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14 Sep

La première tempête d’automne frappe le Danemark par des rafales de vent d’environ 31 mètres par seconde

Copenhague – La première tempête d’automne a frappé le Danemark, mercredi, par des rafales de vent d’environ 31 mètres par seconde, juste en dessous de la force de l’ouragan, selon la météorologie nationale (DMI).

Les services météo ont émis des alertes, en particulier pour la région de la mer des Wadden, où les niveaux de la mer devraient augmenter de 2,5 à 3 mètres au-dessus de la norme.

Dans le sud de la Suède voisine, les ferries et les trains ont annulé leurs opérations à cause de la tempête.

Dans le comté le plus méridional de Scanie, l’agence météorologique nationale SMHI a émis une alerte contre des rafales de vent pouvant atteindre jusqu’à 90 km/h.

Une alerte similaire a été émise pour les niveaux élevés d’eau dans la partie nord du comté, ainsi que dans les régions voisines de Kronoberg et Halland, en raison de fortes pluies qui devraient atteindre des pics jeudi vendredi.

 

.- Une centrale électrique, récemment inaugurée, utilisera de la chaleur de la baie d’Aarhus (deuxième ville du Danemark) pour fournir le chauffage urbains habitants et aux entreprises de la région.

Mettant à profit sa proximité de la baie d’Aarhus, cette installation prévoit de collecter l’eau de mer depuis le quai pour l’acheminer à travers une canalisation souterraine. Lorsque la pompe à chaleur de la centrale électrique aura absorbé l’énergie de l’eau, l’eau refroidie sera déversée dans le port.

En plus d’un échangeur, la centrale électrique comprendra une pompe à chaleur capable de produire 4,0 MWh de chauffage pour chaque MWh d’électricité qu’elle utilise.

La centrale remplace les deux stations de chauffage urbain fonctionnant au pétrole et qui, pendant les jours les plus froids de l’année, fournissent à la partie orientale d’Aarhus de la chaleur.

L’usine fournira non seulement de la chaleur, mais constituera également une zone d’attraction pour les habitants qui pourront utiliser la partie extérieure du bâtiment pour des activités sportives.

« Le bâtiment sera une attraction pour les citoyens, mais ce sera également une vitrine pour les experts techniques des grandes villes du monde qui recherchent des possibilités au cours de la transition verte », a affirmé Kristian Würtz, membre du Département technologie et environnement à la municipalité d’Aarhus.

Le coût d’approvisionnement en chaleur d’Aarhus-Est s’élève à 23 millions d’euros, dont 403 000 euros proviennent du financement de l’UE.

.- Helsinki – Une étude menée par l’Unité de recherche sur le changement environnemental (ECRU) relevant de l’Université d’Helsinki a signalé que les émissions provenant de la mine de zinc et de nickel de la société Talvivaara Sotkamo ont eu un impact écologique dévastateur sur plusieurs lacs de la région de Kainuu (Nord).

Déficitaire, la mine était tombée aux mains de l’Etat en 2014, à la suite la faillite de son opérateur privé, Talvivaara Sotkamo, après deux grosses fuites, à des niveaux toxiques, de nickel, cadmium, uranium, aluminium et zinc dans les lacs et les rivières de la région.

Ces émissions ont transformé les lacs complètement en « bassins stratifiés d’eau salée sans vie », ont déploré les auteurs de l’étude menée sur la base d’un examen des échantillons de sédiments prélevés dans le fond du lac Kivijärvi, l’un des deux lacs utilisés par la société pour décharger les eaux usées.

« La diversité des espèces s’est effondrée et les populations d’algues caractéristiques des lacs forestiers ont été remplacées par des espèces qui prospèrent dans les eaux saumâtres », a expliqué Jan Weckstrom, un des membres du groupe de recherche de l’ECRU.

L’étude indique également que « les espèces de crustacés trouvées dans le lac ont également changé de façon spectaculaire en raison des fuites et des rejets d’eaux usées ».

Les métaux lourds et autres matières polluantes dans les eaux usées ont affecté le régime de l’espèce, ajoute-t-on de même source.

« Le drainage acide des mines a traditionnellement été considéré comme l’un des plus graves problèmes environnementaux non résolus associés aux mines, mais il faut aussi accorder une attention particulière aux problèmes écologiques de la salinisation », a déclaré Atte Korhola, superviseur du groupe de recherche chargé de réaliser l’étude.

Le gouvernement finlandais a créé la société publique Terrafame pour reprendre l’exploitation minière de Talvivaara.

Pour résoudre le problème des infiltrations d’eau à l’intérieur des galeries, Terrafame s’était équipé d’un système de canalisation permettant de rejeter les eaux polluées dans un lac proche de la mine.

L’entreprise estime que les risques environnementaux associés à l’exploitation minière ont diminué et demande que son quota annuel de rejet de sulfate soit porté à 20.000 tonnes.

Veli-Matti Hilla, responsable du développement durable chez Terrafame, a déclaré au quotidien local « Helsingin Sanomat » que la stratification et le manque d’oxygène qui en résulte dans les bassins du lac ont été causés par les opérations de Talvivaara.

.- Stockholm- La police suédoise a mis en garde contre la montée des crimes contre les espèces protégées de plantes et d’animaux, les plus courants étant le vol d’oeufs de hiboux et d’orchidées rares, qui sont revendus sur le marché noir.

Les grands hiboux gris, l’une des plus grandes chouettes du monde, également connu sous le nom de « fantôme du nord », se trouve à Norrland, en particulier le long du littoral, où il fait face aux menaces de la déforestation, leurs nombres ayant également diminué en raison du commerce illicite des oiseaux et des œufs.

« Lorsque les animaux et les plantes sont en voie de disparition et menacés d’extinction, malheureusement leur valeur sur le marché noir augmente », a déclaré Filippo Bassini, responsable de l’unité de police pour la protection des espèces.

Le prix d’une grosse chouette grise adulte peut atteindre plus d’un million de couronnes lorsqu’elle est vendue en ligne, a-t-il indiqué, notant que de ce genre de transactions illicites se déroulent sur les sites Web noirs auxquels on ne peut accéder que par une technologie de cryptage spécialisée, mais aussi sur les groupes fermés de Facebook, par exemple.

En 2016, au total 156 crimes contre la conservation de la nature et la protection des espèces ont été signalés en Suède, selon les statistiques de l’Autorité de prévention du crime, qui fait état d’une augmentation constante des délits.

Ce chiffre est le plus élevé depuis une décennie, après avoir atteint un pic de 250 crimes en 2006.

M. Bassini a assuré que la police mène actuellement 130 enquêtes sur les infractions liées à la protection des espèces. Celles-ci vont des vols d’oeufs sauvages et d’orchidées, en particulier dans le nord de la Suède, au commerce illicite de reptiles importés, un problème plus prononcé dans le sud.

Afin de réprimer les criminels, une équipe de dix agents se consacre à la lutte contre les infractions d’espèces protégées dans tout le pays et la police a récemment lancé la nouvelle initiative « Open Eye » afin d’accroître la collaboration entre différentes autorités dans le domaine de la criminalité.

Cela implique le partage d’informations entre les fonctionnaires administratifs du comté, la police et l’Agence suédoise de protection de l’environnement. Les membres du public sont invités à signaler les comportements suspects, y compris des signes d’oeufs volés ou d’animaux tués illégalement.

 

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