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15 Sep

Sénégal: Le directeur général de « Sénégal protéines » appel à de nouvel technologie de production de farine de poisson

Dakar – Le directeur général de « Sénégal protéines », Mansour Ndiaye, a invité mercredi les promoteurs d’usines de production de farine de poisson à s’inspirer des bonnes pratiques, à travers la mise en place d’un système de dépollution pour limiter les impacts environnementaux.

« Par rapport aux impacts directs environnementaux de ces usines, notamment les pollutions au niveau de l’atmosphère et des rejets de la mer, je pense qu’actuellement, la technologie est assez avancée. Et nous, à Sénégal protéines, nous avons un système de dépollution assez efficace comme ont eu à le constater les services de la Direction des pêches maritimes (DPM) », a-t-il lancé.

Il prenait part au septième Forum de la pêche artisanale, organisé ce mercredi à Mbour (ouest) à l’initiative de l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs maritimes (APRAPAM).

–Le Sénégal est l’un des rares pays à avoir atteint les objectifs du millénaire de développement durable (ODD) en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement, selon Mohamed Diatta, conseiller technique au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, qui invite les acteurs à une gestion équitable et partagée de la ressource.

« Nous sommes en train d’accélérer le processus d’accès universel à l’eau avant 2030″, a dit Diatta qui présidait, jeudi, un atelier bilan et de réflexion des forums nationaux de l’eau, organisé par l’ONG ‘’Eau vie internationale ».

Cependant, a t-il ajouté, cet objectif demande « une mobilisation et une concertation entre l’ensemble des acteurs parties prenantes du secteur au sein d’un pays, afin de favoriser une gestion équitable et partagée de la ressource en eau ».

Avant cette date, le Sénégal organisera le Forum mondial de l’eau, qui devrait être un « catalyseur pour l’accès universel à l’eau d’ici 2021 », indique Mohamed Diatta, citant parmi les programmes mis en oeuvre le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 15 septembre :.

Côte d’Ivoire :

–La Banque africaine de développement a présenté mercredi à son siège d’Abidjan un projet agricole innovant réussi en Côte d’Ivoire et s’inspirant du modèle coréen Saemaul Undong

Le projet a permis de responsabiliser les communautés rurales afin qu’elles soient garantes de leur propre développement. Ainsi, grâce à ce projet implanté dans le district autonome de Yamoussoukro, les villageois de Zatta et de N’gbékrose se sont dotés d’un barrage pour l’irrigation, d’écoles primaires avec latrines et logement pour les enseignants, d’un centre médical, d’un centre de jeunesse, d’un marché avec latrines, d’une installation d’élevage de poulets, d’un centre pour les opérations de microfinance.

–Le chocolat consommé en Occident est à l’origine de la déforestation en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a dénoncé l’ONG Mighty Earth dans un rapport, accusant les grandes firmes du secteur de « production illégale ».

« Afin de satisfaire la demande de géants de la chocolaterie, de nombreux parcs nationaux et d’aires protégées ont été défrichés pour laisser place à des exploitations de cacao, la matière première du chocolat », déplore Mighty Earth.

Pour l’ONG, « le secteur du cacao en Côte d’Ivoire ne s’est pas contenté des territoires qu’il pouvait défricher légalement, ces dernières années, il a également contribué au déploiement à grande échelle d’exploitations de cacao dans l’enceinte même des parcs nationaux et d’aires protégées « .

Ghana :

Le gouvernement ghanéen a lancé une approche interministérielle pour faire face aux pratiques de pêche illégale et la surexploitation des ressources marines qui menacent l’écologie marine du pays.

Il a également mis en place un plan de gestion de pêches pour assurer la conservation à long terme des eaux et des stocks maritimes du Ghana.

Kenya :

Le gouvernement du comté d’Uasin Gishu a fait part de sa détermination à lutter contre la chenille légionnaire d’automne qui a ravagé cette année les récoltes du maïs et ce, à travers la formation et la sensibilisation des agriculteurs sur les techniques à adopter pour y faire face, outre la collaboration avec des firmes de recherche agricole.

Le gouvernement du comté a mis en place une stratégie de long terme dans ce sens et intensifiera les programmes de sensibilisation au profit des agriculteurs, en particulier ceux qui cultivent le maïs pendant la saison morte, a indiqué un responsable du comté, cité par des médias locaux.

A noter que les cultures dans 25 des 47 comtés du Kenya ont été affectées cette année par la chenille légionnaire d’automne qui s’attaque notamment au maïs, au blé, au millet ou au riz.

Gabon :

Les acteurs de l’administration, du secteur privé et de la société civile ont validé mercredi dernier, neuf (9) principes nationaux sur la production responsable et durable d’huile de palme en République gabonaise, indique la presse locale.

Ces principes sont élaborés dans le cadre de l’initiative de la plateforme mondiale visant la production durable d’huile de palme TFA 2020.

L’objectif de l’initiative de la TFA 2020 est d’élaborer un cadre de travail qui tienne compte des programmes ambitieux de développement des pays africains, tout en considérant les objectifs environnementaux de lutte contre la déforestation et de réduction des gaz à effet de serre.

Cameroun :

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) et Plan International ont établi jeudi à Yaoundé un partenariat pour mettre en œuvre un projet visant à renforcer les droits et à accroître le rôle des communautés Baka dans la gestion et la conservation des ressources naturelles dans le Sud-Est du Cameroun.

Les Baka sont des indigènes vivant principalement dans la zone forestièredu Sud-Est du Cameroun.

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