Norvege : lancement d’un programme de développement pour lutter contre les déchets plastiques

Copenhague – Le gouvernement norvégien a annoncé mardi le lancement d’un programme de développement pour lutter contre les déchets plastiques et autres déchets marins, avec un budget de 150 millions de couronnes pour 2018.

« Les déchets marins, y compris les plastiques, sont devenus l’un des problèmes environnementaux les plus graves de notre temps. C’est pourquoi le gouvernement lance un effort concerté pour lutter contre les déchets marins et les microplastiques et met en place un programme de développement dans ce domaine », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Børge Brende, cité dans un communiqué.

Selon lui, le nouveau programme utilisera des approches efficaces et respectueuses de l’environnement pour lutter contre les déchets marins. « Pour commencer, le programme se concentrera sur l’Asie du Sud-Est, qui est la région où le problème est le plus aigu. Nous examinerons également les moyens d’élargir le programme pour soutenir d’autres pays et régions où les déchets marins sont un problème croissant, par exemple en Afrique », a relevé M. Brende.

Cette initiative vise à appuyer les actions menées en la matière par ONU-Environnement, la Banque mondiale et INTERPOL.

Selon le communiqué, le nouveau programme comprendra des efforts pour réduire les déchets et améliorer la gestion des déchets dans les zones les plus gravement touchées par les déchets marins.

En juin dernier, le parlement a approuvé le livre blanc sur la place des océans dans la politique étrangère et de développement de la Norvège. Ce document définit trois domaines prioritaires: l’utilisation durable des mers et océans, la croissance bleue et le rôle de l’économie bleue dans la politique de développement.

Pour le moment, le gouvernement mènera des dialogues sur les affaires maritimes avec d’autres pays en vue de renforcer la coopération dans ces trois domaines.

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.-Copenhague – Un Centre des sciences végétales à la fine pointe de la technologie a ouvert ses portes mardi à Copenhague avec comme objectif de générer de nouvelles connaissances en recherche végétale.

Placé sous l’égide de l’université de Copenhague, le nouveau centre mise sur la promotion du rôle des nouvelles technologies et de l’innovation dans le développement de la recherche scientifique végétale et ambitionne de devenir une référence à l’échelle européenne en la matière.

« Grâce à la recherche sur les plantes, nous pouvons faire des découvertes et poser des bases scientifiques pour résoudre certains des plus grands défis mondiaux, par exemple la sécurité alimentaire, la production alimentaire, les médicaments et les nouvelles formes d’énergie verte », a déclaré Thomas Bjørnholm, l’un des initiateurs du projet.

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.- Stockholm – Le groupe suédois Ikea, la branche distribution d’Inter Ikea Systems qui franchise l’enseigne du géant mondial de l’ameublement, confirme son objectif de devenir autosuffisant en énergie d’ici à 2020.

Dans un communiqué, le groupe précise que ses investissements récents en France, au Canada et en Lituanie ont porté à 415 le nombre total d’éoliennes que détient le distributeur, soit plus que le nombre de ses magasins.

Ikea prévoit à terme de produire autant d’énergie renouvelable que celle consommée pour mener à bien ses opérations.

Par ailleurs, le distributeur a publié son chiffre d’affaires au terme de l’exercice 2016-2017, clos fin août. Les ventes de ses 355 magasins dans 29 pays ont atteint 34,1 milliards d’euros, en hausse de 3,8 % en un an.

Au total, fin août, l’enseigne comptait, avec ses franchisés, 403 magasins dans 49 pays.

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.- Helsinki – La Finlande prévoit de mobiliser l’expertise en matière d’eau et l’utilisation durable des ressources naturelles dans le but de stimuler la croissance internationale dans l’économie bleue, a indiqué un communiqué du gouvernement.

Le ministère finlandais de l’Agriculture et des Forêts a lancé un vaste travail préparatoire pour définir les priorités clés pour la recherche et l’expertise en soutien aux entreprises dans le secteur.

Des représentants de l’administration, de la recherche, des bailleurs de fonds de la recherche, de l’éducation et des entreprises opérant dans le secteur seront invités à participer à l’élaboration d’une stratégie nationale en la matière.

« Les eaux intérieures finlandaises, les côtes et l’archipel sont quelque chose de tout à fait unique, et nous disposons également de ressources halieutiques abondantes, de riches ressources en eau douce et en eau souterraine, ainsi que de technologies et de compétences avancées. Tout cela permettrait des activités commerciales beaucoup plus actives et innovantes que celles que nous avons actuellement, en particulier si elles sont associées à la durabilité écologique, en tant qu’avantages concurrentiels très spéciaux », a déclaré Jaana Husu-Kallio, Secrétaire d’Etat au ministère de l’Agriculture et des forêts.

La phase préparatoire consistera à étudier les opportunités et les perspectives du marché et à préciser les priorités de recherche à court et à long terme.

Parmi les questions clés figurent notamment l’identification du type d’expertise nécessaire à l’avenir et la recherche de moyens pour assurer une base de connaissances suffisante.

Les activités de recherche et développement seront encore plus efficaces lorsque les ressources limitées disponibles seront ciblées sur des objectifs définis conjointement.

En mai 2018, la proposition sera soumise au groupe de travail ministériel sur la bio-économie et les solutions propres pour approbation, souligne le communiqué.