En vedetteRecord de chaleur battu à Paris

En vedette

21 Oct

Record de chaleur battu à Paris

Paris – Un record de températures a été battu ces derniers jours à Paris en raison d’une chaleur importante et surtout historiquement longue.

pendant huit jours de suite, le thermomètre a dépassé les 20 °C dans la capitale. Cela ne s’était jamais produit depuis les premiers relevés météorologiques en 1872.

En début de semaine, il a fait plus de 25°C en journée dans la capitale française ce qui correspond à une température moyenne au coeur d’une journée du mois d’août.

La zone retenue pour l’implantation d’un parc éolien en mer au large de Dieppe (Normandie) se situe en partie (environ 30%) dans le périmètre du Parc Naturel Marin (PNM) des estuaires picards et de la mer d’Opale, a indiqué le syndicat français des énergies renouvelables, notant que dans ce contexte, le Conseil d’administration de l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) devait rendre un avis dit « conforme » sur les effets potentiels du projet d’Eoliennes en Mer de Dieppe – Le Tréport sur le milieu marin.

Le Conseil d’administration de l’AFB a donc été saisi et a notamment analysé l’étude d’impact environnemental du projet, a ajouté la même source, faisant savoir que le travail entre l’équipe du Parc Naturel Marin, les membres du Conseil de gestion de ce dernier, des experts de l’Agence Française pour la Biodiversité, et des échanges avec les porteurs du projet ont permis de formaliser le projet d’avis technique sur le parc éolien en mer.

Un projet d’avis favorable avec réserves a ainsi été soumis au vote des membres du Conseil de gestion vendredi 20 octobre à Abbeville, a poursuivi le communiqué, notant que le Conseil de gestion du Parc Naturel Marin a rejeté le projet d’avis favorable avec réserves qui lui a été présenté.

Cet avis sera transmis sous peu au Conseil d’administration de l’AFB qui rendra son avis conforme le 27 novembre, selon la même source.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du samedi 21 octobre 2017 :

Londres – Une étude réalisée par l’ONG britannique Asset Owners Disclosure Project (AODP) montre une très nette amélioration de l’intégration des risques imputables aux décisions d’investissements.

Chaque année, depuis 5 ans, l’ONG britannique passe au crible l’engagement environnemental des 500 plus gros investisseurs mondiaux. Ensemble, ces fonds de pension, assureurs, fonds souverains, gèrent environ 24.800 milliards d’euros d’actifs.

Cette année, révèle AODP, 60 pc de ces banquiers, courtiers, traders et brokers déclarent officiellement prendre en compte les questions climatiques dans leur stratégie d’investissement. Un chiffre en hausse de 18 pc par rapport à l’année passée, souligne l’ONG.

Cependant, souligne-t-elle, 101 grands investisseurs, représentant 11.500 milliards d’euros, ne montrent pas la moindre preuve d’action de prévention du risque climatique, notamment en Amérique du Nord et en Asie.

Parmi les plus mauvais élèves: l’Allemagne (où 68 pc des investisseurs ne s’intéressent pas au réchauffement), la Chine (67 pc), les Etats-Unis (63 pc), la Suisse (29 pc), le Japon (26 pc) et le Canada (24 pc), indique l’ONG britannique.

« Il est choquant de voir autant de fonds de pension et d’assureurs encore ignorer le risque climatique et jouer ainsi avec les économies et les retraites de millions de personnes », affirme Julian Poulter, le président d’AODP

Madrid – La capitale espagnole accueillera, les 26 et 27 octobre, le 4ème Congrès européen du véhicule électrique, organisé par l’Association entrepreneuriale pour le développement et l’impulsion du véhicule électrique (AEDIVE).

Parmi les thèmes qui seront abordés lors de cette édition figurent les défis de la mobilité électrique et l’opportunité qu’elle représente pour la transformation industrielle et technologique et le développement des énergies renouvelables, a indiqué l’association dans un communiqué.

Le nombre des véhicules électriques dans le monde a atteint les deux millions l’année dernière, leurs prix ont baissé et les producteurs continuent d’annoncer de nouveaux modèles, a souligné l’AEDIVE, relevant que la Chine, les Etats-Unis et l’Europe concentrent plus de 90 pc des ventes.

-Le Forum sur l’économie de l’eau se tiendra le 25 octobre à Madrid, avec pour principal sujet la situation de sécheresse que vit l’Espagne et les préparatifs pour l’élaboration d’un Pacte national de l’eau.

Selon un communiqué des organisateurs, cette édition permettra d’examiner différentes expériences en matière d’économie d’eau et de gestion des ressources hydriques, dans un contexte marqué par le changement climatique, comme cela a été le cas dans l’Etat de Californie.

L’évènement, organisé par l’Université d’Alcala (Madrid) en collaboration avec l’Université autonome de Barcelone et l’Université de Grenade, abordera également la responsabilité sociale et corporative en matière d’économie d’eau.

Lisbonne  –  Le ministre de l’Environnement, João Pedro Matos Fernandes, a déclaré que les feux de forêts qui ont ravagé des centaines d’hectares de forêts vont diminuer la capacité à capter les émissions nocives de carbone.

« L’impact environnemental est évident dans une double dimension », a-t-il dit. D’une part, c’est la perte de la valeur écologique directe après la disparition de ces espaces forestiers qui apportent des bienfaits pour toute la population, et qui sont fondamentaux dans l’équilibre de l’écosystème, a précisé le ministre.

En outre, il y a une seconde « perte non moins significative de la capacité du pays à séquestrer le carbone », a révélé M. Matos Fernandes, en marge d’un workshop organisé vendredi à l’Ecole de Technologie et de Gestion de l’Institut Polytechnique de Leiria.

– Une équipe composée d’entités du Portugal et de Galice (Espagne) se penche sur des technologies pour un défrichement des forêts plus efficace, pour une meilleure prévention et une réduction de la propagation des incendies, outre la création de nouveaux emplois.

Filipe Neves dos Santos, chercheur au Centre de robotique industrielle et de systèmes intelligents de l’Institut de génie des systèmes et des ordinateurs, a déclaré que le projet baptisé BIOTECFOR vise à développer des machines facilitant le nettoyage de la forêt dans le nord du Portugal et en Galice, en réduisant l’effort appliqué par les opérateurs et en rendant ces opérations plus sûres.

Genève – La Suisse envisage de faire une contribution d’un million de dollars supplémentaires dans le cadre de la Convention de Minamata sur le mercure en cas d’accord pour accueillir son siège à Genève, ont rapporté les médias locaux.

Le pays souhaite accueillir le secrétariat de l’accord Minamata, mais des ONG exigent qu’il mette d’abord un terme à ses exportations de mercure, qui ont largement diminué ces dernières années.

La président suisse Doris Leuthard s’était félicitée de la conclusion d’un accord « historique » en matière de mercure lors d’une conférence tenue dernièrement à Genève, un succès qui intervient après le lancement des Objectifs du développement durable et le traité de Paris sur le climat.

Comme son nom l’indique, la convention de Minamata porte le nom d’une ville japonaise où un déversement industriel de mercure a provoqué, dans les années 1950, des troubles neurologiques chez de nombreuses personnes pendant des décennies.

-. Le plus grand aquarium d’eau douce en Europe, Aquatis, ouvre ses portes samedi à Lausanne avec une capacité d’accueil à terme de quelque 10.000 poissons provenant de tous les continents.

« La quasi-totalité des poissons seront dans les aquariums pour l’inauguration officielle et la signalétique va se faire ces prochains jours », a déclaré à la presse Bernard Russi, PDG du groupe BOAS, l’un des principaux investisseurs dans ce projet.

« On va amener les visiteurs à découvrir la faune et la flore des milieux aquatiques d’eau douce. Et ils seront surpris, car les milieux d’eau douce sont méconnus », a explique de son côté la directrice d’Aquatis, Angélique Vallée-Sygut.

On y trouve les poissons colorés du lac Malawi, les arapaimas et arowanas d’Amazonie ainsi que les poissons spatules du Mississipi, mais aussi des crocodiles sacrés et dragons de Komodo.

Le projet sensibilisera aux problématiques liées à l’eau douce, comme la présence des micro-polluants dans les lacs ou la répartition inégale de l’eau dans le monde. Des collaborations sont prévues avec les Universités de Lausanne et de Genève, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et la convention de Ramsar.

Voir Aussi