RégionsPlaidoyer pour une plus grande protection du domaine public hydraulique du Souss-Massa

Régions

hydraulique
24 Mai

Plaidoyer pour une plus grande protection du domaine public hydraulique du Souss-Massa

Agadir – La mise en œuvre des mécanismes de protection du domaine public hydraulique dans le Souss-Massa a été au centre d’une journée d’étude organisée mercredi à Agadir, qui a connu la participation de spécialistes du domaine, ainsi que des représentants de plusieurs autres secteurs comme l’agriculture, l’environnement, la justice, la Gendarmerie royale, ainsi que les acteurs de la société civile impliqués dans la gestion de ces ressources hydriques.

Placée sous le thème: « La protection du domaine public hydraulique est la responsabilité de tous », cette rencontre s’inscrit, selon le Bassin hydraulique régional, qui en était à l’origine, dans le souci de sensibiliser les différents intervenants de la nécessité d’une meilleure gestion de cette ressource face au stress hydrique et aux autres aléas climatiques, ainsi que la surexploitation.

Ce plaidoyer en faveur d’une meilleure gestion s’impose d’autant plus que les ressources hydriques subissent une forte pression et une exploitation parfois abusive, ont indiqué les intervenants.

Dans ce sens, le directeur du bassin hydraulique du Souss-Massa, Mohamed Feskaoui, a mis l’accent sur la nécessité d’activer les mécanismes d’action collective pour la protection du domaine public hydraulique et de contrer l’utilisation abusive des ressources notamment au niveau du secteur agricole.

Un plan d’action collectif et intégré face à ce phénomène s’impose, selon lui, pour parer aux répercussions aux plans socio-économique et environnemental, tout en mettant en valeur les solutions innovantes déjà expérimentées dans la région, dont la « Convention-cadre pour la préservation des ressources en eau » et le « Comité du contrat de la nappe phréatique « pour la gestion des ressources du Bassin Souss-Massa.

Le représentant du Conseil de la région Souss-Massa, Abdellah Oubari, a évoqué, à son tour, le stress hydrique dont souffre la région au vu de la dépendance de nombre de ses secteurs productifs d’importantes ressources en eau, en premier lieu l’agriculture, énumérant au passage les mesures appuyées par le Conseil en vue d’une utilisation rationalisation avec la signature prochainement d’une convention pour la gestion intégrée des ressources hydriques au niveau régional.

Pour sa part, le président de la chambre régionale d’agriculture, Ali Kayouh, a mis l’accent sur l’impact sur le secteur agricole du stress hydrique qui s’est accentué ces dernières années, rejoignant, lui aussi, l’appel en faveur d’une gestion rationnelle de l’eau dans le cadre d’une approche collective impliquant les autorités publiques, les chambres professionnelles, la justice et la société civile.

 

Voir Aussi