Non classifié(e)Sénégal : 85% des consommateurs sont satisfaits de la qualité de l’eau (enquête)

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09 Sep

Sénégal : 85% des consommateurs sont satisfaits de la qualité de l’eau (enquête)

Dakar – Une enquête intitulée : « Feedback de la Réforme de l’hydraulique rurale : cas de Thiès et de Fatick » a révélé que 85% des consommateurs sont satisfaits de la qualité de l’eau alors que 71% ont constaté la diminution des pannes des forages.

L’enquête a touché 130 ménages sur les 13.000 alimentés par la Société d’exploitation des ouvrages hydrauliques (Seoh). « Depuis la mise en œuvre de la réforme, 87% des usagers sont satisfaits de la qualité de l’eau, 85% jugent que l’eau est disponible en quantité suffisante et 53% jugent qu’elle est accessible. Par contre, 70% de l’échantillon pensent que le prix de l’eau est à revoir », rapportent les enquêteurs.

Avant l’entrée en vigueur, c’est-à-dire en 2014, seuls 41% des usagers étaient satisfaits de la qualité de cette denrée précieuse. En outre des enquêteurs indiquent que 71% des usagers ont constaté une baisse des coupures d’eau dans des localités sous délégation de services publics.

Par ailleurs ,voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 09 septembre:

Kenya :

— L’autorité nationale de gestion de l’Environnement (NEMA) au Kenya a appelé les gouvernements des comtés à soutenir la mise en œuvre de l’interdiction du plastique.

Cité par des médias locaux, le président du conseil d’administration de la NEMA John Konchellah a exhorté les comtés à intensifier les opérations de collecte et d’élimination des matières non biodégradables.

A noter que la décision des autorités kényanes d’interdire l’utilisation, la production et l’importation des sacs en plastique est entrée en vigueur depuis le 28 août dernier.

« L’autorité appelle les gouvernements des comtés et d’autres institutions à adhérer à cette initiative noble en vue se débarrasser du plastique » sur l’ensemble du territoire kényan, a indiqué M. Konchellah.

Côte d’Ivoire :

— Le corps préfectoral ivoirien a été sollicité à soutenir le projet de gestion des pesticides obsolètes et des déchets associés en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI), notamment dans sa phase d’inventaire national qui a démarré officiellement jeudi.

Le projet, débuté il y a 12 mois, vise à débarrasser le pays des pesticides illégaux et frauduleux avec l’objectif de faire de la Côte d’Ivoire le premier pays convoyeur de produits agricoles irréprochables avec une agriculture durable, a fait savoir Kamenan Omer, représentant le ministre de la Salubrité de l’Environnement et du Développement durable (MINSEDD), à l’ouverture d’un atelier d’informations et d’échanges avec les préfets des régions et des départements dans la capitale politique ivoirienne.

Le directeur de la Protection des végétaux, du contrôle et de la qualité (DPVCQ) du ministère de l’Agriculture et du Développement durable (MINADER), Silué Gnénéyéri, a fait remarquer que les pesticides obsolètes sont de véritables problèmes de santé.

Il a souhaité une meilleure utilisation des pesticides homologués dans les conditions convenables, respectant la dose légale et les consignes pour réduire l’impact négatif des pesticides sur la santé et l’environnement.

Congo :

— Une conférence extraordinaire regroupant les ministres de l’Economie et de l’Environnement des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Est (CEEAE) se tiendra du 3 au 5 octobre prochain à Brazzaville, indique la presse.

Selon la ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault, le but de cette conférence extraordinaire sera d’examiner l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, le Fonds de l’économie verte en Afrique centrale et l’adoption d’une position commune face à la COP23.

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