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20 Oct

La Belgique attend encore des réponses pour déterminer sa position concernant le renouvellement de l’autorisation de glyphosate

Bruxelles – La Belgique attend encore des réponses de la Commission européenne pour déterminer sa position concernant le renouvellement de l’autorisation de glyphosate, substance controversée présente dans de nombreux herbicides, a indiqué jeudi le ministre fédéral belge de l’Agriculture Denis Ducarme, alors qu’une décision est attendue mercredi prochain, lors d’une réunion européenne.

« Il s’agit d’un dossier important, tant pour les enjeux qu’il soulève en matière de santé publique que pour ce qui a trait à la forte dépendance du secteur agricole », a insisté M. Ducarme, expliquant que c’est la raison pour laquelle il attendait une série de réponses de la Commission européenne avant d’arrêter « une position ferme ».

Le glyphosate est une substance très controversée, une agence de l’Organisation mondiale de la santé l’ayant catégorisée comme « probablement cancérigène », même si ce diagnostic n’est pas confirmé par les agences européennes des produits chimiques et de la sécurité des aliments.

Cités par la presse, des documents internes à Monsanto, le géant de la chimie qui commercialise l’herbicide à base de glyphosate le plus connu, le Roundup, ont cependant montré comment l’entreprise a influencé des études scientifiques.

Alors que la Commission européenne est pour une prolongation, les eurodéputés s’y opposent.

La Commission propose de renouveler l’autorisation de la substance pour dix ans, mais elle ne fait pas l’unanimité. Dans une résolution adoptée jeudi, les eurodéputés plaident même pour l’interdiction totale du glyphosate dès décembre 2020.

Voici, par ailleurs,  le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale :

Paris – La France doit accélérer sa transition écologique, a affirmé l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, confirmant la possibilité de réduire massivement, à l’horizon 2050, les émissions de gaz à effet de serre (une réduction supérieure à 70% par rapport à 1990) et la consommation d’énergie finale (une réduction de 45% par rapport à 2010).

Sur l’ensemble du mix énergétique, les énergies renouvelables pourraient ainsi représenter entre 46 et 69% de la demande d’énergie finale en 2050, a indiqué l’Agence dans une étude rendue publique jeudi.

L’ambition fixée par la loi de diviser par 4 les émissions de CO2 et de réduire de 50% la consommation d’énergie à l’horizon 2050 représente un défi : Il est indispensable, à court terme, de trouver les moyens d’accélérer la transition pour être en mesure de se placer sur une trajectoire compatible avec les objectifs de long terme, explique la même source qui a identifié deux chantiers prioritaires pour atteindre ces objectifs.

Il s’agit de la mise en œuvre d’une stratégie de rénovation du parc de bâtiments existants et du déclenchement d’une transition rapide et profonde des modalités de déplacement, afin de réduire fortement les émissions de CO2.

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Le développement des énergies renouvelables va entraîner la création de 1.000 emplois en France chez Total sur les 5 prochaines années, a indiqué le PDG du groupe pétrolier, Patrick Pouyanné.

« On sera 1.000 de plus (en France) dans cinq ans, toutes les créations d’emplois venant du secteur des nouvelles énergies », a expliqué M. Pouyanné, cité par les médias.

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Londres – Greenpeace vient de dévoiler son classement annuel des géants de la tech selon leur impact environnemental. Plusieurs entreprises évaluées « n’ont pas respecté les engagements écologiques », affirme l’ONG britannique qui n’a délivré cette année de note « A » à aucune société.

« Les entreprises de la tech voudraient être à la pointe de l’innovation, mais leurs chaînes de production sont encore bloquées à la révolution industrielle », soulignent les experts de Greenpeace.

« La grande majorité des appareils issus des géants du web sont fabriqués en Chine. Leur économie étant basée sur le pétrole ainsi que le charbon, ils ont donc un impact négatif sur l’environnement », précise Greenpeace.

L’ONG a donc sorti un nouveau classement accompagné d’un cahier des charges des progrès à accomplir pour chaque marque, afin de minimiser leurs impacts négatifs sur l’environnement.

Greenpeace a donné de très mauvaises notes à des marques telles que Xiaomi, Viva, Oppo ou encore le géant Amazon avec leurs « F ».

L’ONG s’intéresse précisément à ces géants chinois comme Oppo, Xiaomi ou encore Huawei, qui contrairement aux autres, n’ont quasiment aucune obligations concernant les économies d’énergies ou encore le recyclage. En clair, ils n’ont aucune politique environnementale.

Cela peut paraître étonnant notamment de la part d’une entreprise telle que Huawei s’étant hissé à la deuxième place mondiale des ventes de smartphone. De ce fait l’impact négatif de l’entreprise sur l’environnement se fait d’autant plus sentir.

Plusieurs partenariats sont nés avec des entreprises chinoises, ces dernières n’acceptent généralement pas de publier leurs rapports sur leurs empreintes écologiques, ce qui n’empêche pas les géants du web d’en tirer profit.

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Madrid – Quelque 140.000 oiseaux de 83 espèces différentes vivent à Barcelone, selon le premier Atlas des oiseaux de la capitale catalane, réalisé sur la base de données recueillies entre 2012 et 2015.

Le commissionnaire de l’écologie à la Mairie de Barcelone, Frederic Ximeno, a présenté jeudi cet atlas qui a pour objectif de mieux connaitre les espèces d’oiseaux qui se reproduisent à Barcelone et les lieux où elles vivent, ainsi que le nombre des oiseaux pour chacune d’elles.

Ce projet a été impulsé par la mairie de Barcelone, l’Institut catalan d’ornithologie, l’Université de Barcelone et le zoo de Barcelone, dans le but de mettre en valeur le patrimoine naturel et la biodiversité de la ville, avec la participation de 300 chercheurs, entités et associations, a dit M. Ximeno.

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-Des dizaines d’apiculteurs ont manifesté vendredi devant le siège du gouvernement de Galice (nord-ouest de l’Espagne) pour réclamer des mesures contre l’invasion de la guêpe asiatique, connue scientifiquement sous le nom «vespa velutina».

Les organisateurs de cette manifestation, qui prévoit des mobilisations similaires dans les régions des Asturies, de Cantabrie et du Pays Basque (nord), ont tiré la sonnette d’alarme quant aux problèmes graves que génère la guêpe asiatique pour l’apiculture, mais aussi pour l’agriculture et l’environnement en général.

Le président de l’Association des apiculteurs de Galice, Jesus Asorey, a affirmé que les ruches de la région subissent des pertes de 30 à 35 pc parmi les abeilles autochtones en raison des attaques des guêpes asiatiques, ce qui se traduit par une baisse de 35 à 40 pc de la production de miel.

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Lisbonne  – L’Association Culturelle des Amis de la Serra da Estrela (ASE) a mis en garde contre l’impact des récents incendies sur l’érosion des sols et le stockage de l’eau sur cette chaîne de montagnes.

La Serra da Estrela qui abrite l’une des principales sources d’eau du pays, a été fortement attaquée par les incendies, ce qui est à même de provoquer une érosion des sols aggravée par l’absence manifeste de végétation dans les zones les plus hautes de la montagne, et d’impacter ainsi la capacité de stockage souterrain de l’eau. Une situation à laquelle, selon l’SAE, « on n’a accorde pas l’attention nécessaire « , a-t-elle déclaré dans un communiqué.

La position de l’association environnementale intervient suite aux feux de forêts qui ont éclaté dimanche dernier dans la région de la Serra da Estrela, dans les communes de Seia et de Gouveia (nord).

La Commission européenne a fait état de plus de 500.000 hectares de forêts consumés cette année par les incendies, un chiffre record, dont plus de la moitié a été enregistré au cours de la première moitié d’octobre.

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