Grèce

Plusieurs pays membres de l’Union européenne (UE) ont défini un taux d’incorporation de biocarburant en contenu énergétique pour 2020, dont la Grèce avec un taux 10 pc.

Les autres pays concernés sont l’Espagne et la Pologne avec un taux de 8,5 pc chacun, l’Autriche (8,75 pc), la Croatie (8,81), l’Italie, les Pays-Bas et le Portugal 10 pc chacun et la Finlande 20 pc.

Une étude réalisée dans ce cadre indique que le taux d’incorporation en contenu énergétique pourrait atteindre 5,2 pc en 2018, soit une part de 3,6 pc pour le bioéthanol et 5,8 pc pour le biodiesel.

La consommation de bioéthanol et de biodiesel, conventionnels ou avancés, va continuer à augmenter à l’échelle de l’UE, et ce en lien avec l’augmentation des taux d’incorporation prévus dans chaque pays membre, ajoute la même source.

Ces taux sont établis soit en contenu énergétique, soit en volume d’incorporation, avec ou non des objectifs spécifiques pour le bioéthanol et le biodiesel, indique la même source.

Russie

Le Front populaire russe (ONF) a annoncé, mercredi, dans un rapport son intention de formuler une proposition visant à imposer des restrictions sur la production et l’importation de produits en plastique jetables.

« Les experts du Front populaire russe proposent de limiter l’importation, la production et l’utilisation de sacs en plastique, d’assiettes en plastique, de cotons-tiges en plastiques en Russie », indique le rapport.

L’ONF propose de classer ces produits dans une catégorie distincte pour laquelle il est nécessaire d’augmenter considérablement le taux de collecte de données environnementales.

Selon les experts de l’organisation, cette démarche devrait contribuer au remplacement des produits en plastique listés par des produits plus écologiques, par exemple des pailles biodégradables en bambou et en maïs.

Le Front populaire a indiqué que cette proposition devrait enclencher un processus progressif qui débouchera sur une solution définitive en 2024.

Les experts du Front enverront bientôt la proposition au ministère russe des Richesses naturelles. La mise en œuvre de cette initiative contribuera non seulement à promouvoir des produits respectueux de l’environnement, mais aussi à réduire la quantité de déchets générée, a précisé l’ONF.

Turquie

Le niveau de pollution des eaux du lac « Olwat », situé dans la province de Bursa au nord-ouest de la Turquie, a enregistré dernièrement une baisse grâce notamment à la mise en place d’une nouvelle station de traitement des eaux usées.
La station d’Akashlar, réalisée par la municipalité de Bursa avec un investissement de 35 millions de lires turques (6,5 millions de dollars), a été mise en service en octobre dernier avec pour objectif le traitement des eaux usées rejetées dans le lac.
Les modalités de fonctionnement de la station sont conformes aux normes de l’Union européenne (UE) grâce à des techniques avancées utilisées pour le traitement des eaux usées.
Avec le traitement d’une quantité de 4561 mètres cubes d’eaux usées par jour, la station contribuera à la durabilité des espèces animales au niveau du lac.
Dans une déclaration à la presse, le maire de la municipalité de Bursa, Alinor Aktas, a affirmé que la nouvelle station de traitement des eaux usées contribuera à préserver les animaux et les plantes.

 

Voir Aussi