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30 Oct

Les travaux du projet de construction d’une station de dessalement d’eau de mer à Sfax s’achèveront en février 2022

Tunis – Les travaux du projet de construction d’une station de dessalement d’eau de mer à Sfax (270 km au sud de Tunis) s’achèveront en février 2022, selon l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Le projet est financé par un prêt concessionnel d’un montant de près de 326 millions d’euros (980 millions de dinars/MD), remboursable sur une durée de 25 ans avec 7 années de grâce et un taux d’intérêt de 1,7 pc.
Les fonds du prêt serviront à l’installation d’équipements de haute technologie pour le dessalement de l’eau de mer, la fourniture et la pose de conduites de transport de l’eau, en plus des services de consulting.
La Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) sera en mesure ainsi de fournir 100.000 tonnes d’eaux supplémentaires par jour pour environ 600.000 personnes.

« Ce projet garantira un approvisionnement stable d’une très bonne qualité d’eau dans le Grand Sfax, avec un taux de salinité conforme aux normes internationales et contribuera à l’amélioration des conditions de vie des habitants et au développement économique de toute la région, selon la même source.

Voici, par ailleurs, le bulletin écologique du Maghreb:

-. Le Chef économiste de l’Agence française de développement, Gaël Giraud, a mis en garde contre les conséquences économiques et sociétales des changements climatiques en Tunisie, soulignant la nécessité de l’adaptation à ces changements.

Participant à une récente conférence intitulée « Quand seuls les palmiers dattiers pousseront au nord de Tunis », Giraud a affirmé que « si rien n’est fait pour limiter les émissions de gaz à effets de serre, en 2100, l’été à Tunis, ressemblera à celui d’Erbil en Irak avec des températures moyennes saisonnières atteignant les 36 °C contre 31 °C actuellement. C’est ce que prévoit une étude publiée par l’ONG Climate Central et l’Organisation météorologique mondiale ».

Toujours selon lui, « l’augmentation des températures et des extrêmes chauds est déjà observable. Selon les données de l’Institut national de la météorologie, les évènements de sécheresse sont plus longs, plus fréquents et plus intenses, en particulier dans le sud de la Tunisie. Les espaces côtiers, eux aussi, sont particulièrement vulnérables à l’érosion marine et à la salinisation des sols qui diminuent les ressources en eau disponibles et provoquent la destruction de la faune et de la flore ».

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-. Le ministère tunisien de l’Agriculture a lancé deux programmes de lutte contre le charançon rouge pour un montant d’environ 10,64 millions de dinars (MD) (3,65 millions d’euros). Cet insecte ravageur a fait son apparition en Tunisie, en 2006 et s’est attaqué, principalement, aux palmiers d’ornement dans le Grand Tunis et à Bizerte, dans la localité d’Utique.

Les autorités agricoles tunisiennes favorisent, dans cette lutte, des solutions propres et efficaces à même de remplacer les insecticides chimiques. C’est dans cette optique que des experts du groupe industriel français M2i Life Sciences (Paris), qui promeut des solutions pour la protection biologique des palmiers avec la technologie de diffuseurs, ont été présents, dernièrement à Tunis, pour exposer leurs solutions, lors d’un séminaire sur « la lutte biologique contre le charançon rouge, expérience croisée Tunisie-France », organisé par Business France et M2i.

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-. Alger, Le solaire a occupé une place importante à la 8e édition du Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA 2017), tenu la semaine dernière au Centre des conventions d’Oran.

Le marché algérien du photovoltaïque n’est pas très développé, mais les perspectives sont réelles et c’est sans doute ce qui a poussé bon nombre d’opérateurs à commencer à se placer sur la scène, a indiqué Toufik Benamar, directeur d’unité chez Condor.
« Pour la promotion des énergies renouvelables, il faut des raccordements vers le réseau électrique et c’est là où se situe le grand débat, car quelqu’un qui investit dans cette technologie, quelle qu’en soit la taille, aimerait bénéficier d’un retour sur investissement en écoulant le surplus de l’énergie qu’il produit », indique-t-il en précisant qu’aujourd’hui le prix unitaire de l’énergie produite par le photovoltaïque est 3 à 4 fois supérieur à celle produite conventionnellement ».

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