Non classifié(e)Portugal : quelque 62 communes et 65 localités ont participé à la semaine européenne de la mobilité

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23 Sep

Portugal : quelque 62 communes et 65 localités ont participé à la semaine européenne de la mobilité

Bruxelles- Au Portugal, quelque 62 communes et 65 localités ont participé à la semaine européenne de la mobilité, contre 60 communes l’an dernier, selon un communiqué de l’Agence portugaise pour l’environnement (APA).

Placée sous le thème «Mobilité verte, partagée et intelligente», l’édition de cette année a cherché à promouvoir des solutions de mobilité partagées et à mettre en évidence les avantages d’un moyen de transport plus écologique.

Tout au long de la semaine, les gens ont été encouragés à utiliser les options de mobilité partagées disponibles pour se déplacer dans leurs villes et aussi pour voyager entre les villes, et entre les villes et les banlieues.

_ L’association environnementale Quercus a proposé aux municipalités de permettre la circulation de véhicules à faibles émissions sur les voies réservées aux autobus, et d’offrir un tarif réduit dans les péages pour ces voitures, en demandant également des investissements dans les transports en commun.

Il s’agit de quelques-unes des propositions de l’association pour marquer la fin de la Semaine européenne de la mobilité.

Dans les grands centres urbains de Lisbonne et de Porto, qui représentent 35 pc de la population, Quercus considère qu’il est fondamental d’adopter une politique écologiquement durable et suggère que les différentes entités impliquées dans la mobilité «favorisent et développent des politiques tarifaires discriminatoires en faveur des véhicules à faibles émissions », à la fois de gaz et de bruit.

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Paris, _Deux études rendues publiques cette semaine par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie en France (ADEME) ont confirmé le rôle essentiel que doit jouer l’éolien dans la transition énergétique compte-tenu de ses avantages économiques et environnementaux.

Ces études ont été présentées à l’occasion d’une Conférence intitulée « Energies renouvelables : une place grandissante dans l’économie française » organisée conjointement par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et l’ADEME le 19 septembre.

Dans la première étude, l’ADEME souligne l’apport considérable de l’éolien depuis 2001 pour bâtir, en lien avec l’ensemble des parties prenantes, une nouvelle filière énergétique qui contribue aujourd’hui de façon significative, non seulement à la croissance du bouquet renouvelable français, mais aussi à l’emploi local et au développement des territoires.

L’étude montre que l’éolien représente 18 000 emplois, dans 600 entreprises réparties sur l’ensemble du territoire, 1,84 milliard d’euros d’investissements et près de 82 millions d’euros de retombées fiscales pour les communes en 2015.

L’étude relève aussi l’apport de l’éolien à la lutte contre le changement climatique avec, sur la période 2002-2015, l’évitement de 63 millions de tonnes d’émissions de CO2 et d’environ 250.000 tonnes d’émissions de SO2, NOx et particules fines. Ces bénéfices sanitaires et environnementaux, « une fois  monétarisés », représentent un gain estimé pour la collectivité de l’ordre de 3,1 à 8,8 milliards d’euros, ce qui dépasse largement le coût du dispositif de soutien à l’éolien (3,2 milliards d’euros).

La seconde étude de l’ADEME sur l’innovation indique, quant à elle, que l’éolien n’est pas une technologie figée et évolue en permanence (nouvelles pales, nouveaux type de mâts, …), que ce soit sur terre ou sur mer.

Si la filière a su démontrer son efficacité sur le plan environnemental et sa compétitivité économique, « il est nécessaire que les projets soient bien acceptés par les acteurs locaux »,  a déclaré Michèle Pappalardo, Directrice de cabinet de Nicolas Hulot, ministre de la Transition Ecologique et Solidaire, lors de la Conférence du 19 septembre.

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Genève, _Le gouvernement suisse et la majorité au Parlement envisagent de puiser dans le budget du développement pour financer les projets climatiques, y compris dans les pays en développement, ont indiqué des parlementaires.

Et pour cause, le changement climatique provoque une recrudescence constante de la fréquence des événements météorologiques extrêmes, comme les vagues de chaleur, les cyclones et les inondations.

C’est dans ce contexte que l’exécutif helvétique se penche sur la mobilisation de moyens financiers pour accompagner les pays du Sud, dans le sillage de l’appel lancé par l’ONU dans ce sens.

Lors du Sommet de Paris en 2015, la communauté internationale s’est mise d’accord pour limiter le réchauffement climatique au-dessous du seuil de 2 degrés Celsius. Les Etats de l’OCDE se sont ensuite engagés à soutenir financièrement les pays en développement dans leurs efforts pour contrer le changement climatique avec une première contribution d’environ 100 milliards de dollars.

-. Des ONG ont lancé une pétition demandant au gouvernement suisse d’agir pour faire appliquer aux voitures diesel neuves des tests anti-pollution plus stricts.

Adressée à la ministre de l’Environnement et des Transports, cette pétition est signée par 7.200 personnes, ont souligné dans un communiqué l’Association transports et environnement, Médecins en faveur de l’Environnement et la Fédération romande des consommateurs.

Elles demandent que les autorités d’homologation n’autorisent la mise en circulation des voitures diesel neuves que si elles sont « strictement conformes » à la nouvelle norme anti-pollution. Les véhicules qui sont déjà en circulation devraient faire l’objet d’une mise à jour technique de leur système anti-pollution.

Les pétitionnaires souhaitent qu’aucun délai transitoire ne soit appliqué pour les nouveaux tests anti-pollution, rappelant que 250.000 nouvelles voitures rejetant de grandes quantités d’oxydes d’azote seraient autorisées à circuler en Suisse.

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Madrid,_Les organisations écologistes Greenpeace et Ecologistes en Action ont appelé, vendredi à l’occasion de la Journée sans voitures, les administrations publiques à adopter des mesures qui contribuent «tout au long de l’année» à doter les villes de modèles de mobilité plus durables et à même de réaliser les objectifs en matière de réduction des émissions de gaz polluants.

Ces ONG ont notamment invité les municipalités à «remplir leurs obligations» dans le but de réduire le trafic routier dans les villes et développer une mobilité basée sur «le transport public, la marche à pied et la bicyclette».

Il s’agit de prendre des mesures «plus ambitieuses, permanentes et structurelles, appliquées tout au long de l’année et non seulement durant une journée» en faveur d’une mobilité durable, après «deux décennies de politiques dédiées à augmenter la présence des voitures dans nos rues», ont souligné les ONG.

-L’Association parlementaire pour la défense des animaux (APDDA) a réclamé vendredi le durcissement des peines contre la maltraitance des animaux, exigeant «un minimum de trois ans de prison» contre les responsables de cas graves de maltraitance animale.

Lors de la 4ème Journée parlementaire de protection animale, l’association a plaidé pour une nouvelle réforme de l’article 337 du Code pénal, qui même s’il considère la maltraitance animale comme un délit, n’exige pas une peine de prison.

L’association a souligné l’importance de durcir les peines pour lutter efficacement contre les violences subies par les animaux, notamment à l’encontre de ceux qui commettent de façon récurrente des actes de maltraitance animale.

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