Non classifié(e)Bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud

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04 Sep

Bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud

Buenos Aires, 04/09/2017 (MAP), Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du lundi 4 septembre :

Argentine :

Le gouvernement argentin s’attend à un vote positif de la Chambre des députés, le 13 septembre, en faveur d’une loi permettant aux personnes physiques et morales de produire leur propre électricité à partir de sources renouvelables.

Le projet de loi, déposé au Parlement il y a plus d’un an, prévoit d’inclure les consommateurs dans la production d’énergies renouvelables en leur fournissant le matériel nécessaire en échange d’une participation en nature, en envoyant l’excédent de production sur le réseau énergétique national.

Selon les médias locaux, l’approbation de ce projet, qui définit « les conditions légales et contractuelles pour la production d’électricité à partir de sources renouvelables par les utilisateurs du réseau argentin de distribution électrique » modifierait la logique de production et de consommation d’électricité dans le pays, en permettant aux personnes physiques et morales de produire leur électricité.

Le Comité de l’énergie de la Chambre des députés a récemment approuvé ce projet soutenu par diverses formations politiques, qui devrait être présenté à la commission des finances le 12 septembre, soit un jour avant sa présentation à la chambre des députés.

L’Argentine parie sur les énergies renouvelables pour répondre à ses besoins énergétiques dans les années à venir, d’autant plus que les opérateurs du secteur comptent investir près de 5 milliards de dollars pour produire environ 2 gigawatts d’énergie solaire dans différentes régions du pays.


Brésil :

Plusieurs experts et représentants des gouvernements fédéral et des États brésiliens se sont réunis la semaine dernière à Brasilia pour discuter de la participation du Brésil à la 1ère Conférence des Parties à la Convention de Minamata sur le mercure (CdP-1), prévue du 24 au 29 septembre à Genève.

Lors de cette rencontre, les participants ont évoqué plusieurs questions techniques comme les émissions de mercure, les zones contaminées, les problèmes de santé liés au mercure, ainsi que la gestion des déchets, le stockage provisoire et le commerce de ce matériau.

A l’issue de cette réunion, les participants ont convenu que la délégation brésilienne, qui prendra part à la CdP1, défendra l’adoption de guides d’émissions de mercure et la mise en œuvre d’un plan d’action national pour l’exploitation artisanale de l’or.

Elle va également promouvoir l’adoption de formulaires de consentement pour l’importation et l’exportation du mercure, précise le ministère de l’Environnement dans un communiqué.

La Convention de Minamata sur le mercure, établissant des critères stricts pour l’élimination de l’utilisation du mercure, est entrée en vigueur vers la mi-août dans plusieurs pays, dont le Brésil.

La convention doit son nom à une petite ville côtière de l’île de Kyushu au Japon, Minamata, où une usine a rejeté des métaux lourds, en particulier du mercure, de 1932 à 1968.

Signée en 2013, la convention oblige les 74 pays membres de la convention à protéger leurs citoyens des effets nocifs du mercure et à contrôler les industries polluantes, notamment les exploitations minières aurifères ainsi que les centrales électriques à charbon.

Selon les chiffres officiels du gouvernement brésilien, 1.784 personnes ont perdu la vie en raison de cette pollution au mercure de la mer et plusieurs milliers de personnes ont été victimes de la maladie de Minamata qui provoque de graves troubles nerveux pouvant entraîner la mort.


Chili :

Selon le bilan de la période de Gestion des épisodes critiques (GEC) pour la pollution atmosphérique dans la région métropolitaine (avril-août 2017), 0 urgence, 2 pré-urgences et 27 alertes en relation avec la mauvaise qualité de l’air, en relation avec les particules fines, les plus dangereuses pour la santé, ont été enregistrées.

Ce rapport, présenté en fin de semaine dernière, révèle que 27 épisodes critiques en raison de la mauvaise qualité de l’air ont également été signalés, soit 36% de moins que les 42 épisodes enregistrés en 2016.

Parallèlement, la durée des épisodes critiques a aussi enregistré une diminution en passant de 565 heures sous alerte en 2016 à 384 heures d’alerte lors de cet hiver de l’année 2017.

Cet équilibre de la qualité de l’air en région Métropolitaine a été également enregistré dans plusieurs villes du Chili qui disposent de plans de décontamination environnementale avec mise en œuvre d’alertes sanitaires environnementales.

 

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