La 1è édition du CIFAC sous le signe de la responsabilité environnementale

Casablanca –  La première édition du Congrès international du Froid, de l’Air conditionné et du Chauffage (CIFAC) se tient, mercredi à Casablanca, sous le signe de la responsabilité environnementale.

Initiée par la revue des professionnels de la climatisation du froid et du chauffage, cette première édition du CIFAC se tient sous l’égide du ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, et du ministère de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme de l’habitat et de la politique de la ville avec le soutien de la ville de Casablanca.

Ouvrant les travaux de ce Congrès, le directeur de la publication, Sidi Mohammed Lamghari, a souligné que l’objectif de cet événement est de tenter de trouver des réponses aux questions relatives aux ambitions du secteur du HVAC (acronyme de chauffage, ventilation et climatisation) marocain.

Tout en se déclarant « Conscient » que les facteurs bloquants l’évolution du secteur ne sont pas d’origines exogènes, mais bien endogènes, M. Lamghari a appelé les professionnels du secteur à saisir l’occasion offerte par le congrès afin de « partager les expériences, les visions d’avenir et les craintes » et « mutualiser les efforts dans un but unique : le bien du secteur ».

D’un Salon (SIFAC) à un Congrès, le CIFAC a décidé de jouer le rôle d’écho sonore du secteur dans le but de fédérer toutes les parties prenantes du HVAC au Maroc, a-t-il dit.

Expliquant les raisons de la mutation « plus que nécessaire » opérée par le Salon international du Froid et de l’Air conditionné (SIFAC) qui devient le Congrès international du Froid et de l’Air conditionné (CIFAC), les organisateurs ont fait observer que le secteur du HVAC marocain jouit d’un essor particulier en ce sens que le pouvoir d’achat des Marocains a connu une certaine évolution due à l’émergence d’une classe moyenne plus soucieuse de son confort et de son bien-être.

Cet intérêt et cette évolution des besoins des Marocains se sont traduits par des actions d’achat (chauffage, climatiseur, réfrigérateurs, splits…) pour « le plus grand plaisir » des professionnels du secteur, ont-ils indiqué.

Cependant, ont-ils relevé, une des tares que ce secteur, « au potentiel insoupçonnable », traine depuis fort longtemps, est l’absence voire l’inexistence d’un organisme ou d’une autorité fédératrice de l’ensemble des acteurs directs et indirects du HVAC marocain.

Le CIFAC a pour principale ambition de jouer pleinement son rôle de catalyseur de l’ensemble des efforts fournis et des initiatives prises en termes d’efficacité énergétique dans le secteur du HVAC marocain, ont-ils indiqué, estimant que le Congrès « se profile comme une rencontre professionnelle avec une forte orientation scientifique ».

Le CIFAC réunit plusieurs institutions publiques et entreprises du secteur dans le but de passer en revue les actions à mettre en place pour « un secteur HVAC florissant ». Il sera également question d’approfondir le débat sur les limites et obstacles que rencontrent les professionnels en vue d’apporter des éléments de réponse concrets.

Outre une exposition de produits de chauffage, climatisation et ventilation, le congrès, auquel participent quelque 500 professionnels nationaux et étrangers, sera marqué par une série de conférences et de tables rondes notamment autour du changement climatique et des opportunités d’innovation pour les opérateurs du HVAC.