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13 Sep

Les entreprises du secteur industriel français consacrent 1,6 milliard d’euros à des investissements relatifs à la protection de l’environnement en 2015

Bruxelles – Les entreprises du secteur industriel français ont consacré 1,6 milliard d’euros à des investissements ou des études relatives à la protection de l’environnement en 2015, soit 1 pc en moins qu’en 2014, selon une étude publiée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

En recul de 2 pc en 2015 après avoir déjà régressé de 3 pc l’année précédente, les investissements ont constitué l’essentiel des dépenses (1,3 milliard d’euros) alors que les fonds affectés aux études sont restés quasi stables à 267 millions d’euros.

Quatre secteurs mobilisent plus de 70 pc des dépenses : l’énergie (391 millions d’euros), la métallurgie (275 millions d’euros), les industries agroalimentaires (260 millions d’euros) et la chimie (215 millions d’euros).

Près de 40 pc des investissements affectés à la lutte contre la pollution visent à éviter ou à limiter les effets de l’activité sur la qualité de l’air (337 millions d’euros) ou, via les émissions de gaz à effet de serre, sur l’équilibre du climat (182 millions d’euros).

Les autres dépenses importantes concernent les eaux usées (251 millions d’euros), les sols (173 millions d’euros) et les déchets (166 millions d’euros).

– Le ministre français de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a souligné l’ »urgence » d’aider les populations vulnérables à s’adapter aux changements climatiques.

« On ne va pas tout mettre sur le compte du changement climatique dès qu’il y a le moindre orage. Mais, on le voit bien, les phénomènes sont de plus en plus violents », s’est alarmé le ministre dans un entretien au journal Le Parisien.

« Il y a probablement plus de réfugiés climatiques que de déplacés », a-t-il observé en dressant comme priorité celle d’ »aider ceux qui sont exposés à s’adapter, et ce sont souvent les plus vulnérables qui sont frappés ».

Cité par la radio Europe 1, Hulot a évoqué la situation des populations dans les iles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, frappées de plein fouet par l’ouragan Irma, s’interrogeant : « comment leur donner des moyens de rester sur place, avec des bâtiments qui pourront résister, et avec des lieux où ils pourront s’abriter si nécessaire? ».

Son constat est amer: « Il y a probablement plus de réfugiés climatiques aujourd’hui, même si le terme n’est pas reconnu, que des déplacés dus à des conflits. »

Le ministre, qui a évoqué également dans cet entretien sa position contre les lobbys, le diesel, le nucléaire notamment, veut continuer à se « battre », même si « le scénario est inquiétant », car assure-t-il, « l’humanité a tous les outils pour y faire face ».

« La seule chose qui nous sauvera, c’est la conjugaison de la volonté et de l’intelligence collective », estime-t-il.

Après la conférence sur le climat à Paris, « il faut entrer dans la phase opérationnelle et il y a encore des résistances », a-t-il regretté en déplorant la position des États-Unis, qui se sont retirés de l’accord de Paris.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mercredi 13 septembre.

Madrid – Des chercheurs du Département de génie chimique de l’Université d’Alicante (Est de l’Espagne) font savoir, dans le dernier numéro de la revue Rapports scientifiques du groupe « Nature », que des restes des déchets plastiques déversés dans les océans sont apparus dans le sel marin qui se retrouve sur la table des consommateurs.

Les auteurs de cette recherche ont analysé, entre septembre 2016 et juin 2017, des échantillons de sels produits par des salines de sites représentatifs de toutes les côtes espagnoles: la Galice, Huelva et Cadix, dans l’Atlantique, Barcelone, Gérone, Valence, Murcie et Minorque en Méditerranée, et La Palma et Lanzarote, aux îles Canaries.

La conclusion a été claire: ces échantillons contenaient tous du plastique à des concentrations différentes, allant de 60 à 280 microparticules par kilo de sel.

– Un espagnole sur trois (30,9 pc) serait disposé à participer activement à une transition vers l’utilisation des énergies renouvelables, alors que 25,3 pc seraient prédisposés à passer à l’autoconsommation photovoltaïque, selon une étude présentée mardi à Madrid par l’organisation environnementale Greenpeace.

Cette conclusion et d’autres sont le résultat d’une enquête menée par l’ONG auprès de 3.000 utilisateurs d’Internet âgés entre 25 et 65 ans pour connaître leurs intérêts et leur volonté de « s’orienter plus activement vers l’énergie propre ».

Selon ce sondage, intitulé « L’énergie collaborative: le pouvoir du citoyen de créer, de partager et de gérer les énergies renouvelables », 13 pc de la population envisage sérieusement de passer à l’autoconsommation énergétique.

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– Lisbonne – L’association environnementale Zero a averti mercredi que les centrales solaires photovoltaïques qui seront installées dans la région de l’Alentejo (sud) menacent la Réserve écologique nationale et peuvent augmenter les émissions de dioxyde de carbone si elles sont placées dans des endroits inappropriés.

« Les avantages à obtenir pourraient être inférieurs aux coûts environnementaux attendus », a estimé Zero dans un communiqué, faisant référence à deux des quatre centrales solaires photovoltaïques qui devraient être installées dans cette région.

L’impact environnemental de l’installation des centrales a été évalué lors d’une consultation publique qui a pris fin mardi, suite à laquelle l’association a mis en garde contre les impacts négatifs possibles, y compris les risques élevés d’érosion, la destruction d’environ 135 hectares de chênes-lièges et de chênes verts et des sources d’eau.

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– Genève – Le glacier du Basodino, le plus grand du canton suisse du Tessin, devrait disparaître d’ici 20 ans sous l’effet de la montée des températures, a averti le glaciologue Giovanni Kappenberger qui y effectue des mesures depuis un quart de siècle.

« La chaleur du mois de juin a fait fondre rapidement la couche de neige protectrice », a expliqué M. Kappenberger, cité par l’agence helvétique ATS. Lorsque la glace est exposée au soleil aussi tôt dans la saison, la période de fonte est d’autant plus longue, a-t-il ajouté.

Au cours des dix dernières années, la couche de glace est passée de 30 à 20 mètres en moyenne. « Il va disparaître c’est sûr, tout comme pratiquement tous les glaciers de petite taille durant les prochaines décennies », a-t-il estimé.

« Les glaciers sont les meilleurs indicateurs du changement climatique », a affirmé le chercheur, relevant que « nous ne saisissons de loin pas tous les changements qui se produisent ».
– Le projet de désaffectation de la centrale nucléaire suisse de Mühleberg remplit les exigences de sécurité, a affirmé mardi l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN).

« Les conditions nécessaires pour l’octroi de la décision de désaffectation sont réunies, dans la mesure où il est tenu compte de 35 conditions accessoires recommandées », a-t-elle souligné dans un communiqué.

Elle a dans ce cadre indiqué que les travaux de démantèlement n’ont aucun effet négatif rétroactif sur le maintien des objectifs fondamentaux de protection, ni sur les exigences de la sûreté nucléaire.

Tous les déchets radioactifs peuvent être transportés dans les dépôts définitifs dans un état conforme (gestion des déchets radioactifs), selon le communiqué.

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