En vedetteUne année 2018 avec des températures plus basses en raison du phénomène « La Niña »

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19 Jan

Une année 2018 avec des températures plus basses en raison du phénomène « La Niña »

Santiago, – La Météorologie nationale du Chili prévoit pour l’année 2018 des températures encore plus basses que celles enregistrées l’année dernière en raison notamment d’un refroidissement dans l’Océan Pacifique et sur les côtes septentrionales du Chili, a-t-on annoncé vendredi.

Selon le météorologue José Vicencio, le phénomène de « La Niña » aurait une prépondérance sur le territoire national avec des températures entre un et deux degrés en dessous de la moyenne qui généreront plus de précipitations dans le sud du Chili.

Dans ses prévisions pour le premier trimestre de cette année, la météorologie chilienne relève que les températures prévues pour cette année dans le pays sont inférieures à celles de 2017, qui combinées au vent et aux pluies rares, étaient en grande partie responsables des incendies de forêt de les régions centre et sud du pays.

Le facteur qui régule le climat au Chili correspond à la localisation de la ceinture de basses pressions, dont les déplacements vers les latitudes plus au nord se produisent fréquemment en période hivernale, et qui sont à l’origine du développement des systèmes frontaux entre La Serena et Concepción, au nord de Santiago.

Selon les projections de janvier, février et mars 2018, le phénomène « La Niña » devrait générer plus de précipitations dans les hauts plateaux et dans le sud du Chili.

La Niña est un phénomène climatique ayant pour origine une anomalie thermique des eaux équatoriales de surface de l’océan Pacifique centre et il est caractérisé par une température anormalement basse de ces eaux autour de l’Équateur.

La Niña, ou la petite fille en espagnol, tire son nom d’une comparaison avec El Niño dont les conséquences maritimes et climatiques sont globalement l’inverse de celles de La Niña.

Ce phénomène climatique ne frappe pas toutes les régions du globe de la même manière. Ainsi, on observe une augmentation du nombre de cyclones dans le Pacifique ouest, une tendance à la sécheresse en Afrique de l’Est et dans l’est de l’Amérique du Sud et une humidité accrue en Afrique australe.

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